L’artiste visuel Arash Hanaei et le curateur Morad Montazami, premier duo lauréat du programme BMW ART MAKERS à Arles

« Hantologie suburbaine » est le titre de l’exposition préparée par les deux artistes lauréats de la première édition du programme BMW ART MAKERS  qui succède à 10 ans de Résidence BMW, à découvrir aux Rencontres d’Arles.

Pour la première édition du nouveau programme de mécénat dédié par BMW aux arts visuels et à l’image contemporaine, les artistes, Arash Hanai et son curateur Mourad Montazami proposent une immersion dans l’univers virtuel du métavers pour repenser notre rapport à l’architecture utopique des année 1970 et à la banlieue dans laquelle elle s’est installée.

L’installation sera composée d’images fixes, en mouvement et dématérialisées.  A l’heure de la capture d’images, du big data et autre guerres d’algorithmes, sa conception innovante plongera le spectateur dans une poésie et un univers visuel à l’heure de la capture d’images, du big data et autres algorithmes.

Elle questionne notre culture numérique en incluant des « fantômes » de l’architecture de banlieues des années 70 qui fait partie de notre inconscient mais que l’on ne regarde plus. Cette architecture, vouée à la destruction, s’efface progressivement de la mémoire suburbaine au profit d’une mémoire post- internet et propose de nouvelles modalités et « formes de vie ».

Le métavers revendique d’ailleurs une archéologie « augmentée » des formes du passé. Internet trouve ainsi dans la banlieue un double spéculatif, le miroir déformant de ses propres paysages standardisés, et la banlieue trouve dans l’internet une machine à remonter le temps, le prolongement inattendu, voire indéchiffrable, de ses utopies évanouies.

Arash Hanai
Né en 1978 à Téhéran, Iran. Vit et travaille à Paris, France.
Arash Hanaei a grandi et étudié à Téhéran. Il combine dans sa pratique plusieurs médiums et techniques.
Son travail s’est progressivement déplacé des pratiques documentaires vers les spéculations inter-médias et les stratégies post-internet.

 

Morad Montazami
Né en 1981 à Paris, France. Vit et travaille à Paris, France.
Morad Montazami est historien de l’art, éditeur et commissaire d’exposition.
Il a été en charge des projets « Moyen-Orient et Afrique du nord » à la Tate Modern de Londres, entre 2014 et 2019, et développe depuis la plateforme éditoriale et curatoriale Zamân Books & Curating, qui étudie et valorise les modernités arabes, africaines et asiatiques.

Le programme BMW ART MAKERS offre une bourse à un duo artiste curateur présentés ensemble, 10 000 euros à l’artiste et 8 000 euros au curateur, ainsi qu’un budget de recherche et de production  de 15 000 euros.

Le jury était, pour cette première édition, composé de Maryse Bataillard, responsable du mécénat BMW Group France, Florence Bourgeois, directrice de Paris Photo, Hervé Digne, collectionneur, Chantal Nedjib, fondatrice de l’image par l’image, Christoph Wiesner, directeur des Rencontres d’Arles, Léa Bismuth, commissaire d’exposition et critique d’art, Jérôme Poggi, galerie Jérôme Poggi et Nathalie Mamane Cohen, Vice-Présidente des amis du Centre Pompidou.

Maryse Bataillard,  responsable de la communication corporate et RSE de BMW Group France a commenté ainsi :  » L’homme et la machine, la créativité et l’innovation, l’accompagnement et l’engagement sont des valeurs fortes de BMW Group. Dans cette période imprévisible, ce nouveau programme de mécénat artistique sonne comme une évidence: ce duo artiste- curateur ouvre une conversation émotionnelle avec notre société et porte un regard alternatif à travers l’expérimentation.  »

Exposition au Cloître Saint-Trophime, Arles, du 4 juillet au 25 septembre 2022 puis à Paris Photo en novembre.

