Eric Bouvet et Yan Morvan devaient exposer Hexagone aux Rencontres d’Arles 2020

Corinne©Yan Morvan

Les deux photojournalistes, Eric Bouvet et Yan Morvan devaient exposer  leur projet aux Rencontres d’Arles cet été.  Les Rencontres d’Arles étant annulées en raison du Covid 19, l’exposition ne peut être montrée pour l’instant.
Mus par l’envie de scruter la France et les évolutions de la société ont mené une campagne photographique depuis début 2018, parcourant le territoire dans le but de réaliser des portraits de Français et de Françaises, et en proposent une représentation plurielle et sensible.
Ils dépeignent les espoirs, les luttes, les grandes mutations mais aussi les enjeux dans une période de bouleversements majeurs, de la rupture politique que représente la campagne des présidentielles de 2017 au traumatisme social qu’aura été la pandémie de Covid-19.
C’est un portrait de la France pris entre deux marqueurs de notre époque : « juste après » l’un et « juste avant » l’autre, comme le commente la commissaire de l’exposition Raphaële Bertho.
« Pour sortir de l’urgence du numérique ou de la presse, ils ont décidé de prendre le temps d’une enquête au long court et surtout d’utiliser une chambre photographique 20×25. Cette technique exige une construction lente des images et rend visible l’acte photographique. 
Il s’agit d’une narration qui rend compte de la pluralité de cette France à la fois conservatrice et révoltée, engagée et inquiète, passant de la ville à la campagne, des éleveurs aux militants L214. Le corpus de plus de 300 images nous montre que ces mondes appartiennent finalement au même monde, tous coexistent.

Coupe du monde football 2018©Eric Bouvet

Gerard-Ludovic-Natacha-Luna-et-Roxanne©Eric Bouvet

 

 

 

 

 

 

 

 

Fondamentalement, la France qui s’est construite sur l’idée d’une Nation, et affirme le primat du collectif sur l’individu, voit émerger la volonté de reconnaissance de singularités qui construisent un commun.
Ce commun dépasse l’échelle du pays, c’est celui de l’humain, voire de l’Humanité qui se pose la question de sa présence sur une Terre dont on annonce l’épuisement prochain. La partition se joue désormais entre les terrestres, celles et ceux qui s’attachent au terrain, au sol lui-même et à son devenir (Bruno Latour – Où atterrir ?) et ceux qui sont dans la négation absolue de cet avenir, qui restent hors-sol.


Ces questionnements s’incarnent ici dans le portrait de ces femmes et de ces hommes, dans leur modalité d’être au monde, dans leur contribution au façonnement du monde qui vient.  »

Hanna©Eric Bouvet

Kizo©Yan Morvan

 

 

 

 

 

 

 

Le projet en quelques chiffres
Une quarantaine de portraits et des images de grands rassemblements populaires seront présentées
60 000 km parcourus dans l’Hexagone par les deux photographes
300 jours de prises de vue et de rendez-vous qui se sont déroulés en 24 mois, après un an de préparation de l’enquête
900 plans films 20 x 25 ont été utilisés pour cette mission photographique 

Le projet est soutenu par le Ministère de la culture, BNP Paribas, BMW, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, Fujifilm.
Profoto a permis l’éclairage des prises de vue et le Laboratoire Initial effectue les tirages.

Dossier de presse et images libres de droit

l’image par l’image et Sabrina Ponti, ont accompagné le projet

Carte blanche à Adrien Boyer, quatre ans plus tard -Ici et maintenant-

Quatre ans après une première découverte de son travail, l‘image par l’image donne une nouvelle fois la parole à Adrien Boyer pour sa série « Ici et maintenant ».  Cette série est extraite d’une Carte blanche qui lui a été confiée par une prestigieuse institution financière européenne souhaitant renouveler sa banque d’images relative à ses différents sièges sociaux.
On retrouve dans ses images les lignes, les cadrages, les teintes délavées de ses séries, on se perd dans les espaces, vus ou traversés tous les jours par les collaborateurs de l’entreprise, mais transformés par le regard du photographe contemplatif. Ce qui  lui importe  n’est pas de rendre compte de la réalité mais de la transformer avec son propre regard, son intuition, sa pensée. Il n’invente rien, il regarde autrement. En ces temps où le débat est parfois vif entre commandes et travaux personnels, photographe artiste, auteur ou corporate, Adrien Boyer s’est mis dans la posture qui est toujours la sienne, donner du sens aux photos en dépassant le sujet, photographier comme un prétexte à penser.

L’image par l’image a exploré avec lui cette question. 

