Matthieu Ricard et Oliviero Toscani dans les concessions BMW

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BMW France lance le BMW Pop-up Photo Tour, un concept inédit et ambitieux inspiré par les tournées de concerts, créé pour le réseau de concessions BMW, transformées en galeries éphémères.

Inspiré par les tournées de concerts, le BMW Pop-Up Photo Tour a pour vocation de diffuser en région la photographie contemporaine, grâce à des expositions itinérantes  expositions d’artistes majeurs.

Les artistes Matthieu Ricard et Oliviero Toscani sont les premiers à présenter leur travail autour d’une exposition d’une trentaine de tirages photographiques, signés et numérotés. La présentation par les artistes se conclut par la vente des œuvres d’art exposées.

Matthieu Ricard expose« Un demi-siècle en Himalaya »

Moine tibétain, Inde, 2015 - Matthieu RICARD

Moine tibétain, Inde, 2015 – Matthieu RICARD

La première exposition  s’est tenue jusqu’au 3 juin 2017 dans l’écrin parisien de BMW, le Brand Store BMW George V à Paris.
Cette exposition fera ensuite escale à Avignon dans la concession BMW Foch Automobiles du 17 juin au 15 juillet 2017
Matthieu Ricard viendra présenter ses images lors du vernissage le 17 juin prochain

Monastère tibétain, Népal, 2009 - Matthieu RICARD

Monastère tibétain, Népal, 2009 – Matthieu RICARD

Moine bouddhiste, humanitaire, auteur et photographe, Matthieu Ricard présente son travail dans les régions himalayennes. L’exposition-vente se fait au profit de l’association Karuna-Shechen, qui met en œuvre des projets humanitaires pour les populations défavorisées d’Inde, du Népal et du Tibet.

 

Oliviero Toscani présente, quant à lui, dans les concessions de  Toulouse et Dijon, les images les plus emblématiques de sa carrière photographique qui ont marqué la mode et la publicité.

Oliviero TOSCANI-Toscani

Oliviero TOSCANI-Toscani

« Etre créatif signifie avancer sans garde-fou, faire le contraire de ce que le système attend de vous ; être créatif signifie oser ce que personne n’a encore jamais fait, construire à partir de rien quelque chose qui pourrait avoir énormément de valeur. » explique-t-il.
La concession BMW Pelras à Toulouse marque la première date de cette exposition, le 14 septembre prochain. La concession BMW Savy à Dijon accueillera cette exposition le 12 octobre 2017.

EYES-Oliviero Toscani

EYES-Oliviero Toscani

Vincent Salimon, Président du Directoire BMW France commente : « BMW fidèle à sa tradition d’innovation créée la surprise en installant la photographie dans ses concessions automobiles transformées pour l’occasion en galeries éphémères. Je me réjouis que le réseau BMW propose ainsi un évènement prestigieux, aux amateurs de photographie et à ses clients passionnés par le design et l’innovation ».

Le BMW Pop-up Photo Tour en France, en dates :

 Matthieu Ricard
– Brand Store BMW George V du 1er mars au 3 juin
38 avenue George V, Paris 8ème
– Concession BMW Foch Automobiles à Avignon du 17 juin au 14 juillet
125 Avenue Charles Valente, 84000 Avignon

Oliviero Toscani
– Concession BMW Pelras à Toulouse Jeudi 14 septembre
145, rue Nicolas Vauquelin, 31100 Toulouse
– Concession BMW Savy Dijon 12 octobre
18 Rue Antoine Becquerel, 21300 Chenôve

Ce concept inédit a été créé pour le réseau de concessions BMW, en partenariat avec l’ADAP (Association de diffusion de l’art photographique) présidée par Pierre Cornette de Saint-Cyr.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la politique de mécénat photographique initiée par BMW France à travers la Résidence BMW dédiée à la photographie émergente et ses partenariats avec Paris Photo et les Rencontres d’Arles. 