Contact presseMaud Prangey

Plus d’information sur le programme BMW ART MAKERS

et sur le programme BMW Art et Culture

l’image par l’image accompagne le programme photographique de BMW Group France 

Retrouver le festival Circulation(s) au Centquatre-Paris et dans les couloirs de la RATP

La direction artistique de Fetart et ses 10 commissaires indépendantes, spécialistes de la photographie émergente nous régale de nouveau . Cette 12ème édition de Circulation(s) présente le travail de 30 jeunes artistes de la nouvelle scène européenne avec de nombreuses découvertes. Un focus comme chaque année à une scène européenne, cette année c’est l’Arménie.Vous  partagez notre coup de coeur ?

Pour découvrir ces photographes c’est au CentQuatre et aussi dans 9 gares et stations du réseau de la RATP qui « invite  » le  festival de la jeune photographie européenne pour la seconde année consécutive et la cinquième fois de son histoire.

 

2016, Studio Portrait

Encounter
Silvia Rosi, avec ses autoportraits, explore les récits de migration et de diaspora pour interroger l’identité de ses parents issus du Togo avant de vivre en Italie.

 

© Lívia Melzi_Étude pour un monument Tupinambá_Maurits

Livia Melizi interroge la place des images dans la relation de pouvoir entre culture européenne et territoire brésilien. Un récit visuel sur les 11 derniers manteaux de la tribu Tupinamba.

 

© Karen Khachaturov

Le photographe et réalisateur arménien Karen Khatchaturov nous plonge dans ses oeuvres pop et surréalistes, avec  Self destruction.

 

© Michalina Kacperak_Soft spot

© Michalina Kacperak_Soft spot

 

Soft Spot
Dans ce lieu ambivalent, foyer autant que prison, le seul lieu sûr pour une enfant reste son imagination;  un très émouvant dispositif proposé par Michalina Kacperak et sa petite soeur.

 

© Ali Saltan_Araf

 Araf (les limbes) d’Ali Saltan: près d’1 million d’afghans réfugiés en Turquie se trouveraient dans l’Araf (les limbes), ce lieu où l’on attend d’être admis au Paradis.

 

© Louise Ernandez_Crimen

Avec le film « Obsession » Louise Ernandez réinterpréte les grands principes du roman photo en floutant peu à peu les codes. Un très beau travail de lumière.

Louise Ernandez

 

© Vaghinak Ghazaryan_Confused space

Primé au World Press et au Prix Lens Culture, Vaghinak Ghazaryan documente les traumatismes de la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en 2020.

 

Circulation(s) du au 2 avril au 29 mai
Centquatre -Paris
5 rue Curial 75019 Paris

www.festival-circulations.com

 

En toute subjectivité…coups de coeur en mars

02 | Mathieu Pernot, Beyrouth, 2020

 

Et si vous alliez vous promener dans Paris pour vous changer les idées quelques instants ?  Quelques propositions  d’images de campagne surprenantes de Roei Greenberg  et de portraits de paysannes de Alexis Vetterotti,  galerie Baudoin Lebon, de Paris vide la nuit en 2020 dans une ambiance cinématographique, galerie Clémentine de la Ferronière et de villes hélas détruites à la Fondation Henri Cartier Bresson où l’actualité nous rattrape comme elle a rattrapé Mathieu Pernot parti sur le traces de son histoire familiale.

Bonne promenade !

 

Hinterland- ©Roei Greenberg

 

Le Prix Camera Clara a attribué  son prix pour sa dixième édition à l’artiste israélien Roei Greenberg pour sa série de photographies de campagne anglaise.
Une mention spéciale a été donnée par le jury à Alexis Vettoretti pour la série de portraits Paysannes »effectués évidemment aussi à la chambre photographique, qui expose à la lumière ces femmes de paysans nées après-guerre.

