Almudena Romero, nouvelle lauréate de la Résidence BMW à GOBELINS, l’école de l’image

Almudena Romero a été désignée lauréate de la Résidence BMW.
Née en 1986 à Madrid, Almudena Romero est une artiste plasticienne. Professeure à l’université de Stanford, elle est membre de l’Académie de l’Enseignement Supérieur, titulaire d’un troisième cycle en art, design et communication ainsi que d’une maîtrise en photographie de l’Université des Arts de Londres.

 

 


Son projet pour la Résidence BMW The Pigment Change veut expérimenter et explorer le médium photographique sur les variations de pigments dues aux altérations de la lumière comme œuvres d’art photographique

 

Le jury composé de Maryse Bataillard, responsable du mécénat BMW Group France, Nathalie Berriat, directrice de GOBELINS, l’école de l’image,  Hervé Digne, collectionneur, Chantal Nedjib, fondatrice de l’image par l’image, Sam Stourdzé, directeur des Rencontres d’Arles, et Christoph Wiesner, directeur artistique de Paris Photo a choisi la lauréate à l’unanimité après avoir auditionné une première sélection de sept photographes émergents  en visio-conférence le 12 mai dernier

La sélection du pré jury
Les sept candidats auditionnés Isabelle Chapuis, Guillaume Martial, Daniel Mayrit, Haley Morris-Cafiero, Anna Niskanen, Almudena Romero et Kateryna Snizhko ont été́ présélectionnés par un pré-jury composé de Maryse Bataillard, responsable du mécénat de BMW, François Cheval, directeur artistique de la Résidence BMW, Charlotte Flossaut, fondatrice de Photo Doc, Karin Hemar, directrice artistique, Jérôme Jéhel enseignant à GOBELINS, et Chantal Nedjib, fondatrice de l’image par l’image.

©Isabelle Chapuis

©Daniel Mayrit

 

©Guillaume Martial

©Anna Niskanen

©MorrisCafiero

©Kateryna Snizhko

 

 

 

 

 

Ils ont été choisis parmi 151 postulants ayant présenté des dossiers comprenant une note d’intention sur leur projet pour la Résidence BMW et des images de leurs travaux antérieurs.

Les tendances des candidatures
Les candidatures reçues ont montré une grande diversité́ de profils et de travaux. Les postulants étaient à parité (52% de femmes), 86% des candidatures étaient européennes dont 62% de nationalité française et 14% originaires d’Asie, d’Afrique ou du continent américain. Ces chiffres montrent l’impact de la crise COVID-19.
En effet, dans les éditions précédentes les artistes photographes internationaux étaient plus largement représentés, un tiers seulement étant français. De plus, 171 candidats n’ont pas été jusqu’au bout de leurs candidatures probablement par crainte de ne pas pouvoir rejoindre la France en septembre. Cela montre combien il est important que les mécènes, comme BMW Group, continuent à soutenir la création émergente en cette période particulière.
De grandes  tendances se sont démarquées avec une réflexion sur la crise actuelle et des sujets sur l’enfermement et le handicap, mais aussi sur l’environnement et la diversité ou la place de la femme dans la société.

Vincent Salimon, président du directoire de BMW Group France se félicite de ce choix : « Ce projet s’est démarqué par son approche holistique. Almudena Romero a une démarche expérimentale et scientifique originale avec une réflexion engagée sur les rapports entre écologie et production. Sa recherche sur les changements pigmentaires est non seulement technique mais  aussi d’une grande force visuelle.  Son travail fait totalement écho avec la vision qu’à le BMW Group de l’innovation

Nathalie Berriat, directrice de GOBELINS se réjouit : « Almudena Romero est une artiste passionnante et passionnée. Son projet autour de la photographie écologique et politique s’appuie sur une technologie qui reste à explorer. Cet usage des techniques anciennes avec une application plus contemporaine va, sans aucun doute, passionner nos étudiants et l’équipe pédagogique. Il existe une belle cohérence entre son travail et les orientations pédagogiques de GOBELINS qui visent à toujours associer savoir-faire technique et recherche de sens à donner aux images. Almudena Romero qui a su faire preuve de beaucoup de générosité devant le jury, a également témoigné de sa volonté de partager avec nos jeunes : elle saura, j’en suis certaine, pleinement bénéficier de cette Résidence ! »

