I am your fantasy, une exposition et un livre de Marion Gronier, carte blanche de l’image par l’image

Le Musée de la Photographie de Charleroi expose du 24 septembre 2011 au 15 janvier 2012 le travail que Marion Gronier  a effectué auprès de petites filles, candidates à des élections de mini-miss beauté et de leurs mères qui organisent ces concours..

Un livre sera publié, à partir du 6 octobre  aux éditions Images en manœuvre

Convertie à la photographie après des études littéraires, la photographe française Marion Gronier se consacre à ses projets personnels qui creusent la figure humaine.

A propos de son travail, elle dit ceci : «ce travail se compose de portraits en diptyque de petites filles, candidates à des élections de mini-miss beauté, et de leur mère qui organise ces concours. Ces photographies ont été réalisées dans les vestiaires où les fillettes sont apprêtées par leur mère. Ces portraits fille/mère fonctionnent comme des miroirs, ils interrogent la projection réciproque qui se joue à travers cette activité, les désirs intimes qui s’échangent et se confondent dans cette relation.

Ils soulignent aussi les artifices de la féminité, ces fantasmes contradictoires qui veulent une femme à la fois pure, innocente comme un ange et séductrice, obscène comme un démon. Sur ces visages et ces corps d’enfants, ces critères mêlés deviennent monstrueux et révèlent leur hypocrisie.»

Ces portraits fille/mère fonctionnent comme des miroirs, ils interrogent la projection réciproque qui se joue à travers cette activité, les désirs intimes qui s’échangent et se confondent dans cette relation.

Ils soulignent aussi les artifices de la féminité, ces fantasmes contradictoires qui veulent une femme à la fois pure, innocente comme un ange et séductrice, obscène comme un démon. Sur ces visages et ces corps d’enfants, ces critères mêlés deviennent monstrueux et révèlent leur hypocrisie.»

Le Musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h (fermé les lundis, le 25 décembre et le 1er janvier).11 Av. Paul Pastur  (GPS : Place des Essarts) B-6032 Charleroi (Mont-sur-Marchienne).

Contact presse : cecile.druart@museephoto.be  –  www.museephoto.be

Les clins d’oeil de l’image par l’image

A noter dans vos agendas :

Stella&Claudel au Passage du Désir, Le Salon Photo off à la Bellevilloise, Marion Gronier au Musée de Charleroi et la commande de la Fondation Swiss Life à Gilles Desrozier place Vendôme

 

 

 

Du 3 au 13 novembre l’exposition de Stella&Claudel au Passage du Désir, avec le partenariat de Jouve et associés et d’Orange.

 

Le Salon PHOTO OFF à la Bellevilloise du 10 au 13 novembre , deuxième édition d’un Salon ancré autour de la photographie jeune et émergente présentée par des galeries de renommée internationale, et la remise d’un Prix à une galerie pour sa sélection et sa scénographie.

 

La commande de la  Fondation Swiss Life, mécène du Prix Arcimboldo créé et décerné par Gens d’images à Gilles Desrozier, mention spéciale 2011. Swiss Life Banque Privée place Vendome du 1er décembre au 20 janvier 2012.

 

 

 

L’exposition du 24 septembre 2011 au 25 janvier 2012 au Musée de Charleroi des photographies de Marion Gronier et la publication de son livre le 6 octobre aux éditions Images en Manoeuvre.

 

 

Stella&Claudel exposent au Passage du Désir en novembre.

Photo Stella&Claudel, "Lumière du Premier Jour" au Passage du Désir, du 3 au 13 Novembre 2011"

Les photographes Stella&Claudel exposent une série de portraits réalisés à la lumière de bougies du 3 au 13 novembre, Passage du Désir, 85 rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris.

L’exposition de portraits fantastiques présentés sous forme de tryptiques est intitulée Lumière du Premier Jour; elle est réalisée principalement grâce au soutien de Jouve & Associés et d’Orange. C’est la première exposition commune des deux photographes associés par ailleurs dans des sociétés de mode et de tendances, sous le nom de Stella Cadente et de Florian Claudel.

Contact presse:
Armand Perrier

06 25 68 47 65
press@stellaetclaudel.com

Carte Blanche à Marion Gronier

Marion Gronier est une photographe de conviction et d’émotion. Elle choisit un sujet et le travaille méthodiquement avec toute sa passion et sa patience. Ses choix ne sont pas dictés par une mode ou la facilité. La rigueur de son travail et l’exigence qu’elle s’impose tant dans les prises de vue que pour ses tirages en font à mes yeux un exemple.

Marion Gronier a répondu à nos questions:

Comment choisissez-vous vos thèmes photographiques, sont ils purement dictés par votre émotion ou y a-t-il quelque chose de rationnel comme l’intérêt que pourra y trouver le public, un musée, une galerie ou un éditeur ?