En utilisant la chambre grand format argentique, le lauréat crée une perspective photographique à plusieurs niveaux, picturale et séduisante, mais qui cherche à perturber les modes traditionnels de représentation du paysage.
Le mieux à même de décrire son travail, Roei Greenberg dit :
« Se promener à la campagne est une pratique culturelle anglaise bien connue. Au-delà de son aspect récréatif, la marche est un acte politique, un parcours intérieur profond lié à mon contexte culturel : arpenter la terre, c’est la connaître, et donc suggérer une appartenance, un droit et une propriété… Depuis peu, je sillonne la campagne anglaise, je me familiarise avec la topographie de cette île pour mieux comprendre sa cartographie héritée des histoires impériales et coloniales.
En référence à l’École romantique, je m’approprie les règles visuelles du pittoresque, traditionnellement utilisées pour créer une illusion d’harmonie sociale et naturelle… La lumière spectaculaire et les conditions météorologiques tourmentées combinées à une attention chirurgicale du détail et aux interventions sur place provoquent des sentiments ambigus, entre séduction et détachement. Cette poétique attirante mais teintée d’ironie cherche à perturber les modes de représentation traditionnels dans un lieu où la propriété foncière et la hiérarchie sociale ont façonné la forme et la perception du paysage depuis des siècles ».

©Alexis Vettoretti

L’exposition est visible galerie Baudoin Lebon, 21 rue Chapon, 75003 Paris,  jusqu’au 26 mars 2022.
http://www.baudoin-lebon.com/fr/galerie/accueil/0/accueil

https://www.prixcameraclara.com

 

Rue de Provence, 9ème arrondissement
Paris, 1er mai 2020
©Frédéric Stucin

C’est à un dialogue croisé sur leur perception du pouvoir poétique de la Seine que nous convie la galerie Clémentine de la Feronnière avec Paris – La Seine, une installation originale de photographies de Frédéric Stucin  et de sculptures de l’artiste contemporain Enzo Mianes.
Frédéric Stucin nous plonge dans des atmosphères nocturnes énigmatiques créées de toutes pièces, dans un procédé proche de celui de la nuit américaine pour le cinéma. Il photographie en journée, toujours avant la tombée de la nuit, et dissimule dans le décor des éclairages qui donnent aux lieux qu’il visite l’apparence de studios photographiques ou de plateaux de tournage. Deux séries sont exposées, dans La Source, il propose de remonter le cours du fleuve et d’en explorer les alentours jusqu’à sa source quand dans le Décor, il capture les rues de la capitale vidée de ses habitants en 2020.
Représenté  par la galerie mor charpentier, l’artiste Enzo Mianes, collecte  des objets récupérés dans la Seine pour produire des sculptures

Galerie Clémentine de la Feronnière, 51 rue Saint Louis en l’ile, 75004 Paris jusqu’au 2 avril 2022.
http://www.galerieclementinedelaferonniere.fr

 

 

 

04 | Mathieu Pernot, Beyrouth, 2020

Lauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot présente à la Fondation Henri Cartier Bresson La ruine de sa demeure, une itinérance photographique morcelée entre le Liban, la Syrie et l’Irak. L’album de voyage de son grand-père, réalisé en 1926, en est le point de départ et vient dessiner l’itinéraire suivi de Beyrouth à Mossoul, entre les ruines des civilisations millénaires du Moyen-Orient et celles des tragédies de l’histoire récente. Dans une sensibilité proche du documentaire, Mathieu Pernot dévoile une oeuvre dialectique qui interroge la juxtaposition des récits de la grande histoire et ceux de son histoire familiale. Le commissariat artistique est assurée par Agnès Sire, directrice artistique de la Fondation HCB,. La Fondation d’entreprise Hermès est le mécène du Prix HCB. 