LE DISPOSITIF DE LA RÉSIDENCE BMW.
Le lauréat reçoit de BMW Group France une bourse de 8 000 €. L’entreprise finance la production des recherches et des œuvres pendant la Résidence ainsi que les expositions personnelles montrées aux Rencontres d’Arles et à Paris Photo.
Le directeur artistique, François Cheval, accompagne le lauréat dans ses recherches. Il assure l’appareil critique et le commissariat des expositions.
GOBELINS, l’école de l’image coordonne le projet tant sur le plan humain que technique. Le lauréat sera accompagné́ par l’équipe pédagogique et par un assistant-étudiant photographe de 3ème année. Il bénéficie des moyens techniques de l’école pour la réalisation.

Retrouvez les commentaires de membres du Jury sur cette nomination et la réaction d’Almudena Romero dans la vidéo sur l’Instagram BMW Art & Culture

l’image par l’image conseille la Résidence BMW 

 



Les Prix s’adaptent au confinement en avril

L’image par l’image continue sa chronique des Prix qui s’adaptent à la situation inédite du confinement et attire l’attention sur des Appels à candidature.

© Finbarr O’Reilly pour la Fondation Carmigna

 

La 11 ème édition du Prix Carmignac du photojournalisme, consacré à la République démocratique du Congo (RDC), a été attribué au photographe canado-britannique Finbarr O’Reilly.
Le reportage de Finbarr O’Reilly a débuté en janvier, avant que la pandémie ne bouleverse nos vies et nos modes de fonctionnement. En raison de l’aggravation de la situation sanitaire internationale et de la fermeture progressive des frontières, Finbarr O’Reilly et l’équipe du Prix — en lien étroit avec les membres du jury et du pré-jury de la 11e édition — ont repensé leur mode opératoire et adapté le Prix et le reportage à la crise que nous traversons.
« Congo in Conversation » est ainsi présenté en ligne;  ce reportage collaboratif a été réalisé avec la coopération étroite de journalistes et photographes congolais (ou basés en RDC) travaillant dans le respect des consignes de sécurité, d’éthique et des standards journalistiques professionnels. Basé sur un site Internet, créé pour l‘occasion, et relayé sur les réseaux sociaux du Prix Carmignac, « Congo in Conversation » proposera une production inédite d’écrits, de reportages photos et de vidéos. Il documentera ainsi les défis humains, sociaux et écologiques que le Congo affronte aujourd’hui, dans le contexte d’une crise sanitaire sans précédent. Le lancement officiel de « Congo in Conversation » sera fait en direct sur le compte Instagram du festival Visa pour l’image, le mardi 28 avril 2020 à 18 h et sur le site : https://congoinconversation.fondationcarmignac.com/fr/

 

Les Appels à candidatures à suivre de près 

Collection Monographie L‘ADAGP accorde, pour sa 4ème édition, dix bourses de 15 000 € afin de contribuer au financement d’une première monographie, étape très importante à une meilleure diffusion du travail des artistes(arts plastiques, bande-dessinée, design, photographie, sculpture..) .  Candidatures à déposer avant le 23 septembre
Règlement ici 
Contact: monographie@adagp.fr

©Julie Franchet- Grand Prix 2019

Le festival LES FEMMES S’EXPOSENT qui récompense les talents féminins lance son appel à candidatures pour les 3 prix de l’édition 2020.
« Ce festival ne s’est pas construit en opposition aux hommes. Il existe pour tenter de réparer, compenser le manque de visibilité des femmes et susciter de nouveaux talents pour plus de diversité et d’égalité. »commente Béatrice Tupin, la présidente du Festival.

Le GRAND PRIX LES FEMMES S’EXPOSENT – FUJIFILM récompensera un sujet photographique en lien avec les droits fondamentaux.
Le prix OBS s’attachera à primer un travail documentaire ou journalistique mettant en lumière un sujet original.
 Le prix SAIF récompensera un travail artistique qui propose une réflexion sur le soin.

Les dates d’ouverture du festival, initialement prévues du 12 juin au 31 août seront définies en fonction de l’évolution de la crise sanitaire actuelle.

Jane Evelyn Atwood

 

Et n’oubliez pas le Prix Levallois
Il s’adresse aux jeunes photographes auteurs, sans condition de nationalité, de moins de 35 ans  et récompense un lauréat par une dotation de 10 000 euros et deux expositions.
Sans privilégier aucun genre photographique particulier, le Prix Levallois souhaite souligner, dans sa sélection, la démarche créative des jeunes photographes, tant au niveau narratif, esthétique, technique que formel.