En quoi cette commande vous a-t-elle intéressé ?
Cela m’a permis de sortir de ma zone de confort en dirigeant mon regard là où, naturellement, il ne se serait probablement pas posé. Mon terrain de jeu est la rue. Lorsque je me suis porté candidat à ce travail de commande ayant trait à l’univers clos de l’entreprise, j’avoue avoir d’abord été sceptique quand à ce qu’il pourrait en résulter, considérant cet exercice de « sujet imposé » comme trop éloigné de ma pratique habituelle, plus vagabonde. Mais lorsqu’à ma grande surprise j’ai été retenu face à d’autres photographes au profil plus « corporate », j’ai compris que mes commanditaires me faisaient confiance pour investir ce nouveau champ visuel, et cela m’a libéré. Je me suis senti grisé par ce défi, et les lieux étonnants que j’ai découverts, bien qu’à l’opposé de mes inclinations, n’ont fait qu’accroitre cette stimulation créative.

Pourquoi avoir donné le titre « Ici et maintenant » à cette série ?
Le monde du travail est le lieu de l’anticipation. Projets, perspectives, croissance : entreprendre c’est imaginer, se projeter, c’est être ailleurs et plus tard. Dans un royaume où Demain règne sans partage, où le jour d’hui est le serviteur efficace du jour suivant, le présent n’est cependant pas dénué de réalité, et même de valeur, pour qui sait l’envisager, c’est dire en reconnaître le visage discret, mais éloquent.
Cette série d’images est le fruit du jaillissement d’un Maintenant, qui à certains instants, en certains lieux, pour certaines raisons, crève brutalement nos horizons de verre et envahit d’un coup l’univers entier. Alors notre être est comme englouti, notre esprit se noie, se dépare de ses jumelles et retrouve la vue. Fort heureusement nous n’en mourons pas, et même notre goût pour l’avenir s’en trouve aiguisé. Et justifié. Retrouver l’immense présent, quel meilleur projet pour demain?

Avez vous mis en place un protocole spécifique, différent de votre approche habituelle?
J’ai été invité à venir photographier chacun des trois sièges historiques de Paris, Genève et Luxembourg, pendant 2 jours. Une personne du service communication était chargée de m’accompagner constamment pour rassurer les collaborateurs et me permettre d’accéder à l’ensemble des lieux (bureaux de direction, salons privés, salle des coffres, même les toits !). Si cette présence a pu me sembler encombrante les premières heures, j’ai vite fait abstraction de ce discret accompagnateur dont le rôle n’était pas tant de me surveiller que de garantir mon indépendance totale vis à vis des éventuelles requêtes ou objections des responsables que je croisais au gré de mes déambulations dans les divers services.
Hormis ces seules contraintes de lieux et de temps, les prises de vue ont été effectuées comme je le fais dans mon travail personnel. J’ai agi en explorant les lieux, de façon intuitive, en flânant dans les couloirs, en m’asseyant dans les fauteuils, en tâchant de débarrasser mon regard de toute vision utile, transformant ces lieux pour en donner une image parfois déconcertante.
J’ajoute que le fait d’avoir travaillé au sein d’une banque dans une vie antérieure, pas si lointaine, me permet de comprendre cet environnement et ce qui s’y joue. L’appréhender en tant que photographe, d’un point de vue extérieur et décalé, n’a pas été sans un certain amusement.

Comment avez-vous concilié les impératifs de la commande avec votre démarche artistique personnelle ?
Cet exercice s’apparente à une commande en ce sens qu’une demande précise m’a été confiée par le service communication, celle de photographier les lieux les plus emblématiques de l’entreprise : les sièges de Paris, Genève et Luxembourg, et de leur livrer un certain nombre d’images. Mais il s’agissait bien d’une « carte blanche » car il n’y avait aucune contrainte, aucune exigence quant à ce qui devait être photographié ; c’est donc mon regard que l’entreprise a décidé de valoriser et non ce qui était montré en tant que tel. Il me semble que c’est une bonne façon de libérer la créativité d’un artiste, en tout cas cela m’a réussi ! Il est vrai que ces trois lieux se caractérisent, chacun dans leur style, par une exceptionnelle richesse architecturale, design et artistique. Mais en réalité cela rend d’autant plus difficile l’exercice d’une photographie qui justement ne se veut pas descriptive et qui fuit les mises en scène. Le fait de demander à un artiste de poser librement son regard est en réalité la meilleure illustration de la singularité de cette institution financière qui se distingue par une audace entrepreneuriale, un goût pour l’aventure, et une histoire familiale unique où l’art tient une place essentielle. Ce qui me rend spécialement heureux c’est l’impression d’être avec ces images à fois pleinement dans l’univers si particulier de cette entreprise, et pleinement dans mon univers artistique personnel.