A propos de Matthieu Ricard

Matthieu Ricard est né en 1946, fils du philosophe Jean-François Revel et de l’artiste peintre Yahne Le Toumelin. Il voyage en Inde pour la première fois en 1967, où il rencontre de remarquables maîtres spirituels tibétains. Il décide de s’établir dans l’Himalaya en 1972, étudiant et pratiquant le bouddhisme. Il est l’interprète français du Dalaï-Lama depuis 1989.

Il photographie depuis plus de quarante ans les maîtres spirituels, la vie dans les monastères, l’art et les paysages du Tibet, du Bhoutan et du Népal et est l’auteur de plusieurs livres de photographies. Ses photographies ont été publiées dans de nombreuses parutions (National Geographic, Figaro Magazine, Animan, etc.) et exposées dans un grand nombre de galeries et musées dans le monde, notamment à Visa pour l’Image (Perpignan), Aperture Gallery et Rubin Museum of Art à New York, au Forum des Halles et à la Galerie « Voleurs d’images » à Paris, à Hong Kong, Winterthur, Stockholm.

A propos de Oliviero Toscani

Né en 1942 à Milan en Italie, il est le fils du premier photoreporter du quotidien milanais Corriere della Sera. Après avoir obtenu son diplôme à la Haute Ecole d’Art de Zurich en 1965, où il a étudié la photographie et le design, il rejoint des prestigieuses marques de luxe et voit ses clichés figurer dans d‘illustres parutions internationales (Elle, GQ, Harper’s Bazaar, Vogue).

Sa collaboration avec United Colors of Benetton de 1982 à 2000 fera de lui un artiste mondialement connu. Impossible de se remémorer les années 90 sans faire allusion à ces campagnes de communication controversées où le vêtement s’efface entièrement derrière un message politique. Le travail d’Oliviero Toscani a été exposé à la Biennale de Venise, la Triennale de Milan, aux musées d’art moderne de Mexico, Helsinki, Rome, Lausanne, Francfort et São Paulo.

BMW, Mécène engagé dans la création photographique contemporaine

Oser créer, oser innover est depuis toujours dans les gênes de BMW.
Depuis près de 50 ans, BMW Group soutient plus de 100 projets de création contemporaine à travers le monde, contribuant ainsi à la diffusion de la connaissance et des arts.
Depuis 2003, BMW France soutient la photographie, en cohérence avec son activité fondamentalement basée sur l’innovation, l’esthétique et le plaisir de conduire.
Cet engagement s’est d’abord concrétisé aux côtés de Paris Photo dans le Prix BMW – Paris Photo.
Décerné pendant 8 ans, ce prix est devenu une référence internationale primant le travail d’artistes présenté par les galeries et contribuant au renouvellement du langage photographique. BMW est partenaire de Paris Photo depuis cette date et en est aujourd’hui partenaire officiel. Il s’est poursuivi avec les Rencontres d’Arles, dont BMW est partenaire depuis huit ans.
Cet engagement s’est renforcé en 2011, avec la mise en place de la Résidence BMW. Basée sur l’expérimentation, la recherche de nouveaux modes d’expression et de nouvelles voies photographiques, cette résidence offre un soutien pérenne et la construction d’un lien durable entre les lauréats et BMW Art & Culture. Elle constitue une véritable aventure humaine autour de valeurs communes partagées sous forme d’une carte blanche donnée chaque année à un lauréat, choisi par un jury de personnalités du monde de la photographie.

Menée pendant 6 ans au musée Nicéphore Niépce à Chalon sur Saône, elle a permis la rencontre entre un photographe et un lieu chargé de l’histoire de la photographie, au milieu des collections historiques, accompagné par François Cheval, conservateur en chef ainsi que les équipes du musée.
En 2017, BMW donne une nouvelle direction à la Résidence pour que les prochains lauréats bénéficient d’un environnement entièrement tourné vers l’innovation, l’expérimentation, la transmission et les nouvelles technologies, avec un nouveau partenariat avec Gobelins, l’école de l’image, à Paris. François Cheval en est le directeur artistique.

Contacts
maryse.bataillard@bmw.fr
mprangey@gmail.com
cnedjib@chantalnedjibconseil.com

l’image par l’image conseille BMW

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coup de coeur de mai

 

MAQUETTE LIVRE Affaires privées - copie

Affaires privées de Thierry Bouët
Une exposition hélas trop courte, à la Mairie du 1er arrondissement. Heureusement restent le livre et ses images en reflets d’annonces de vente. Editions Xavier Barral.