 

 

 

 

Eric Bouvet et Yan Morvan devaient exposer Hexagone aux Rencontres d’Arles 2020

Corinne©Yan Morvan

Les deux photojournalistes, Eric Bouvet et Yan Morvan devaient exposer  leur projet aux Rencontres d’Arles cet été.  Les Rencontres d’Arles étant annulées en raison du Covid 19, l’exposition ne peut être montrée pour l’instant.
Mus par l’envie de scruter la France et les évolutions de la société ont mené une campagne photographique depuis début 2018, parcourant le territoire dans le but de réaliser des portraits de Français et de Françaises, et en proposent une représentation plurielle et sensible.
Ils dépeignent les espoirs, les luttes, les grandes mutations mais aussi les enjeux dans une période de bouleversements majeurs, de la rupture politique que représente la campagne des présidentielles de 2017 au traumatisme social qu’aura été la pandémie de Covid-19.
C’est un portrait de la France pris entre deux marqueurs de notre époque : « juste après » l’un et « juste avant » l’autre, comme le commente la commissaire de l’exposition Raphaële Bertho.
« Pour sortir de l’urgence du numérique ou de la presse, ils ont décidé de prendre le temps d’une enquête au long court et surtout d’utiliser une chambre photographique 20×25. Cette technique exige une construction lente des images et rend visible l’acte photographique. 
Il s’agit d’une narration qui rend compte de la pluralité de cette France à la fois conservatrice et révoltée, engagée et inquiète, passant de la ville à la campagne, des éleveurs aux militants L214. Le corpus de plus de 300 images nous montre que ces mondes appartiennent finalement au même monde, tous coexistent.

Coupe du monde football 2018©Eric Bouvet

Gerard-Ludovic-Natacha-Luna-et-Roxanne©Eric Bouvet

 

 

 

 

 

 

 

 

Fondamentalement, la France qui s’est construite sur l’idée d’une Nation, et affirme le primat du collectif sur l’individu, voit émerger la volonté de reconnaissance de singularités qui construisent un commun.
Ce commun dépasse l’échelle du pays, c’est celui de l’humain, voire de l’Humanité qui se pose la question de sa présence sur une Terre dont on annonce l’épuisement prochain. La partition se joue désormais entre les terrestres, celles et ceux qui s’attachent au terrain, au sol lui-même et à son devenir (Bruno Latour – Où atterrir ?) et ceux qui sont dans la négation absolue de cet avenir, qui restent hors-sol.


Ces questionnements s’incarnent ici dans le portrait de ces femmes et de ces hommes, dans leur modalité d’être au monde, dans leur contribution au façonnement du monde qui vient.  »

Hanna©Eric Bouvet

Kizo©Yan Morvan

 

 

 

 

 

 

 

Le projet en quelques chiffres
Une quarantaine de portraits et des images de grands rassemblements populaires seront présentées
60 000 km parcourus dans l’Hexagone par les deux photographes
300 jours de prises de vue et de rendez-vous qui se sont déroulés en 24 mois, après un an de préparation de l’enquête
900 plans films 20 x 25 ont été utilisés pour cette mission photographique 

Le projet est soutenu par le Ministère de la culture, BNP Paribas, BMW, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, Fujifilm.
Profoto a permis l’éclairage des prises de vue et le Laboratoire Initial effectue les tirages.

Dossier de presse et images libres de droit

l’image par l’image et Sabrina Ponti, ont accompagné le projet

Carte blanche à Adrien Boyer, quatre ans plus tard -Ici et maintenant-

Quatre ans après une première découverte de son travail, l‘image par l’image donne une nouvelle fois la parole à Adrien Boyer pour sa série « Ici et maintenant ».  Cette série est extraite d’une Carte blanche qui lui a été confiée par une prestigieuse institution financière européenne souhaitant renouveler sa banque d’images relative à ses différents sièges sociaux.
On retrouve dans ses images les lignes, les cadrages, les teintes délavées de ses séries, on se perd dans les espaces, vus ou traversés tous les jours par les collaborateurs de l’entreprise, mais transformés par le regard du photographe contemplatif. Ce qui  lui importe  n’est pas de rendre compte de la réalité mais de la transformer avec son propre regard, son intuition, sa pensée. Il n’invente rien, il regarde autrement. En ces temps où le débat est parfois vif entre commandes et travaux personnels, photographe artiste, auteur ou corporate, Adrien Boyer s’est mis dans la posture qui est toujours la sienne, donner du sens aux photos en dépassant le sujet, photographier comme un prétexte à penser.