79 rue des Archives – 75003 Paris, jusqu’au 20 juin 2022
www.henricartierbresson.org/prix-hcb/le-prix/ 

 

 

Carte blanche à Julien Drach

still life polaroid 2018 Paris- julien drach

Julien Drach  a choisi la photographie comme média de prédilection, éclairant à travers ses prises de vue délicates la partie cachée et parfois même invisible des choses, des êtres, du réel. Ce passeur d’émotions aime les textures, les couleurs, les reliefs, les objets et  les villes; il fait vibrer leurs atmosphères et en fait des sujets de beauté et de poésie.
En ce début d’année, l’image par l’image sensible depuis plusieurs années à son univers, vous souhaite une très belle années avec les fleurs de Julien Drach.

Julien Drach a répondu aux questions de l’image par l’image

La photographie est -elle une vocation?
Elevé dans le milieu du cinéma, j’ai d’abord été de l’autre côté de la caméra, en étant comédien pendant une dizaine d’années, puis réalisateur de court métrages, avant d’être happé par la photographie. Un séjour napolitain a permis l’exposition d’une première série inspirée du néoréalisme italien.

Comment choisissez-vous vos thèmes photographiques?
Les thèmes me choisissent plus que je ne les choisis. Le sujet me dépasse.

Quelle est votre relation avec la commande photographique ?
Il n’y a pas de frontière pour moi entre un travail de commande et mon travail personnel. Je me plonge dans tous ces projets avec la même sensibilité esthétique que poétique .
ll y a une évidence à réaliser une image. Elle ne m’appartient plus.

Quelle est votre actualité?
J’ai  exposé à Paris, fin 2021 à la galerie Tourrette, la série Non finito, une série de polaroids de statues, initiée à l’automne 2018 pendant ma résidence d’artistes à la Villa Medicis.
Mon actualité est à Londres. Sotheby’s expose en effet en janvier Roma qui accompagne la vente aux enchères « Stone » consacré aux  pierres. J’ai également commencé cette série pendant la résidence de 2018 à la Villa Medicis et l’ai poursuivie jusqu’à maintenant.

Julien Drach by Stefano Paradiso

Né à Paris en 1973, l’artiste a été élevé sur un plateau de cinéma et a débuté sa carrière en tant que comédien.
 Son premier court métrage, en tant que réalisateur, «A Way», tourné en 2011, est sélectionné dans plusieurs festivals aux Etats-Unis, à New York et Los Angeles. Passionné par l’image et la lumière, Julien Drach photographie en parallèle de ses tournages. Tout en menant un travail photographique personnel, il répond à des commandes.

Sa série « Néoréalisme, de Naples à Mogador  » est sélectionnée par la Maison Européenne de la Photographie pour le Mois de la Photo en 2014 et exposée à la galerie Ymer & Malta, Paris.
La monographie «Des chantiers et des hommes» commandée par le Groupe Bouygues a fait l’objet d’une exposition à Paris et d’un livre en 2017.
Il enchaîne alors une résidence d’artiste de plusieurs semaines à la Villa Medicis à Rome en 2018 qui donnera lieu à plusieurs séries dont Roma et Non finito. La série de polaroids Still Life  a été exposée à Paris  à la librairie Galignani en 2019 et Galerie Arcturus en 2020.
La Galerie Pierre Passebon l’a exposé au salon PAD Monaco en 2019.
La Maison LVMH l’a choisi avec 200 autres artistes internationaux pour célébrer en 2021 le bicentenaire de la naissance de Louis Vuitton avec l’exposition d’une oeuvre dans le projet Louis 200.
Tout en continuant à collaborer pour la presse magazine, il répond à des commandes de portraits ou des natures mortes pour des maisons de luxe ou pour l’industrie.
Ses oeuvres se trouvent également dans de nombreuses collections privées.

https://www.juliendrach.com

 