Comment ces images vont-elles être utilisées par la banque ? Au final, la commande comprend une cinquantaine de photographies. Celles-ci ont vocation à renouveler la banque d’images dans laquelle l’entreprise puise régulièrement pour ses besoins de communication divers, en particulier l’édition de cartons d’invitation relatifs aux nombreux évènements publics et privés dont la banque est organisatrice ou partenaire, l’édition de brochures, ou encore la communication digitale.
Les images sont utilisées sur les documents internes et externe  afin de permettre aux salariés de découvrir leur lieu de travail sous un nouveau jour. 

Quels sont vos projets à court et moyen terme ?
Je travaille actuellement sur un projet au Liban, un pays avec lequel j’entretiens des liens personnels forts et où je me rends régulièrement depuis un an. En novembre j’aurai la chance de voir mon travail une nouvelle fois présenté à Paris Photo, au Grand Palais.
Quant à l’année prochaine, je suis aujourd’hui candidat à la Villa Médicis à Rome ; mon rêve serait de pouvoir y réaliser, en tant que pensionnaire, un projet photographique d’envergure, en lien avec les diverses thématiques et influences qui irriguent mon travail.
Enfin je vous donne rendez-vous début 2021 pour ma prochaine exposition qui se tiendra à Paris à la galerie Clémentine de la Féronnière.

Artiste Français né en 1979, Adrien Boyer trouve son inspiration chez différents auteurs, de la peinture à la littérature, en passant par la philosophie. Camus, Chirico, Ghirri, font partie des influences que l’on retrouve sans conteste dans son écriture photographique. En 2017 sort son premier opus, Consonances, suivi en 2019 de Présences. Les deux ouvrages sont préfacés par Michel Poivert et font l’objet d’une exposition monographique à la galerie Clémentine de la Féronnière à Paris. Son travail a été présenté à Paris Photo, Unseen Amsterdam et Photo London, et a intégré plusieurs collections majeures comme celle d’Hermès Fondation d’entreprise ou celle de Florence et Damien Bachelot.

Contact
https://www.adrienboyer.com
Instagram 

 

La vie des Prix en période de confinement -mars 2020-

Le confinement n’empêche heureusement pas les Prix à lancer leurs appels à candidatures, et certains prolongent leurs dates de clôture. Des résultats de Prix ont été annoncés après des réunions de jury tenues juste à temps. Une bouffée de bonnes nouvelles pour les photographes privés d’expositions et de prises de vue extérieures, des images à savourer pour les amateurs.

Appels à candidatures

Rampe d’acès©Delphine Balley

 Prix Caméra Clara
Créé en 2012, le prix photo Camera Clara est réservé aux artistes qui travaillent à la chambre photographique. Il récompense un travail d’auteur, inédit et présenté en série ou ensemble photographique afin qu’il puisse être jugé sur sa cohérence, tant sur la forme que sur son contenu. Le jury du Prix de la Photo Camera Clara est constitué de personnalités du monde de l’art. Il se réunira courant septembre 2020. Candidatures jusqu’au 12 juillet, télécharger le dossier ici 

 

 

L’Odeur de la nuit était celle du jasmin, 2018 © FLORE

Le Prix de photographie Marc Ladreit de Lacharrière, en partenariat avec l’Académie des Beaux-Arts, doté de 30 000 €, lance son appel à candidatures pour sa 13ème édition, jusqu’au 10 juin prochain (academiedesbeauxarts.fr)
Créé en 2007 à l’initiative de Marc Ladreit de Lacharrière, membre de l’Académie (section des membres libres), ce prix récompense un photographe confirmé, français ou étranger travaillant en France, sans limite d’âge, auteur d’un projet photographique original restitué sous la forme d’une exposition au Pavillon Comtesse de Caen.
Ce concours permet chaque année à un photographe de réaliser un projet d’envergure dans un esprit d’entière liberté quant aux thèmes ou à l’écriture photographique.
Ce prix, biennal depuis 2018, est doté de 30 000 euros.

La Fondation Jean-Luc Lagardère
La 30é édition de la bourse de photographie se prépare pour les photographes professionnels francophones âgés de moins de 35 ans,  désireux d’effectuer en France ou à l’étranger, une production photographique à caractère documentaire, dans le domaine social,économique, politique ou culturel. Elle permet au lauréat de réaliser son projet de photojournalisme. L’appel à candidatures  se terminera le 6 juin.