Un humour de situations servi par une grande maîtrise de la photographie. Jamais grinçant, toujours incongru ; les images sont toutes légendées de petites histoires qui expliquent pourquoi les objets insolites présentées sont à vendre sur Le Bon coin. La mise en scène et les légendes rendent les images irrésistibles.

 

BOTTES

Bottes d’équitation italiennes

« 200 € • Paris • Je vends mes bottes de fabrication italienne. Modèle unique taille 41 en très bon état. Très confortables, cuir ultra souple. Elles sont très élégantes, parfaites pour les concours. Hauteur 42 cm, tour de mollet 37 cm. Je les ai achetées 500 € à un bottier italien.

« Antoine est étudiant et monte presque tous les jours dans un haras aux portes de Paris. Très à cheval sur l’allure et l’équipement, il commande des bottes sur mesure à un chausseur italien. Lorsqu’il les reçoit, elles se révèlent trop grandes. Il les fait reprendre par un cordonnier parisien mais rien n’y fait. Il espère les revendre et mesure la difficulté à trouver le bon pied. »

CHALOUPE

« Bateau à vapeur type chaloupe

12 000 € • Andrésy • Bateau à vapeur de 4,8 m sur 1,7 m équipé d’un moteur bicylindre basse et haute pression d’une chaudière neuve de moins de 25 l. Le tout sur une remorque freinée de 900 kg.

« Lulu a acheté cette chaloupe d’origine anglaise il y a deux ans. Elle lui a coûté douze mille euros. Mécanicien général, Lucien a remis la chaudière en état. Il fait désormais partie du cercle fermé des vaporistes. Il n’a jamais mis son canot à l’eau, alors que sa maison est à deux cents mètres du confluent de la Seine et de l’Oise. Il le vend pour aider ses enfants auxquels il donne tout depuis toujours.  »

 

yuancoul038 (1) Léonard Bourgois Beaulieu

Les Polaroids transformés issues de la série « Ma mère est moi » illustrent la rencontre avec un des premiers modèles de Léonard Bourgois Beaulieu en 2008.
Yuan, en perdant sa mère un an après décida de porter une partie de ses vêtements, coiffure et maquillage. En 2013 l’artiste le reprend en photo pour témoigner de ce changement décomplexé.

Une image de la série est exposée dans l’exposition collective Melancholia curatée par Adèle Jancovici avec des artistes aussi imposants que John Baldessari, Jeff Wall et Sarah Moon.
Melancholia- éditions DILECTA- 49 rue Notre-Dame de Nazareth 75003 paris  jusqu’au 14 juin

Découverte de l’artiste, influencé par le théâtre et le cinéma,  grâce à  Innocente, revue d’art contemporain trimestrielle réalisée par des artistes liés à la photographie plasticienne. Editions Prude

 

 

 

 

 

Coups de coeur de printemps

Au gré de nos promenades, de nos envies et des expositions proposées par le Mois de la Photo du Grand Paris , une sélection de coups de coeur parmi artistes, galeries et lieux pour :

Voyager en Europe

©-Costa-ManosMagnum-Photos

©-Costa-ManosMagnum-Photos

Les portraits des séries « Les Français » d’Henri Cartier-Bresson, « Les Anglais » de Martin Parr, « Les Grecs » de Constantine Manos et « Les Italiens » de Bruno Barbey,  présentés avec de rares tirages d’époque.

« Portrait d’Europe, 1960-80 » – Galerie Magnum Photos jusqu’au 31 mai 

 

SOFIA-BULGARIE

Sofia, Bulgarie 
© European Puzzle – Jean-Christophe Béchet

1300 images prises pendant 25 ans de sa vie d’auteur de Jean- Christophe Béchet .
Un tourbillon de pièces hétéroclites qui raconte le monde contemporain dans le livre European Puzzle- l exposition  était à la Maison Robert Doisneau à Gentilly

 

Gravir l’ Olympe »

Alexis Cordesse

©Alexis Cordesse

« Après m’y être longtemps confronté, j’avais soudain décidé de fuir la violence du monde et de gravir une montagne » nous dit Alexis Cordesse.
 