L’image par l’image a exploré avec lui cette question. 

En quoi cette commande vous a-t-elle intéressé ?
Cela m’a permis de sortir de ma zone de confort en dirigeant mon regard là où, naturellement, il ne se serait probablement pas posé. Mon terrain de jeu est la rue. Lorsque je me suis porté candidat à ce travail de commande ayant trait à l’univers clos de l’entreprise, j’avoue avoir d’abord été sceptique quand à ce qu’il pourrait en résulter, considérant cet exercice de « sujet imposé » comme trop éloigné de ma pratique habituelle, plus vagabonde. Mais lorsqu’à ma grande surprise j’ai été retenu face à d’autres photographes au profil plus « corporate », j’ai compris que mes commanditaires me faisaient confiance pour investir ce nouveau champ visuel, et cela m’a libéré. Je me suis senti grisé par ce défi, et les lieux étonnants que j’ai découverts, bien qu’à l’opposé de mes inclinations, n’ont fait qu’accroitre cette stimulation créative.

Pourquoi avoir donné le titre « Ici et maintenant » à cette série ?
Le monde du travail est le lieu de l’anticipation. Projets, perspectives, croissance : entreprendre c’est imaginer, se projeter, c’est être ailleurs et plus tard. Dans un royaume où Demain règne sans partage, où le jour d’hui est le serviteur efficace du jour suivant, le présent n’est cependant pas dénué de réalité, et même de valeur, pour qui sait l’envisager, c’est dire en reconnaître le visage discret, mais éloquent.
Cette série d’images est le fruit du jaillissement d’un Maintenant, qui à certains instants, en certains lieux, pour certaines raisons, crève brutalement nos horizons de verre et envahit d’un coup l’univers entier. Alors notre être est comme englouti, notre esprit se noie, se dépare de ses jumelles et retrouve la vue. Fort heureusement nous n’en mourons pas, et même notre goût pour l’avenir s’en trouve aiguisé. Et justifié. Retrouver l’immense présent, quel meilleur projet pour demain?

Avez vous mis en place un protocole spécifique, différent de votre approche habituelle?
J’ai été invité à venir photographier chacun des trois sièges historiques de Paris, Genève et Luxembourg, pendant 2 jours. Une personne du service communication était chargée de m’accompagner constamment pour rassurer les collaborateurs et me permettre d’accéder à l’ensemble des lieux (bureaux de direction, salons privés, salle des coffres, même les toits !). Si cette présence a pu me sembler encombrante les premières heures, j’ai vite fait abstraction de ce discret accompagnateur dont le rôle n’était pas tant de me surveiller que de garantir mon indépendance totale vis à vis des éventuelles requêtes ou objections des responsables que je croisais au gré de mes déambulations dans les divers services.
Hormis ces seules contraintes de lieux et de temps, les prises de vue ont été effectuées comme je le fais dans mon travail personnel. J’ai agi en explorant les lieux, de façon intuitive, en flânant dans les couloirs, en m’asseyant dans les fauteuils, en tâchant de débarrasser mon regard de toute vision utile, transformant ces lieux pour en donner une image parfois déconcertante.
J’ajoute que le fait d’avoir travaillé au sein d’une banque dans une vie antérieure, pas si lointaine, me permet de comprendre cet environnement et ce qui s’y joue. L’appréhender en tant que photographe, d’un point de vue extérieur et décalé, n’a pas été sans un certain amusement.

