Léa Habourdin et Thibault Brunet, lauréats de la 5e Carte blanche PMU exposés au BAL du 14 au 25 janvier 2015

 

© Léa Habourdin & Thibault Brunet / Carte blanche PMU

© Léa Habourdin & Thibault Brunet / Carte blanche PMU

Pour sa 5e édition, le PMU a donné carte blanche à deux jeunes photographes sélectionnés par un jury prestigieux*.
Le travail de Léa Habourdin et Thibault Brunet, intitulé « Les Immobiles », sera présenté au BAL du 14 au 25 janvier 2015. 
La Carte blanche PMU offre chaque année la possibilité à de jeunes artistes d’exprimer leur vision et leur talent sur un univers qui leur est généralement méconnu et souvent stéréotypé, celui du jeu.
Après Malik Nejmi, Mohamed Bourouissa, Olivier Cablat et Kourtney Roy,  ce pari est à nouveau gagné avec Léa Habourdin et Thibault Brunet. Ils ont choisi de travailler en plaçant différents écrans entre eux et leurs sujets (imagerie 3D, pièges photographiques, consoles vidéos…). Leur approche aboutit à des images à la fois abstraites et familières, transformant un travail d’apparence documentaire en un voyage métaphorique et poétique. Ils révèlent ainsi la force du lien social qui peut unir des individus autour d’une même passion.

Pour Benoît Cornu, Directeur de la Communication du PMU, « La Carte blanche PMU 2014 de Léa Habourdin et Thibault Brunet propose un regard singulier et bienveillant sur l’univers des PMU et leur dimension sociale, en nous livrant une vision originale des parieurs. Conçue avec Le BAL, elle a réuni un jury de grands noms du monde de l’art. Leur regard exigeant nous permet d’affirmer un peu plus notre engagement dans la photographie et la création contemporaine.»

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Comme pour les éditions précédentes, le travail de Léa Habourdin et Thibault Brunet fait l’objet d’un ouvrage qui paraîtra aux éditions Filigranes en janvier 2015.

 

* Paula Aisemberg, Directrice de la Maison Rouge, Jacqueline d’Amécourt, Présidente du Comité d’honneur du IACCCA (International Association of Corporate Collections of Contemporary Art), Valérie Belin, artiste, Clément Chéroux, Conservateur au Centre Pompidou – Chef du cabinet de photographie, Diane Dufour, Directrice du BAL, Nicolas Ferrand, collectionneur, Fondateur du Quotidien de l’Art, Malik Nejmi, photographe, lauréat Carte blanche PMU 2010, Benoît Cornu, Directeur de la communication du PMU, Philippe Germond, Président Directeur Général du PMU

L’image par l’image conseille le PMU

Mazaccio & Drowilal, lauréats de la Résidence BMW à Paris Photo

Wild Style - Wild Wild WestBMW Art & Culture présente “Wild Style”, une exposition de Mazaccio & Drowilal, lauréats 2013 de la Résidence BMW

Le Grand Palais accueillera les photographies de Mazaccio & Drowilal troisièmes lauréats de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce. Partenaire de Paris Photo depuis 12 ans et convaincu de l’affinité entre la marque et la foire, BMW Group s’engage cette année en tant que Partenaire Officiel.

L’exposition “Wild Style” est le fruit du travail réalisé par le duo d’artistes Mazaccio & Drowilal pendant les trois mois de leur résidence au musée Nicéphore Niépce. Ils ont mené à bien une étude sur l’animal et sa représentation contemporaine. Leurs images teintées d’humour montrent que la représentation de l’animal et sa prolifération sur des supports variés parlent autant de notre rapport aux objets de consommation que de notre rapport au sauvage.

couv Mazaccio&Drowilal BDL’exposition est accompagnée d’un livre édité par les éditions Trocadéro dans la collection BMW Art & Culture.

Mazaccio & Drowilal dédicaceront leur livre sur l’espace BMW le samedi 15 novembre à 14h30. Ils seront accompagnés des deux premières lauréates de la Résidence BMW, Alexandra Catiere et Marion Gronier qui signeront également leurs ouvrages respectifs.

Une vidéo réalisée par François Goizé sur les coulisses de la Résidence sera également présentée.

BMW Art et Culture présente également, sur son espace, les premières images réalisées par la lauréate actuellement en résidence, Natasha Caruana, ainsi que les nouveaux travaux d’Alexandra Catiere et de Marion Gronier.

La Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce, une « carte blanche » à la création photographique contemporaine. Ce mécénat s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociale et culturelle engagée par BMW pour soutenir la création dans sa plus libre expression, préalable indispensable à l’émergence de nouvelles formes artistiques ou d’innovation dans l’entreprise.
La Résidence d’un jeune artiste photographe à Chalon-sur-Saône est issue d’une collaboration initiée en 2011 entre BMW Group France et le musée Nicéphore Niépce, avec le souhait commun de développer les pratiques photographiques contemporaines.
Un lauréat est choisi chaque année au mois de mai, après appel à candidatures, par un jury composé aux cotés de BMW, du conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce, des directeurs de Paris Photo et des Rencontres d’Arles, et de personnalités qualifiées du monde de la photo.
BMW souhaite favoriser l’émergence de points de vue, de thèmes et de techniques éclectiques, reflet de la diversité et de la richesse de la création contemporaine.
Au travers de cette carte blanche, les personnalités des lauréats des Résidences BMW exposés cette année à Paris Photo s’expriment sans entraves pour donner naissance à des oeuvres très personnelles.
Les oeuvres produites en Résidence sont présentées à Paris Photo et aux Rencontres d’Arles et font l’objet de l’édition d’un livre aux éditions Trocadéro et d’une vidéo réalisée par François Goizé, montrant les coulisses de la création.

Serge Naudin, Président du Directoire de BMW France, commente cet engagement : « C’est dans la diversité des parcours et des projets que résident l’essence et la richesse même du mécénat et de la Résidence BMW. Tout comme les artistes, nous nous attachons au quotidien, dans l’exercice de notre activité, à demeurer des pionniers pour toujours savoir innover et rendre l’impossible possible. »

Ce soutien à la photographie s’intègre à la politique culturelle menée depuis plus de 40 ans par le Groupe à l’échelle internationale. BMW soutient en effet plus de 100 projets culturels variés dans le monde entier, dans l’art moderne et contemporain, le jazz et la musique classique, ainsi que l’architecture et le design.

Informations pratiques
Exposition
« Wild Style » par Mazaccio & Drowilal, lauréats 2013 de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce, Paris Photo au Grand Palais, Espace BMW du 13 au 16 novembre 2014

Séance de dédicace des livres des photographes lauréats de la Résidence BMW coédités avec les Editions Trocadéro, le 15 novembre à 14h30, espace BMW
Une signature de livres de Mazaccio & Drowilal est également  prévue chez Colette le vendredi 13 novembre à 17h.

Le prochain appel à candidatures pour la Résidence 2015 sera ouvert sur les sites bmw.fr, www.museeniepce.com et chantal-nedjib.com au mois de janvier 2015

Contacts :
maryse.bataillard@bmw.fr
Communication.NIEPCE@chalonsursaone.fr
cnedjib@chantalnedjibconseil.com

http://www.welivehere.eu/index.php?t=1

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Joel Meyerowitz présente Immersion à La Piscine

Joel MeyerowitzThe Elements: Air/Water 07, 2006 © Joel Meyerowitz

La Piscine, musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix, et la Fondation Swiss Life présentent l’exposition Immersion et Visions, du photographe américain Joel Meyerowitz du 8 novembre 2014  au 8 février 2015. Continuer la lecture

LA RATP invite Garry Winogrand

New York World’s Fair 1964 Garry Winogrand Tirage gélatino-argentique. San Francisco Museum of Modern Art, gift of Dr. L. F. Peede, Jr. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco. Photo : Don Ross

Partenaire du Jeu de Paume, la RATP accompagne la rétrospective photographique «Garry Winogrand» par l’exposition « La RATP invite Garry Winogrand  » dans 16 stations et gares de son réseau, du 14 octobre 2014 au 8 février 2015.

Chroniqueur de l’Amérique de l’après-guerre, Winogrand est encore mal connu, tant il a laissé de travail à accomplir au moment de sa mort prématurée . Il est cependant sans conteste l ’un des maîtres de la photographie de rue américaine, au même titre que Walker Evans, Robert Frank, Lee Friedlander ou William Klein.