Le Prix Virginia a prolongé son appel à candidatures au 7 juillet, face à la crise sanitaire.Ce Prix international est décerné  tous les deux ans à une femme photographe professionnelle, de toute nationalité, sans limite d’âge pour un travail photographique, hors commande presse et publicitaire, inédit en France.

BMW Art et Culture a prolongé son appel à candidatures pour la Résidence BMW jusqu’au 12 avril, le jury devant se tenir en mai pour permettre  l’entrée en résidence début de septembre à GOBELINS, l’école de l’image

 

 

 

©Adeline Care

Prix Picto de la Mode
Distinction de référence pour les talents émergents dans le domaine de la mode, le Prix Picto de la Mode organisé par la Picto Foundation accueille pour sa 22è édition, la photographe Bettina Rheims comme présidente du jury. Une innovation cette année, le Prix Filippo Roversi, conçu avec la complicité du photographe Paolo Roversi, récompensera l’art et le plaisir du savoir-faire autour de la photographie de mode. La dotation permet au lauréat de recevoir un tirage de collection et un workshop avec Paolo Roversi.
L’ appel à candidatures, est prolongé jusqu’au 6 septembre en raison du prolongement de la période exceptionnelle de confinement. La remise des prix au Palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris, tout juste ré-ouvert après une année d’importants travaux de transformation, aura lieu à l‘automne prochain, à une date à confirmer plus tard. 

Annonce de lauréats 

©Yulia Grigoryants_Cosmic Solitude_31

Les Rencontres Photographiques des Amis du musée départemental Albert-Kahn ont annoncé leurs lauréats 2020 : Aleksey Myakishev, Yulia Grigoryants  et Julie Franchet.
Fidèle à la démarche d’Albert Kahn banquier philanthrope, l’association des Amis du musée départemental Albert-Kahn a lancé en 2017 des Rencontres Photographiques destinées aux photographes se reconnaissant dans les valeurs d’ouverture au monde et de dialogue entre les cultures caractéristiques des collections images réunies au musée : « Les Archives de la Planète ».
À la suite des Rencontres Photographiques des 8 et 9 novembre 2019 à Boulogne-Billancourt, le jury présidé par Françoise Denoyelle et composé d’experts a souligné le très haut niveau de la sélection et avait  désigné 10 finalistes: les 3 lauréats, Aleksey Myakishev, Yulia Grigoryants  et Julie Franchet,  ainsi que, par ordre alphabétique, Mathias Benguigui, Lucie Boiron, Frédéric Froument, Tina Itkonen, Jeanne Tarris, Tilby Vattard, Marco Zorzanello.

Fondation des Treilles

Les trois lauréats 2019 du prix « Résidence pour la photographie » de  la Fondation des Treilles sont  Sylvie Hugues avec son projet El Pueblo, pour exorciser les démons du passé et proposer une œuvre « autonome » où l’intime devient universel; M’Hammed Kilito pour son projet La jeunesse marocaine qui porte sur des questions relatives à l’identité, la mémoire, la migration et le déterminisme social et Jean-François Spricigo pour apporter une représentation plus apaisante sur la nécessaire cohabitation entre l’Homme et l’animal, par la photographie et le texte, au travers de son projet Le Loup.
Créé en 2011, ce prix a vocation d’aider à la production d’oeuvres photographiques ayant pour thème le monde méditerranéen. Le jury était présidé par Laura Serani.

Le prix “Résidence pour la Photographie”

 

Les Prix photo en mouvement

L’image par l’image suit l’actualité des Prix photo et vous signale quelques dates à ne pas oublier: un nouveau Prix prometteur, le Prix Caritas Photo sociale, une dynamisation du Prix Levallois et une date à ne pas oublier pour les candidatures à la Résidence BMW.

Le Réseau Caritas France, créé à l’initiative du Secours Catholique,  a lancé le 4 février la première édition du Prix Caritas Photo Sociale pour soutenir et encourager les photographes qui travaillent sur les mêmes sujets de préoccupations que le réseau : pauvreté, précarité et exclusion en France.
Chaque année, un lauréat et deux finalistes seront sélectionnés par un jury à la suite d’un appel à candidatures. Pour cette première édition, l’appel sera accessible jusqu’au 22 mars 2020 sur le site du Réseau Caritas France. Le jury est présidé par agnès b. et mêle professionnels de la photographie et acteurs de la lutte contre la pauvreté, il  récompensera des séries photographiques au regard de leur qualité et de leur originalité, en ne privilégiant aucun genre, traitement ou procédé.
Le Prix Caritas Photo Sociale accompagnera le lauréat en valorisant son travail par :
– une dotation financière de 4 000 €
– une exposition à Paris (chez agnès b. Paris Xème), puis itinérante.
– un livre publié aux éditions Filigranes
Pour la création et la mise en œuvre du Prix, il s’est associé au collectif FETART, spécialiste de la photographie émergente qui organise notamment le festival CIRCULATION(S) présidé depuis peu par Régine Hatchondo, directrice générale de ARTE.