« The Pigment Change » par Almudena Romero, Résidence BMW, à Paris Photo

BMW Group France présente l’exposition personnelle d’Almudena Romero à Paris Photo, au Grand Palais Ephémère, du 11 au 14 novembre 2021.
Avec sa série  The Pigment  Change, Almudena Romeo s’interroge  sur le rôle de l’artiste dans le cadre de la crise environnementale, en utilisant des procédés photographiques qui se produisent sur les plantes, pour créer des œuvres d’art photographiques qui renvoient à une esthétique de la fragilité, et de la disparition.Alors que ces photographies végétales grandissent, se développent, se fossilisent ou disparaissent, Almudena Romero explore des interrogations sur la maternité, la production, la durabilité, et la photographie à travers ses travaux imprimés sur des feuilles des plantes et des graines de cresson.
Son travail fait écho à la vision du BMW Group de l’innovation au service d’un avenir plus durable et de la production respectueuse de l’environnement et de ses ressources.

Dixième lauréate de la Résidence BMW, Almudena Romero est sélectionnée par Elles x Paris Photo, parcours dédié aux femmes photographes.

Nathalie Herschdorfer, historienne de l’art spécialisée dans la photographie et directrice du musée du Locle, en Suisse a sélectionné Almudena Romero  parmi les propositions des galeries, datant de 1851 à 2021pour le parcours Elles x Paris Photo. Paris Photo poursuit son engagement en faveur des femmes photographes avec Elles x Paris Photo, un programme initié en 2018 en partenariat avec le ministère de la Culture pour promouvoir la visibilité des femmes artistes et leur contribution à l’histoire de la photographie.
Le parcours valorise notamment des artistes actives aujourd’hui qui explorent des thématiques contemporaines, comme Almudena Romero, qui porte un regard sur la photographie écologique et les grands enjeux de société.
Plus d’informations sur https://ellesxparisphoto.com/s.

« The Pigment Change » fait l’objet d’une publication co-éditée par BMW Group France et les éditions de l’air, des livres.
Un choix éditorial original accompagne la dimension de recherche et d’expérimentation de la Résidence BMW.
Cette édition –  Éditions de l’air, des livres – BMW Art & Culture- se compose d’un ensemble de trois cahiers reliés de format différent, insérés dans une bague, de couleurs distinctes, bleu, rouge et vert rendant hommage au RVB de l’imprimerie et aux recherches d’Almudena Romero.
Le premier cahier est une introduction, préfacée par Vincent Salimon, président du directoire de BMW Group France, et s’ouvre sur un texte de François Cheval, directeur artistique de la Résidence BMW. Le second représente le cahier de recherches de la lauréate. Le troisième montre les œuvres réalisées durant la Résidence.
Le caractère typographique Faune, par Sandrine Nugue dans le cadre d’un appel à candidatures du Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en partenariat avec le groupe Imprimerie Nationale, a été utilisé pour les titres.

Un nouveau programme de mécénat pour 2022, le BMW ART MAKERS. Almudena Romero est la dernière lauréate du programme de mécénat culturel de BMW Group France sous forme de résidence. En effet, après vingt belles années de soutien à la photographie et dix ans de Résidence BMW, BMW Group France renforce ses convictions en matière d’accompagnement artistique et réinvente son modèle dédié à la création émergente dans le domaine des arts visuels et de l’image contemporaine.

Les prochaines expositions de BMW Group France seront issues du nouveau programme BMW ART MAKERS qui accompagnera et soutiendra un projet de création artistique et sa mise en espace, proposés par un duo artiste-curateur ou curatrice dans les arts visuels.
L’appel à candidatures pour la première édition est ouvert jusqu’au 15 décembre 2021 sur www.bmw-art-makers.plateformecandidature.com/.
Plus d’informations sur www.instagram.com/bmwgroupculture_fr

 BMW est partenaire officiel de Paris Photo depuis 2003, soutient le programme VIP et met à disposition une flotte de voitures électrifiées pour le transport des invités, des artistes et commissaires d’exposition.

l’image par l’image accompagne le programme photographique de BMW Group France