 L’exposition était Maison des Arts de Malakoff, avec le soutien de la FNAGP (Fondation Nationale des Arts Graphiques et  Plastiques)          

 

Aller au cinéma

Isabelle Huppert ©Yann Rabanier

Isabelle Huppert ©Yann Rabanier

« Je vais essayer d’être rapide » dit Yann Rabanier, une gageure au milieu des stars de Cannes, transformées par ses lumières et improbables accessoires.
L’exposition était proposée par l’agence  Modds dans le jardin de la Salle Wagram à Paris.

Et « Footlights », une plongée dans le cinéma avec le photographe Guillaume Martial,  passionné de Tati et de Chaplin

 

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Lancer de chaises, 1882 © Guillaume Martial, Courtesy Galerie Esther Woerdehoff

 

 

Rêver avec les expériences visuelles de Erwin Blumenfeld

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« Studio Blumenfeld, New York 1941-1960 » – Les Docks, Cité de la Mode et du Design

Admirer les images de mode d’Erwin Blumenfeld et son utilisation de la couleur, sa façon de répondre à des commandes de mode en faisant de vraies œuvres d’art…, « entre irréalité et surréalité » comme l’explique François Cheval, commissaire de l’exposition.Erwin Blumenfeld, un précurseur, resté un artisan pour maîtriser dans son studio le décor (le fond) et la lumière.
L’expo se termine le 4 juin. Foncez !

Découvrir les artistes de What’s up Photo Doc

Elena. Chernyshova Gostinka

©Elena Chernyshova Courtesy Galerie Intervalle


Un documentaire très esthétique sur la vie quotidienne russe par Elena Chernyshova à la Galerie Intervalle.

 

©CALLIGARO_AFGHAN DREAM


« À peine effleuré, le rêve afghan est déjà sur le déclin » … commente Sandra Calligaro, l’artiste engagée dans un travail au long cours sur le pays bousculé d’Afghanistan

+ sur wipplay.com

Carte blanche à Isabelle Chapuis

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Coton, fumée, poudre, givre, barbe à papa, végétal… autant de matières que l’artiste Isabelle Chapuis réinterprète dans son travail photographique.

En passant devant la Galerie Bettina, fin 2015, j’avais été saisie et touchée par les images produites par Isabelle Chapuis avec Duy Anh Nhan Duc,  le plasticien végétal, pour une collaboration complice et créative dans l’exposition Féminin Singulier.
Son intervention au Musée du parfum qui vient d’ouvrir à Paris est une occasion de partager son travail inspiré par le corps et la matière.  En recherche constante de métamorphoses organiques, l’émotion est le moteur de sa démarche créative et l’humain se situe au cœur de son travail. Elle met en scène, sublime et invente des images à la limite du fantastique pour mieux se connaître ou nous entraîner dans un univers onirique qu’elle crée seule ou en collaboration avec des chorégraphes ou plasticiens.

« Devant une image, je ressens des sons, un mot s’associe à une couleur, c’est ce que l’on appelle la synesthésie. C’est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés. La plupart du temps les images qui me touchent le plus sont celles qui m’évoquent le silence, qui procurent une sensation de légèreté, d’apesanteur. » commente l’artiste

Isabelle Chapuis a répondu aux questions de l’image par l’image

Quand avez-vous commencé la photographie ?
Après des études en Arts Graphiques à l’ESAG Penninghen, c’est la direction artistique de l’image qui m’a amené à la photographie, il y a une dizaine d’années. J’aime la photographie pour ce rapport à l’instantané, où le temps semble suspendu. Cependant je ne vois pas la photographie comme une finalité, c’est un outil qui me permet de capturer une création éphémère et lui donner une forme pérenne.