Jane Evelyn Atwood, marraine du Prix Levallois

 

Prix Levallois
Le Prix Levallois fait peau neuve avec une communication très colorée. Il s’adresse aux jeunes photographes auteurs, sans condition de nationalité, de moins de 35 ans  et récompense un lauréat par une dotation de 10 000 euros et deux expositions.
Sans privilégier aucun genre photographique particulier, le Prix Levallois souhaite souligner, dans sa sélection, la démarche créative des jeunes photographes, tant au niveau narratif, esthétique, technique que formel. Le jury portera une attention particulière à la cohérence de la démarche artistique dans sa forme et son contenu.
Une Direction artistique par Catherine Dérioz et Jacques Damez, Galerie Le Réverbère, qui assurent la coordination et la  communication du  Prix
Une marraine de renom,  Jane Evelyn Atwood
Le calendrier
Appel à candidatures:  2 mars – 2 mai
Annonce des 15 finalistes : 18 mai
Le Prix du public :  18 mai – 8 juin
Annonce des lauréats à Arles le 3 juillet
Deux  expositions : Levallois – Galerie de L’Escale  du  2 octobre au 21 novembre2020
et La Passerelle – scène nationale de Gap,  décembre – janvier (2021)

Les neuf premiers lauréats de la Résidence BMW

 

Résidence BMW
Fin de l’appel a candidatures le 31 mars

 

 

 

 

 

Actualité des Prix- Appels à candidatures et annonce de lauréats- janvier 2020

L’image par l’image vous propose quelques repères et revient sur un début de l’année riche en informations sur les Prix et Résidences.

Appels à candidatures

La Résidence BMW a lancé son appel à candidatures mi janvier. Les projets sont à présenter avant le 31 mars.
En résumé il s’agit d’une carte blanche, dédiée à l’innovation photographique et la transmission, dédiée à des talents contemporains. BMW Art & Culture permet, chaque année depuis 2011, à un ou une artiste photographe de réaliser un projet photographique au cours d’un séjour de trois mois de résidence. Le projet est réalisé à GOBELINS, l’école de l’image de septembre à décembre 2020
La Résidence BMW aboutit à la production d’œuvres réalisées avec le soutien de François Cheval, directeur artistique et de l’équipe de GOBELINS. Une sélection des œuvres produites en Résidence résidence sera exposée dans deux évènements photographiques majeurs dont BMW est partenaire: aux Rencontres d’Arles, et à Paris Photo 2021.
Toutes les informations sur ici et l’inscription ici

 

Open Call a ppr oc he 2020
Le salon Approche, dédié à une approche expérimentale de la photographie recherche de  nouveaux talents qui font appel à la photographie et interrogent la photosensibilité.
Deux places* au sein du salon seront réservées à des artistes qui se présenteront en binôme avec leurs galeries à l’appel à candidatures avant le 20 avril prochain. Les commissaires Léa Chauvel-Lévy et Tristan Lund, se joignent à Emilia Genuardi et Elsa Jansenn pour assurer la direction artistique de cette quatrième édition.
Plus  d’informations sur approche.paris

Annonce de lauréats

Le Bleu du ciel(c)Edouard Taufenbach

Le Prix Swiss Life à 4 mains a annoncé les lauréats du prix  » photographie et musique .
Le duo composé d’Edouard Taufenbach et Régis Campo a été choisi par le jury pour leur projet Le Bleu du ciel, histoire d’un voyage autour du vol de l’hirondelle. Leur proposition part d’un souvenir d’enfance, de la musique de ces oiseaux dans le ciel et de leur rassemblement sur les fils électriques avant leur grand départ pour l’Afrique, annonçant la fin de l’été. L’oeuvre sera présentée au salon Approche en novembre prochain, puis à la Galerie Thierry Bigaignon, une exposition Musée de la Piscine à Roubaix au printemps 2021 et à Arrêt sur image galerie à Bordeaux en septembre 2021.
contactpresse

 

 

 

Plus d’infos sur les Prix photo

 

L’image par l’image accompagne la Résidence BMW et le Prix Swiss Life à 4 mains