Mes coups de coeur au 7è Festival Circulation(s)

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De belles découvertes parmi la sélection de 47 artistes sélectionnés par un jury suite à un appel à candidatures international, d’invités (une galerie et une école) et de la carte blanche du parrain de cette édition, Hercules Papaioannou, directeur du musée de la photographie de Thessanolique.

 

 

 

Une exposition propoP1220437J. GASTON-RAOULsée au Centquatre- Paris et mise en œuvre par l’équipe toujours aussi engagée de l’association Fétart présidée par Marion Hislen.

 

 

 

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Les marais photographiés  situés à quelques kilomètres d’Auschwitz découverts par Frédérique Bretin grâce au témoignage de Charlotte Delbo, résistante française déportée en 1943

 

 

Fichard Kate KATE_FICHARD 3 - copieLes épouvantails colorés de Kate Fichard . Les silhouettes contemporaines sont inspirées par une certaine idée de la terreur contemporaine. Imaginées et conçues sur place avec des éléments présents alentour, on ne sait si les oiseaux vont être effrayés mais leur rencontre, qui nous réjouit, dénonce et alerte très efficacement.

 

 

 

Bastianini Ludovica IYP-2 - copieChaque année 13, 5 millions de petites filles mineures sont mariées de force avec des hommes plus âgées qu’elles. Ludovica Bastianini artiste italienne traite ce sujet avec pudeur et sensibilité en habillant de très jeunes mannequins trouvés dans des magazines avec de vieilles dentelles appartenant à sa mère.

 

 

 

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La série Villa Argentina explore la relation de la jeune Arunà Canevascini, arrivée en Suisse très jeune avec sa mère, artiste iranienne.  Dans le décor de la Villa Argentina  située dans le sud de la Suisse,  cette œuvre explore différents enjeux tels que la vie de famille, la féminité et les frontières sexuelles dans ce contexte de solitude à deux.

 

 

Laurila Milja Laurila_Echo, 2016_300dpi - copie Milja Laurila est passionnée par l’histoire de la médecine et par les photos de patients. Pendant dix ans, l’artiste a ainsi collectionné des photos d’archives médicales. Imprimées sur du verre acrylique transparent , ces photos anonymes sont le point de départ de cette série. Placée devant un mur, ce matériau transparent permet aux silhouettes transparentes, presque immatérielles de prendre forme dans un clair-obscur en trois dimensions sur le mur.

 

 

Gesika Weronika #2 - copieCe projet s’organise autour de photographies vintage achetées sur des banques d’images. Weronicka Gesicka retouche ces photographies et raconte ainsi d’autres histoires qu’elle nous laisse deviner. Scènes de familles, de la vie quotidienne et des souvenirs de vacances, prises de vues réalisées sur le vif ou entièrement mises en scène. La vision de ces souvenirs se transforme et finit par se troubler complètement.

 

 

Moroni Marie MORONI_IBABA_PRESSE 3 - copie

Les portraits de Marie Moroni sont magnifiques. L’intensité des regards de ces femmes dont elle ne connait pas grand chose à l’exception de leur histoire commune, celle du Rwanda. Elle les a rencontrées dans un petit village au milieu des collines au nord de Kigali, dans l’atelier de broderie où elles se sont remises au travail après 19 ans d’interruption suite au génocide. Nous ne pouvons qu’être touchées par ces rencontres et les observer en silence, comme elles. Et relire Petit pays de Gael Faye.

 

Little Circulation(s), l’exposition à hauteur d’enfants, revient en 2017 avec son programme pédagogique et des activités pour le jeune public.

Des animations avec le studio photo tous les week end pour vous faire photographier en famille par des photographes professionnels 

Circulation(s) jusqu’au 5 mars au Centquatre -Paris
5 rue Curial- 75019 Paris

www.festival-circulations.com

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La Résidence BMW 2017 sera à …..Gobelins ! Candidatures avant le 15 mai

Image CONFPRESS 02 02 17 1La Résidence BMW se déroulera à partir de septembre 2017 à GOBELINS, l’école de l’image.
Après 6 années de Résidence au musée Nicéphore Nièpce, BMW Art & Culture initie une collaboration avec cette école qui joue un rôle clé dans la formation de la nouvelle génération à tous les métiers de la création visuelle existants et dont la pédagogie stimule les usages émergents.

La direction artistique sera confiée à François Cheval à qui BMW renouvelle sa confiance.

Le septième appel à candidatures est lancé ce jour et sera clôturé le 15 mai.