Qu’est ce qui vous anime?
Je suis touchée par l’humain, l’émotion étant le moteur de ma recherche, le portrait et l’exploration du corps s’inscrivent au cœur de ma démarche. Le rapport à la peau, aux cheveux, et plus largement à toutes les matières organiques, m’inspirent énormément. Ces textures m’évoquent le cocon, lieu où toutes les transformations peuvent s’opérer. Cette même transformation que je cherche à titre personnel dans une quête de la connaissance de soi.

Comment choisissez-vous vos thèmes photographiques?
Mes choix photographiques naissent de cette fascination pour les matières organiques. Quand une texture m’interpelle je commence alors à la manipuler, à expérimenter des formes, à détourner son utilisation première.

Pouvez-vous nous éclairer sur votre processus de création et leur réalisation ?
Dans un premier temps je fais beaucoup de recherches. Puis je dessine les mises en scène que j’imagine, j’écris, je pose des mots, enfin je constitue des planches d’intention pour chaque aspect du projet : couleur, modèle, cadrage, lumière, attitudes, maquillage, coiffure, stylisme, fonds, etc. Ces planches sont ensuite des outils de communication pour exprimer ma vision aux personnes qui feront partie du projet.

J’accorde une très grande importance au choix de la personne qui pose. Je trouve principalement mes modèles dans le quotidien. J’aime travailler avec des personnes qui n’ont pas un rapport professionnel à leur image; derrière l’objectif l’authenticité qui se dégage de ces personnes me touche beaucoup. Générer un contexte bienveillant pour laisser au modèle l’espace de s’ouvrir sereinement et progressivement est toujours une aventure humaine. Et puis aller spontanément vers les gens dans la rue selon mes coups de cœurs, est source de rencontres enrichissantes.

Vous effectuez aussi des commandes, quelle est votre relation avec cette pratique ?
La commande est source d’apprentissage car elle comporte des contraintes et m’invite à explorer des domaines vers lesquels je n’irais peut être pas par moi-même. Cependant cela doit rester équilibré, en terme de temps passé entre les projets personnels et les projets de commandes, ma priorité étant le développement artistique. Ce sont d’ailleurs mes travaux artistiques qui m’apportent des commandes de qualité.

Aussi, les commandes ont un cadre puisqu’elles sont motivées par un commanditaire, à l’inverse des projets personnels. Il est parfois confortable de se joindre à un mouvement déjà existant, au lieu de le fonder de toute pièce, comme c’est le cas des projets personnels.

Quel est votre enjeu en tant que photographe quand vous faites un travail de commande pour une marque ?
Il s’agit de bien comprendre l’attente du client et de faire des propositions pertinentes, tout en gardant mon écriture personnelle.
Depuis le mois de juillet 2016, j’ai eu la chance de travailler avec le Grand Musée du Parfum qui vient d’ouvrir ses portes à Paris, pour lequel j’ai réalisé plusieurs créations, dont certaines sont entrées dans la collection permanente du musée.

Quelle vision avez-vous des marques aujourd’hui et de leur relation avec la photographie ?
On voit des marques qui innovent et communiquent avec un discours artistique. Ce sont pour moi les publicités qui sortent du lot, qui retiennent mon attention. Je trouve très fort les marques qui génèrent des collaborations sur le long terme avec un créateur. Associer une marque et un univers artistique singulier, c’est gagnant pour les deux!

Et puis il y en a tant d’autres marques qui ont envie d’aller vers un renouveau mais qui n’osent pas la créativité. Le climat économique actuel nourrit la frilosité et cela est frustrant en tant que créatrice d’images.

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Des expositions?
Ces derniers mois ont été riches en expositions, de la France aux Etats-Unis en passant par Hong Kong, l’Italie et la Suisse. Fin 2016, l’Ambassade de France à Pekin m’a invité à prendre part au 3ème mois Franco-Chinois de l’environnement. Les séries DANDELION et ETAMINE, réalisées avec le plasticien végétal Duy Anh Nhan Duc, ont été exposées simultanément dans 5 villes de Chine : Pekin, Changsha, Guangzhou, Shenzhen et Dalian.