 

Los Angeles 1980–1983 Garry Winogrand Épreuve gélatino-argentique. Garry Winogrand Archive, Center for Creative Photography, The University of Arizona. © The Estate of Garry Winogrand, courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco

Célèbre pour ses photographies de New York et de la vie aux États-Unis depuis les années 1950 jusqu’au début de la décennie 1980, Winogrand cherche à « découvrir à quoi ressemblent les choses une fois photographiées ». Organisée conjointement par le SFMOMA et la National Gallery of Art de Washington, l’exposition « Garry Winogrand » réunit les images les plus emblématiques de l’artiste et des tirages inédits puisés dans les archives, en grande partie inexplorées jusqu’ici, de la fin de sa vie afin d’offrir une vue d’ensemble rigoureuse de son parcours et, pour la première fois, d’embrasser la totalité de sa carrière.

 

 

 

La RATP offre ainsi un véritable complément au parcours proposé par le Jeu de Paume dans sa rétrospective, en présentant 26 photographies de Garry Winogrand, dont certaines inédites. Reproduites plusieurs fois sur les réseaux, ce sont ainsi près de 300 images que les voyageurs peuvent découvrir pendant leur trajet.

En exposant ces photographies de rue dans ses espaces de transports,  la RATP invite le public à regarder la Ville autrement et à la découvrir dans toute sa richesse et sa diversité.

Les photographies sont exposées suivant deux types de dispositifs :

Du 14 au 27 octobre 2014, les images s’y déploient sous deux formats, 4×3 mètres sur les quais, et 2×1,50 mètres,  dans les couloirs des stations en occupant les cadres publicitaires, – stations Cité (ligne 4), Concorde (couloir de correspondance entre les lignes 1 et 8), Gare Montparnasse (ligne 13), Gare Saint-Lazare (ligne 12), Gare de Lyon (ligne 1), Gare de l’Est (ligne 5), Gare du Nord (ligne 4), Gare d’Austerlitz (ligne 5), Saint-Augustin (ligne 9)

Du 14 octobre 2014 au 8 février 2015, dans des espaces dorénavant toujours dédiés à la photographie;  les formats bénéficient d’une scénographie spécifique et de plus grande envergure (impression sur bâches grands formats, accrochage en hauteur, aux stations Bir Hakeim (ligne 6), Hôtel de Ville (ligne 1), La Chapelle (ligne 2), Jaurès (sous le viaduc ligne 2), Saint-Denis Porte de Paris (ligne 13), Saint-Michel (ligne 4), et à la gare Luxembourg (RER B)

 

 

 

« La RATP invite… », initiative lancée en octobre 2013, est devenue un rendez-vous régulier illustrant le nouveau souffle que l’entreprise a donné à sa politique culturelle à travers la photographie. L’entreprise s’est engagée à inviter régulièrement des photographes – des jeunes talents ou des artistes de renom – et mettre ainsi à l’honneur leur travail en investissant massivement les espaces de transport.
Grâce à la photographie, art de proximité et forme d’expression artistique accessible au plus grand nombre, la RATP souhaite renforcer ses échanges avec ses publics, en donnant une plus grande envergure à la politique d’animation et d’aménagement de ses espaces.
Tout au long de l’année, la RATP organise sur ses réseaux des animations, culturelles et sportives. Elle offre ainsi à ses voyageurs des moments de détente, de surprises, de découvertes et d’échanges… concrétisant ainsi son ambition de faire « Aimer la Ville » au plus grand nombre.

La rétrospective au Jeu de Paume bénéficie du mécénat de Neuflize Vie et de la Manufacture Jaeger-LeCoultre. Elle est organisée par le San Francisco Museum of Modern Art et la National Gallery of Art, Washington.

Contacts :
servicedepresse@ratp.fr

laurencegillion@jeudepaume.org

l’image par l’image conseille la RATP

 

 

Carte blanche à Maud Bernos

Bertrand de Broc, Sainte- Marine 2013
©Maud Bernos

Maud Bernos est une passionnée et elle aime les gens. Photographe free-lance, autodidacte, sans amarres, sans cesse en voyage et en mouvement, Maud Bernos est surtout attachée à la liberté. Ses images sont liées à sa vie, elle veut refléter l’âme des gens qu’elle rencontre et fixe avec son objectif.

Des reportages aériens sur de jeunes sportifs, des portraits sans artifices, des paysages nocturnes suspendus et silencieux : quel que soit le propos, Maud voyage avec ses sujets. Elle joue avec le temps, les vitesses, le rythme. Dans son travail, le personnel et le professionnel s’entremêlent. Chaque image fait partie d’un « tout ».