Comment avez-vous concilié les impératifs de la commande avec votre démarche artistique personnelle ?
Cet exercice s’apparente à une commande en ce sens qu’une demande précise m’a été confiée par le service communication, celle de photographier les lieux les plus emblématiques de l’entreprise : les sièges de Paris, Genève et Luxembourg, et de leur livrer un certain nombre d’images. Mais il s’agissait bien d’une « carte blanche » car il n’y avait aucune contrainte, aucune exigence quant à ce qui devait être photographié ; c’est donc mon regard que l’entreprise a décidé de valoriser et non ce qui était montré en tant que tel. Il me semble que c’est une bonne façon de libérer la créativité d’un artiste, en tout cas cela m’a réussi ! Il est vrai que ces trois lieux se caractérisent, chacun dans leur style, par une exceptionnelle richesse architecturale, design et artistique. Mais en réalité cela rend d’autant plus difficile l’exercice d’une photographie qui justement ne se veut pas descriptive et qui fuit les mises en scène. Le fait de demander à un artiste de poser librement son regard est en réalité la meilleure illustration de la singularité de cette institution financière qui se distingue par une audace entrepreneuriale, un goût pour l’aventure, et une histoire familiale unique où l’art tient une place essentielle. Ce qui me rend spécialement heureux c’est l’impression d’être avec ces images à fois pleinement dans l’univers si particulier de cette entreprise, et pleinement dans mon univers artistique personnel.

Comment ces images vont-elles être utilisées par la banque ? Au final, la commande comprend une cinquantaine de photographies. Celles-ci ont vocation à renouveler la banque d’images dans laquelle l’entreprise puise régulièrement pour ses besoins de communication divers, en particulier l’édition de cartons d’invitation relatifs aux nombreux évènements publics et privés dont la banque est organisatrice ou partenaire, l’édition de brochures, ou encore la communication digitale.
Les images sont utilisées sur les documents internes et externe  afin de permettre aux salariés de découvrir leur lieu de travail sous un nouveau jour. 

Quels sont vos projets à court et moyen terme ?
Je travaille actuellement sur un projet au Liban, un pays avec lequel j’entretiens des liens personnels forts et où je me rends régulièrement depuis un an. En novembre j’aurai la chance de voir mon travail une nouvelle fois présenté à Paris Photo, au Grand Palais.
Quant à l’année prochaine, je suis aujourd’hui candidat à la Villa Médicis à Rome ; mon rêve serait de pouvoir y réaliser, en tant que pensionnaire, un projet photographique d’envergure, en lien avec les diverses thématiques et influences qui irriguent mon travail.
Enfin je vous donne rendez-vous début 2021 pour ma prochaine exposition qui se tiendra à Paris à la galerie Clémentine de la Féronnière.

Artiste Français né en 1979, Adrien Boyer trouve son inspiration chez différents auteurs, de la peinture à la littérature, en passant par la philosophie. Camus, Chirico, Ghirri, font partie des influences que l’on retrouve sans conteste dans son écriture photographique. En 2017 sort son premier opus, Consonances, suivi en 2019 de Présences. Les deux ouvrages sont préfacés par Michel Poivert et font l’objet d’une exposition monographique à la galerie Clémentine de la Féronnière à Paris. Son travail a été présenté à Paris Photo, Unseen Amsterdam et Photo London, et a intégré plusieurs collections majeures comme celle d’Hermès Fondation d’entreprise ou celle de Florence et Damien Bachelot.

Contact
https://www.adrienboyer.com
Instagram 

 

La vie des Prix en période de confinement -mars 2020-

Le confinement n’empêche heureusement pas les Prix à lancer leurs appels à candidatures, et certains prolongent leurs dates de clôture. Des résultats de Prix ont été annoncés après des réunions de jury tenues juste à temps. Une bouffée de bonnes nouvelles pour les photographes privés d’expositions et de prises de vue extérieures, des images à savourer pour les amateurs.

Appels à candidatures

Rampe d’acès©Delphine Balley

 Prix Caméra Clara
Créé en 2012, le prix photo Camera Clara est réservé aux artistes qui travaillent à la chambre photographique. Il récompense un travail d’auteur, inédit et présenté en série ou ensemble photographique afin qu’il puisse être jugé sur sa cohérence, tant sur la forme que sur son contenu. Le jury du Prix de la Photo Camera Clara est constitué de personnalités du monde de l’art. Il se réunira courant septembre 2020. Candidatures jusqu’au 12 juillet, télécharger le dossier ici 

 

 

L’Odeur de la nuit était celle du jasmin, 2018 © FLORE

Le Prix de photographie Marc Ladreit de Lacharrière, en partenariat avec l’Académie des Beaux-Arts, doté de 30 000 €, lance son appel à candidatures pour sa 13ème édition, jusqu’au 10 juin prochain (academiedesbeauxarts.fr)
Créé en 2007 à l’initiative de Marc Ladreit de Lacharrière, membre de l’Académie (section des membres libres), ce prix récompense un photographe confirmé, français ou étranger travaillant en France, sans limite d’âge, auteur d’un projet photographique original restitué sous la forme d’une exposition au Pavillon Comtesse de Caen.
Ce concours permet chaque année à un photographe de réaliser un projet d’envergure dans un esprit d’entière liberté quant aux thèmes ou à l’écriture photographique.
Ce prix, biennal depuis 2018, est doté de 30 000 euros.