Le lauréat sera annoncé en juin 2017

Pour ce nouveau cycle, « BMW, qui a toujours cultivé un esprit pionnier, est plus que jamais tourné vers l’expérimentation. C’est pourquoi, notre choix s’est naturellement porté vers GOBELINS avec qui nous partageons des valeurs d’excellence et d’innovation. Nous ambitionnons la recherche d’un nouveau langage photographique » commente Serge Naudin, Président du Directoire de BMW Group France.

workshop137La Résidence BMW à GOBELINS

Cette nouvelle orientation de la Résidence BMW gardera ses principes fondamentaux : un véritable accompagnement du lauréat, de la création à la production d’œuvres,jusqu’à leur diffusion aux Rencontres d’Arles, à Paris Photo et à travers l’édition d’un livre aux éditions Trocadéro.

Ce fil rouge sera désormais complété par l’implication d’une école qui mettra toute son expertise au service du projet photographique et créera des interactions entre le lauréat, les enseignants et les élèves de GOBELINS.

Un étudiant de troisième année sera l’assistant photographe du lauréat. Ce sera pour l’élève une expérience très enrichissante. Il accompagnera l’artiste dans son travail et bénéficiera des conseils de François Cheval, directeur artistique.

GOBELINS mettra également à disposition une équipe de 5 à 6 étudiants en photographie qui contribuera à la communication sur la Résidence BMW (réseaux sociaux, organisation de rencontres, making-of photo et vidéo); Cette équipe favorisera les interactions avec les autres étudiants de l’école en liaison avec BMW, le lauréat et Gobelins.

Comme le souligne Nathalie Berriat, Directrice de GOBELINS «Nous sommes ravis d’accueillir l’artiste qui sera retenu pour la prochaine Résidence BMW à GOBELINS. Ce dernier sera accompagné tant sur le plan humain que technique. La transmission et le partage s’inscrivent naturellement dans la philosophie de l’école ; des valeurs essentielles que nous partageons avec BMW».

BMW & GOBELINS PARIS PHOTO 2017 @ Brand Store BMW George V   © SHARE & DARELa Direction Artistique
François Cheval est nommé directeur artistique de la Résidence BMW à GOBELINS. Il assurera avec BMW et GOBELINS, la pré-sélection des dossiers et présentera cette sélection au Jury dont il est l’un des membres. Il accompagnera le lauréat dans ses recherches et son projet artistique, assurera le suivi de la production et le commissariat des expositions ainsi que la production des textes critiques.

La dotation pour le lauréat la Résidence BMW

 L’artiste photographe lauréat, recevra une bourse de 6000 euros et sera hébergé à Paris, si nécessaire, afin de le libérer de toutes contraintes matérielles le temps de sa Résidence. Il pourra ainsi réaliser son projet photographique avec l’appui de l’Ecole, les conseils du directeur artistique et le financement de BMW.

Une sélection des images produites en Résidence fera l’objet d’une exposition aux Rencontres de la Photographie Arles et à Paris Photo dont BMW est partenaire depuis respectivement 8 et 14 ans et dans une monographie coéditée avec les éditions Trocadéro.

Les œuvres produites pendant la Résidence BMW, signées et numérotées, seront réparties en trois lots :
Un premier lot est exposé puis remis à l’artiste. Un second lot est composé pour GOBELINS de deux images dont celle choisie pour la communication. Un troisième lot est remis à BMW France en contrepartie de son mécénat. Il est constitué d’une sélection d’œuvres choisie entre l’artiste et BMW France.

BMW & GOBELINS PARIS PHOTO 2017 @ Brand Store BMW George V   © SHARE & DARESerge Naudin, Président du Directoire de BMW Group France conclue ainsi « Cette résidence repose sur une envie partagée d’expérimenter, de construire et de nous laisser surprendre ensemble par de jeunes talents. Pour BMW, le meilleur moyen de prédire l’avenir est de le créer et l’avenir s’annonce passionnant ».

L’appel à candidatures est téléchargeable dès à présent sur les sites internet de BMW Group France et de GOBELINS  www.bmw.fr/artetculture ,  www.gobelins.fr/bmw-residence2017 et ici.

Le lauréat sera annoncé en juin 2017

Contacts
maryse.bataillard@bmw.fr
cnedjib@chantalnedjibconseil.com
mprangey@gmail.com
nrodet-marty@gobelins.fr

l’image par l’image conseille BMW

 

 

Coup de coeur pour La France d’Avedon

Audrey Hepburn, Mel Ferrer et Buster Keaton dans «Paris Pursuit» pour Harper’s Bazaar, Paris, 9 août 1959
 © The Richard Avedon Foundation

Audrey Hepburn, Mel Ferrer et Buster Keaton dans «Paris Pursuit» pour Harper’s BazaarCourez voir La France d’ Avedon à la BnF

Courez voir la France d’Avedon
Un peu plus de dix ans après la mort de Richard Avedon, la Bibliothèque nationale de France propose une exposition qui se propose de rendre justice à la richesse du personnage:  photographe de mode mais également artiste complet qui se nourrit du dialogue avec le graphisme des magazines, avec le cinéma et avec le livre.