Mes choix sont dictés par mon envie de travailler sur un sujet. Cette envie émerge sans réflexion, elle peut être provoquée par quelque chose que je vois – ou plutôt quelqu’un puisque je photographie essentiellement des gens – et qui me saisit, me captive ou par la découverte de personnes qui me semblent incarner un sujet qui m’habite.

Ce n’est que dans un second temps, une fois le travail terminé, que je démarche des lieux d’exposition (musées ou galeries), des éditeurs ou des magazines pour leur montrer mon travail et le faire exposer ou publier.

Vous n’avez pas effectué jusqu’alors de travail « corporate », seriez-vous prête à travailler pour des marques sous forme d’une commande et quel serait alors votre enjeu ?

Mon travail est très personnel, comme je viens de vous l’expliquer, il m’est donc difficile de m’imaginer travailler en commande. En définitive, je crois que cela me fait un peu peur d’être soumise aux attentes de quelqu’un d’autre, de devoir remplir des exigences qui ne sont pas les miennes. Mais cette peur est peut-être fantasmatique, un fantasme de diabolisation du commanditaire qui étoufferait les prétentions artistiques d’un auteur, qui réduirait son travail à des préoccupations de marketing, qui souhaiterait des images formatées, aseptisées ou racoleuses. Néanmoins, je me dis souvent que ce serait pour moi un défi d’accepter une commande et de la mener à bien. L’enjeu serait alors d’arriver à ce que mon commanditaire souhaite les mêmes photographies que moi. Soit qu’il m’ait choisi pour que je traite sa commande à ma manière, soit que j’arrive à lui faire aimer ma façon de photographier. Et qu’à la fin il soit satisfait du résultat !

Quelle relation voyez-vous entre les marques et la photographie ?

Je pense que les marques auraient beaucoup à gagner à faire travailler des artistes. Nous sommes envahis par des images photographiques toutes identiques, lisses, invisibles en définitive. Des photographies réalisées par des auteurs sortiraient du lot, elles auraient forcément plus d’impact parce qu’elles se démarqueraient par rapport aux normes en vigueur. 

Après des études littéraires, Marion Gronier choisit la photographie et se consacre à ses projets personnels qui creusent la figure humaine.De trois séjours de plusieurs mois en Asie – Chine (2005), Inde (2007) puis Japon (2008) – elle rapporte des portraits d’acteurs de théâtres itinérants, photographiés dans les coulisses.Ce travail a été exposé au Théâtre de Nîmes en 2006, à la galerie Hudson Éditions à Paris en 2007, au Festival Chroniques Nomades à Honfleur en 2009 et à la Biennale Internationale de l’Image de Luang Prabang, Laos, en 2010.Invitée en résidence à l’Atelier De Visu à Marseille en 2009, elle réalise des portraits de Gitans sédentaires. D’autres séjours suivront pour approfondir ce travail.Parallèlement, elle commence un travail, encore en cours, de portraits d’artistes de cirques itinérants.Mais je crois que les marques sont souvent frileuses, les budgets et les enjeux pouvant être très importants, elles préfèrent ne pas prendre de risque, alors qu’elles auraient beaucoup à y gagner.

Dernière série achevée à ce jour, des portraits en diptyques de petits filles participant à des élections de mini-miss et de leur mère. Ce travail sera exposé au Musée de la Photographie de Charleroi du 24 septembre 2011 au 15 janvier 2012 et un livre sera publié aux Editions Images en Manoeuvre (sortie 6 octobre 2011).

www.mariongronier.com

 

Une actualité photographique forte pour BMW

BMW confirme son soutien à la création et tout particulièrement aux photographes contemporains.

Ainsi, Alexandra Catiere vient d’être retenue par BMW et le Musée Nicephore Niepce pour bénéficier d’une résidence en 2011 à Châlon-sur-Saône.

La jeune artiste photographe , née à Minsk en 1978, se propose de mêler techniques anciennes et innovation technologique pour un travail de réflexion sur le temps et l’espace.

Le soutien de BMW au Musée Niepce s’inscrit dans une démarche de partenariat culturel inédit et ambitieux , en soutenant la proposition de  nouvelles cléfs de compréhension de l’interaction entre art et technique et en privilégeant expérimentation et innovation tant sur le plan artistique que technologique .

BMW renouvelle son partenariat avec les  Rencontres d’Arles qui s’ouvrent le 4 juillet, en soutenant particulièrement l’artiste chinois Wang Qing Song , dont la fresque-performance de 42 mètres de long « l’Histoire des monuments » sera exposée à la Chapelle des Trinitaires.
Cette année encore, BMW sera présent à Paris Photo en novembre prochain.