La Fondation Jean-Luc Lagardère
La 30é édition de la bourse de photographie se prépare pour les photographes professionnels francophones âgés de moins de 35 ans,  désireux d’effectuer en France ou à l’étranger, une production photographique à caractère documentaire, dans le domaine social,économique, politique ou culturel. Elle permet au lauréat de réaliser son projet de photojournalisme. L’appel à candidatures  se terminera le 6 juin.

Le Prix Virginia a prolongé son appel à candidatures au 7 juillet, face à la crise sanitaire.Ce Prix international est décerné  tous les deux ans à une femme photographe professionnelle, de toute nationalité, sans limite d’âge pour un travail photographique, hors commande presse et publicitaire, inédit en France.

BMW Art et Culture a prolongé son appel à candidatures pour la Résidence BMW jusqu’au 12 avril, le jury devant se tenir en mai pour permettre  l’entrée en résidence début de septembre à GOBELINS, l’école de l’image

 

 

 

©Adeline Care

Prix Picto de la Mode
Distinction de référence pour les talents émergents dans le domaine de la mode, le Prix Picto de la Mode organisé par la Picto Foundation accueille pour sa 22è édition, la photographe Bettina Rheims comme présidente du jury. Une innovation cette année, le Prix Filippo Roversi, conçu avec la complicité du photographe Paolo Roversi, récompensera l’art et le plaisir du savoir-faire autour de la photographie de mode. La dotation permet au lauréat de recevoir un tirage de collection et un workshop avec Paolo Roversi.
L’ appel à candidatures, est prolongé jusqu’au 6 septembre en raison du prolongement de la période exceptionnelle de confinement. La remise des prix au Palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris, tout juste ré-ouvert après une année d’importants travaux de transformation, aura lieu à l‘automne prochain, à une date à confirmer plus tard. 

Annonce de lauréats 

©Yulia Grigoryants_Cosmic Solitude_31

Les Rencontres Photographiques des Amis du musée départemental Albert-Kahn ont annoncé leurs lauréats 2020 : Aleksey Myakishev, Yulia Grigoryants  et Julie Franchet.
Fidèle à la démarche d’Albert Kahn banquier philanthrope, l’association des Amis du musée départemental Albert-Kahn a lancé en 2017 des Rencontres Photographiques destinées aux photographes se reconnaissant dans les valeurs d’ouverture au monde et de dialogue entre les cultures caractéristiques des collections images réunies au musée : « Les Archives de la Planète ».
À la suite des Rencontres Photographiques des 8 et 9 novembre 2019 à Boulogne-Billancourt, le jury présidé par Françoise Denoyelle et composé d’experts a souligné le très haut niveau de la sélection et avait  désigné 10 finalistes: les 3 lauréats, Aleksey Myakishev, Yulia Grigoryants  et Julie Franchet,  ainsi que, par ordre alphabétique, Mathias Benguigui, Lucie Boiron, Frédéric Froument, Tina Itkonen, Jeanne Tarris, Tilby Vattard, Marco Zorzanello.

Fondation des Treilles

Les trois lauréats 2019 du prix « Résidence pour la photographie » de  la Fondation des Treilles sont  Sylvie Hugues avec son projet El Pueblo, pour exorciser les démons du passé et proposer une œuvre « autonome » où l’intime devient universel; M’Hammed Kilito pour son projet La jeunesse marocaine qui porte sur des questions relatives à l’identité, la mémoire, la migration et le déterminisme social et Jean-François Spricigo pour apporter une représentation plus apaisante sur la nécessaire cohabitation entre l’Homme et l’animal, par la photographie et le texte, au travers de son projet Le Loup.
Créé en 2011, ce prix a vocation d’aider à la production d’oeuvres photographiques ayant pour thème le monde méditerranéen. Le jury était présidé par Laura Serani.

Le prix “Résidence pour la Photographie”