Les  magnifiques portraits de 120 personnalités  et son amour de la France font de cette exposition un incontournable des visites photographiques à ne pas manquer.

Audrey Hepburn toujours aussi élégante et rieuse dans la mise en scène des images du film Funny Face; imprimées en très grand format, les photographies  sont prises pendant le tournage du film de Stanley Donen. Les séquences de modes intégrées à la comédie musicale hollywoodienne témoignent de la contribution d’Avedon, « consultant visuel ». Et plus loin dans l’exposition les images de l’actrice sur le plateau de l’Opéra Garnier en compagnie de Fred Astaire. On croit les entendre chanter et danser.

Catherine Deneuve, actrice, Los Angeles, 22 septembre 1968
 Photographie Richard Avedon
 © The Richard Avedon Foundation

Catherine Deneuve, actrice, Los Angeles, 22 septembre 1968
 Photographie Richard Avedon
 © The Richard Avedon Foundation

 

Les portraits destinés à  la revue Egoiste sont magnifiques : la photo de Sœur Emmanuelle riant aux éclats est jubilatoire. les corps magnifié de Sylvie Guillem, une très amusante photographie de Gérard Depardieu tenant Françoise Sagan dans ses bras, et Catherine Deneuve …

 

 

 

 

 

1949.
Photographie J H Lartigue © Ministère de la Culture - France / AAJHL

1949.
Photographie J H Lartigue © Ministère de la Culture – France / AAJHL

Pour le lecteur de Proust qu’est Avedon, l’immersion dans l’œuvre de Lartigue est une formidable source de questionnement sur le temps qui passe, sur la mémoire et sur le monde d’hier.

 

 

 

 

 

Richard Avedon, New York, novembre 1966. Photographie J H Lartigue © Ministère de la Culture - France / AAJHL

Richard Avedon, New York, novembre 1966. Photographie J H Lartigue © Ministère de la Culture – France / AAJHL

 

Richard Avedon est né en 1923 à New York. Découvert en 1944 par Alexey Brodovitch, dont il suit les cours à la New School for Social Research à New York, il intègre le célèbre magazine de mode Harper’s Bazaar dès 1946. En 1966, Richard Avedon quitte Harper’s Bazaar et rejoint le magazine Vogue. Il y travaillera jusqu’en 1990.
En 1992, Avedon devient le premier photographe du magazine The New Yorker et travaille en parallèle avec la revue française Egoïste depuis les années 80.
Décédé en 2004, Richard Avedon œuvrait alors sur un projet intitulé « On Democracy » sur les élections présidentielles, qui fut exposé aux Rencontres d’Arles en 2008.
Richard Avedon a développé une relation très forte avec Paris.

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Contacts:
claudine.hermabessiere@bnf.fr
isabelle.coilly@bnf.fr

 BnF/ François Mitterrand Quai François Mauriac Paris 13
jusqu’au 26 février 2017

« Coup de coeur » pour Tribu/s du monde

Tribu/s du monde

Le Musée de l’homme réouvert depuis un an, accueille l’exposition Tribu/s du monde d’Anne de Vandière. Mue par un engagement envers les peuples « au bord du monde », Anne de Vandière, met son art au service de la défense de leurs modes de vie, pour leur donner la parole.

Un parcours aux quatre coins du monde, sur 5 continents dans 20 pays ; des rencontres avec 46 tribus,  des portraits de visages et ceux magnifiques de leurs mains ; et puis des récits intimes sur la vie de ces habitants, leurs croyances, leur philosophie de vie.

« Des enquêtes menées autour de petites histoires qui construisent les grandes «  commente le critique d’art Jérôme Sans

65 tryptiques de portraits de mains, des visages et du texte qui raconte l’histoire de la personne photographiée, des photographies rétro- éclairées des habitants de ces tribus qui nous regardent, nous, les visiteurs; de magnifiques carnets de voyage fabriqués minutieusement par la photographe, dans lesquels on trouve des textes, des dessins, quelques photos et des collages de feuilles, de matériaux et de bijoux

Une installation originale et forte dans laquelle on se laisse immerger jusqu’à marcher sur des images sans y penser.
La photographe apporte avec ces photos un éclairage très précieux sur l’extraordinaire diversité humaine.

Un voyage à faire à Paris pendant les fêtes.

Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro jusqu’au 2 janvier 2017

Contact
f.berni@lamercerie-agence.com

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Carte blanche à Bertrand Desprez

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Bertrand Desprez est un poète photographe. On le connait pour son regard  bienveillant qui lui fait réaliser des portraits magnifiques en peu de temps. Il aime les gens et cela se voit. L’émotion est première à la vue de ses photographies toujours élégantes et sensibles. Comment ne pas être touché par ces Haïkus photographiques, qui font d’une feuille de Ginkgo posée sur le sol, de quelques branchages disposés comme un sculpture, des petits instants de vie qu’il raconte avec un coup de lumière, une poésie japonaise. Bertrand Desprez nous enchante avec son éloge du quotidien.
L’image par l’image vous présente ses meilleurs voeux pour une année lumineuse au quotidien, avec une image de ce photographe acrobate de la lumière.

Bertrand Desprez a répondu aux questions de l’image par l’image  

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Quand avez -vous commencé la photographie ?
En 1979, à l’âge de 16 ans quand j’ai acheté mon premier appareil, un Minolta XG1 avec mon salaire d’ouvrier dans une coopérative agricole.

Qu’est ce qui vous anime?
La vie, le mouvement, la nature, la lumière et les rencontres humaines !

Comment choisissez-vous vos thèmes photographiques?
Rien de rationnel, depuis trente ans mes centres d’intérêts évoluent et dans le même temps certains sont récurrents comme le mouvement au travers de la danse, la musicalité de l’image, le paysage humain. Je revisite régulièrement tous mes champs de création, l’enfance, le corps dans l’espace, le paysage incarné.

Pouvez- vous nous éclairer sur votre processus de création et leur réalisation ?
Mon processus de création est dicté par une entière disponibilité à l’espace qui m’entoure, familial, paysager, commandes. Mes différentes relations à la photographie, réalité/ abstraction, commandes/projets personnels, sont entremêlées. Je collectionne, alimente chacun de mes réservoirs.

Vous effectuez aussi des commandes, quelle est votre relation avec cette pratique ?
La commande est un acte qui occupe une partie importante de ma vie de photographe. J’ai toujours aimé faire ces aller-retours entre exercices libres et exercices imposés comme un gymnaste ou un patineur artistique. C’est une façon de se rassurer et surtout de pouvoir vivre de la photographie.

Quel est votre enjeu en tant que photographe quand vous faites un travail  de commande pour une marque ?
Lors d’une commande, il y a tout d’abord une rencontre, un projet partagé. Le client désire un regard sur son entreprise avec une direction qui correspond à votre sensibilité. L’enjeu est de réaliser des images qui vont satisfaire le client, le surprendre et d’être au plus proche de votre écriture photographique.
La photographie de lumière choisie par l‘image par l’image,  est extraite d’une série réalisée à sa demande pour le site internet de son client Arctus. C’ est un exemple d’une rencontre avec une marque désireuse d’une approche poétique et cohérente avec ses valeurs et son discours (énergie, dynamisme, bienveillance), sa signature (Eclaireur de l’e transformation) et ses couleurs (bleue et jaune).

Quelle vision avez-vous des marques aujourd’hui et de leur relation avec la photographie ?
La photographie est omniprésente, comme toile de fond, comme objet publicitaire ou marketing, les portraits de chefs d’entreprises, des collaborateurs, toute photographie doit être pensée, réfléchie. Les entreprises existent au travers de leurs « images ». Cette évolution a bousculé le marché de la photographie, le corporate a pris une place prépondérante si on la compare par exemple au marché de la presse.

Sur quoi travaillez – vous en ce moment ?
Après mon travail sur le Lac Supérieur, j’ai initié un nouveau travail où l’eau est de nouveau l’objet central;  je réalise des photographies au travers des relations d’une ville à son fleuve tout en travaillant de nuit pour révéler une fusion intime. Je file à Rome début décembre et sur le Gange à Bénarès en janvier.

 

 1928749_45253323449_2722_nFormé à l’ Ecole Louis Lumière, Bertrand Desprez est membre de l’Agence VU.
Après ses premières images personnelles sur la scène jazz des années 80, il se fait reconnaître par son travail, en noir et blanc sur les adolescents en France, « Pour quelques étoiles », récompensé par le Prix HSBC en 1997.
Au Japon, il glisse vers la couleur avec la découverte d’une autre culture dans la série « Quatre saisons », puis propose une  approche documentaire et conceptuelle du paysage avec la série « AO BA, la feuille bleue ». Il questionne aussi la place de l’homme dans nos sociétés contemporaines et urbaines. Bertrand Desprez travaille aussi pour la presse, en particulier pour l’Equipe, et répond à de nombreuses commandes corporate.

Ses images font partie de collections publiques et privées.