Sur quoi travaillez – vous en ce moment ?
Je travaille actuellement sur deux projets, l’un en Corse et l’autre au Congo.
En parallèle de mon travail personnel, je développe une série avec le photographe Alexis Pichot, spécialisé dans la photographie d’architecture de nuit. Pour cette série, intitulée Blossom, à la rencontre de nos deux univers, nous créons des mises en scène au sein de paysages urbains ou de nature, où matière et espace dialoguent ensemble.

En mai prochain, nous sommes invités par la Ville de Bonifacio en Corse en vue d’une résidence, qui aboutira sur une exposition durant tout le mois d’août au sein de la Chapelle Saint-Jacques à Bonifacio.

 

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Après un master en Arts Graphiques à l’Ecole Supérieure d’Arts Graphiques ESAG-Penninghen, Isabelle passe quelques années à l’étranger où elle s’inspire d’autres réalités.
De retour à Paris, elle remporte deux prix qui la font connaître du grand public : le Prix Picto en 2010 puis la Bourse du Talent en 2012. Son travail est régulièrement exposé dans les galeries et institutions, notamment à la Bibliothèque Nationale de France, au Grand Musée du Parfum et à la galerie Bettina à Paris, ainsi qu’au Centre d’Art Contemporain du Chateau des Adhémar à Montélimar ou à l’Espace Snap aux Etats-Unis.
En Asie, à la Galerie Paris 1839 à Hong Kong et ces derniers mois en Chine où elle exposait au sein du mois Franco-Chinois de l’environnement dans 5 villes : Beijing, Changsha, Guangzhou, Shenzhen et Dalian.

Les images de la Carte blanche sont issues de deux séries:
Rituels est un projet écrit et réalisé par Isabelle Chapuis, Axelle Lagier et Julien Gaillac. Produit par Motionorama. Depuis décembre 2016, cette série est entrée dans la collection permanente du Grand Musée du Parfum à Paris.
La série Voyage Olfactif a été réalisée par Isabelle Chapuis et Alexis  Pichot.

Contact:  http://isabellechapuis.com/

Coup de coeur pour Consonances d’Adrien Boyer

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Une première exposition pour le photographe Adrien Boyer à la Galerie Clémentine de la Ferronière.

De  bonnes fées accompagnent cette première exposition.
Des mots de l’historien de la photographie Michel Poivert qui introduisent l’exposition et préface le livre qui l’accompagne…..:
« Si l’on peut ajouter au flâneur de Charles Baudelaire et au chiffonnier de Walter Benjamin, une autre figure de la modernité capable de transfigurer le prosaïsme du monde, les photographies d’Adrien Boyer évoquent celle du balayeur. Dans ce théâtre muet qui lui est réservé, le balayeur prend soin de ne retirer que l’écume du jour, laissant aux sols, aux murs et aux volets les cicatrices indélébiles du temps… »

….à ceux de Diane Dufour, directrice du BAL qui avait sélectionné le photographe dans les dix finalistes du Prix HSBC, et disait de lui qu’il « sculpte (ainsi) dans l épaisseur du monde des photographies à l’esthétique minimale. » »

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Ses images révèlent un sens aigu de la composition, il joue élégamment avec les formes et la couleur. Formes affirmées, structures en tension, gamme de couleurs subtiles. Tout est en correspondance.

 

Un livre accompagne l’exposition, préface Michel Poivert

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Photo Adrien

 

Son parcours est original car autodidacte. Issu du monde de la Finance, c’est dans une banque, en 2009, qu’Adrien expose pour la première fois son travail.
Des coups de cœur successifs l’ont mené à exercer la photographie de manière professionnelle
En 2011, il réalise une série sur Jérusalem dans le cadre d’une résidence à l’Ecole Biblique et Archéologique Française.
Entre 2011 et 2014, ses séries réalisées à Séville, Lisbonne, Venise, Florence, et Marseille ont été notamment exposées au Laboratoire de la Création à Paris.

En lire et en savoir plus ici

 Exposition du 2 février au 1er avril 2017
en partenariat avec le festival Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne actuellement au CentQuatre

Galerie Clémentine de la Féronnière
51, rue Saint-Louis-en-l’île – 75004 Paris[deuxième cour] jusqu’au 1er avril 2017

contact
mail@galerieclementinedela ferroniere.fr