Cette jeune photographe qui se présente comme une «douce rêveuse »  est une battante déterminée. Elle a réussi à convaincre dix huit des vingt marins du Vendée Globe, ces « héros modernes » de nous montrer leurs visages de « durs rêveurs » et ne désespère pas d’attirer les deux autres.  L’image par l’image a été touchée par ces portraits très émouvants et par le regard bienveillant qu’elle porte sur eux.

 

 

Nul doute que vous allez avoir envie de voir la série Blue eyes dont sont tirées ces image, en entier. Souhaitons- lui de pouvoir éditer le livre dont elle rêve et de monter l’exposition de ces portraits, avant de repartir suivre d’autres figures mythiques sur les mers.

Maud Bernos a répondu aux questions de l’image par l’image :

Comment choisissez vous vos thèmes photographiques, vos sujets ?

Mes émotions et mes états d’âme sont mes guides principaux. Mes images reflètent ce que je vis profondément, c’est une façon de m’exprimer. Je me lance des défis comme celui qui m’a conduit à faire chaque jour une photo pendant trois mois et de les légender, et de constater qu’elles étaient toutes prises de nuit en extérieur. J’ai aussi besoin d’une dimension ludique quand je travaille avec des sujets, comme pour la série sur l’amitié débutée en 2007 ou celle pour laquelle j’ai demandé à toutes les personnes qui m’entouraient de porter une perruque blonde afin de traduire leurs réactions à leur nouveau visage. Ces images restent encore dans mon espace personnel, j’en ai montré certaines mais elles n’ont été ni publiées, ni exposées.

Quelle relation voyez-vous  entre les marques et la photographie ?

La photographie est plus que primordiale pour les grandes Marques, elle est hyper puissante.  Il me semble fou de constater à quel point nous pouvons nous sentir proches de Marques que nous n’avons approchées que par les images de leurs campagnes de publicité. Des Marques telles que celles de Louis Vuitton ou Marc Jacobs pour rester dans le domaine du luxe et de la mode sont intimement associées à la photographie et plus encore à certains photographes comme Annie Leibovitz et Jurgen Teller qui ont donné une couleur et un style très spécifique à leurs univers.

Seriez-vous prêt à travailler pour des marques sous forme d’une commande et quel serait alors votre enjeu ?

J’adorerai ! Quelle jouissance ce serait pour moi d’être guidée par une Marque et d’avoir des codes à respecter. Cela peut sembler étrange à certains artistes qui ne rêvent que de liberté, moi je ressens aujourd’hui un immense besoin d’être épaulée. Je serai très amusée d’avoir à répondre à un cahier des charges et de ne plus être seule face à mes sujets  Et puis quel rêve de participer à la représentation d’une Marque et d’y être associée .

Maud Bernos
© Catherine Foussat

 

A Après une enfance passée entre Avignon, Dakar, Alger, Lyon, Aix en Provence puis Barcelone, Maud Bernos pose son sac à Paris, mais n’arrête pas de bouger pour autant. À 39 ans elle a eu 40 adresses.

Formée à l’IUT métiers du livre, elle évolue dans le milieu de l’édition et se lance plus tard dans la photo. Elle fait ses premières séances au Studio Le Petit Oiseau Va Sortir à Paris puis devient l’assistante de différents photographes tels que Claude Gassian, Julien Oppenheim et Véronique Vial. Elle consolide régulièrement sa formation par des workshops avec entre autres les photographes Antoine d’Agata et Todd Hido.

Maud se forme dans les contrastes : des librairies au Festival de Cannes …du monde de la nuit aux portraits de personnalités, son parcours se construit dans la diversité.

Elle obtient le coup de Coeur de la Bourse du Talent dans la catégorie « Portrait » avec sa série Désamour. En 2014, lauréate du prix SFR Jeunes Talents, elle est exposée aux Rencontres Photographiques d’Arles avec sa série BLUE EYES, Portraits de Navigateurs. Cette série sera visible du 10 septembre  au 2 novembre, Gare Saint Sauveur à Lille 3000,  puis au Festival Barrobjectif à Barro,  du 20 septembre au 28 septembre et ensuite à Paris, Galerie One Step  du 24 novembre au 30 novembre 2014.

Maud travaille avec différents supports : presse (Télérama, Le Monde, Le journal du Rugby, Les Inrockuptibles), maisons de disque (EMI, Sony), production cinématographique (SND/M6),  fondations (Peace & Sport), marques (De Bonne Facture)

www.maudbernos.com