Alexandra Catiere exposée au musée BMW de Munich

 

Le musée BMW  de Munich expose Alexandra Catiere, Résidente BMW 2011 au musée Nicéphore Niépce. Cette exposition fait suite à la présentation de son travail en 2012 aux Rencontres d’Arles et à Paris Photo ainsi qu’au Musée d’Art Moderne de Moscou en mars dernier.

Le vernissage a eu lieu en présence de Serge Naudin, Président du Directoire de BMW Group France et de Nicolas Peter, Senior Vice Président Region Europe BMW Group 

 Un espace est ainsi dédié pour la première fois, au sein du musée automobile, à la photographie et y sera consacré de manière régulière.

 

 Le musée BMW, ouvert en 1973, et réouvert en 2008,  est l’un des plus anciens musées automobiles d’Allemagne; c’est le plus fréquenté de la Bavière.

 

Il est entouré de l’Usine BMW de Munich et du très impressionnant BMW Welt à proximité du Siège du Groupe.

 

Zaccharie@Alexandra Catiere, couverture du livre édité aux éditions Trocadéro dans la collection BMW Art et Culture

 

Alexandra Catiere a été la première lauréate à bénéficier d’une bourse nommée Résidence BMW.
Initiée par BMW France dans son programme de mécénat BMW Art et culture, cette Résidence  permet à un jeune artiste photographe de venir réaliser un projet au cours d’une résidence de 3 mois au musée Nicéphore Niépce de Chalon sur Saône.

La résidence de l’artiste aboutit à la production d’œuvres réalisées avec l’aide technique du laboratoire du musée, à la co-édition d’un livre et à la réalisation d’une exposition au sein des Rencontres d’Arles et à Paris Photo.

Cette action s’inscrit depuis 2003 dans la politique menée par l’entreprise qui, en finançant ces résidences, confirme son soutien à la création photographique contemporaine.

Jordane de Tyssandier, responsable du mécénat de BMW France commente ainsi ces engagements :

 « Nous veillons à toujours préserver une liberté absolue de création pour nos partenaires, indispensable pour que des chefs-d’œuvre artistiques puissent voir le jour, tout comme elle permet l’émergence des innovations essentielles dans une entreprise. Notre engagement se traduit en France par le soutien à la photographie parce que c’est un merveilleux exemple des affinités entre un art et une marque, tous deux placés sous le signe de la performance technique dédiée à l’esthétique et au plaisir. »

Thomas Girst  directeur de la communication culturelle de BMW Group, commente ainsi ce développement de l’initiative française : «  La création de la Résidence BMW  a acquis une vraie légitimité dans la politique culturelle de BMW qui est devenu partenaire de Paris Photo Los Angeles en avril 2013 aux Paramount Pictures Studios. »

Exposition du 13 mai  au 15 septembre 2013
La scénographie a été confiée à Emmanuelle Vieillard

Contacts:
jordane.de-tyssandier@bmw.fr
communication.niepce@chalonsursaone.fr

http://alexandracatiere.com/

L’image par l’image conseille BMW France

Carte blanche à Cristiana Thoux

 Carte blanche à Cristiana Thoux 

Passionnément italienne, Cristiana Thoux  nous entraine dans son univers de photographe atypique. L’utilisation de l’iphone comme appareil photo lui permet de trouver une liberté de mouvement et de liberté, une expression originale que nous vous proposons dans cette Carte blanche.

Elle capture en images les villes qu’elle visite avec son seul iPhone, un outil peu académique pour cette scénographe, diplômée des Beaux-Arts de Florence, où elle baigne dans un univers artistique qu’elle qualifie d’ « incroyable ».  Nous ne doutons pas que vous partagerez ses émotions qu’elle nous transmet ainsi loin des effets rendus par les appareils à très haute définition et les logiciels de retouche.  Les clichés de Cristiana Thoux sont emplis de couleurs chatoyantes et de moments suspendus, uniques et insolites.

Voir la Carte Blanche

Le PMU expose Olivier Cablat au BAL du 24 avril au 12 mai

@Olivier Cablat

Pour la troisième année consécutive, le PMU témoigne de son engagement en faveur de la création photographique contemporaine et s’associe au BAL pour donner carte blanche à un photographe et lui permettre de porter un regard original sur l’univers des jeux et des paris.
Après Malik Nejmi en 2010 et Mohamed Bourouissa en 2011, Olivier Cablat, est le lauréat  de la  « Carte blanche PMU » 2012.
Le projet effectué dans ce cadre, est exposé au BAL pendant trois semaines du 24 avril au 12 mai. L’exposition reviendra sur les deux éditions précédentes en présentant les séries réalisées par Malik Nejmi et Mohamed Bourouissa.

 

Olivier Cablat  commente ainsi son projet: 
« La France est historiquement le pays au monde qui comporte le plus de champs de courses. Depuis 1776, plus de 250 hippodromes y ont été érigés. Notre pays est également doté de 11 778 bars PMU dans lesquels il est possible de parier simultanément et quotidiennement sur les courses de trot, de galop, de steeple-chase… Depuis l’apparition des paris en ligne, vous pouvez parier depuis chez vous avec votre ordinateur personnel ou votre téléphone portable.
Ma proposition, archéologico-expérimentale, consiste à battre et redistribuer les cartes, démonter et remonter les compartiments établis pour tenter d’entrevoir le travail du temps à l’oeuvre dans le monde visible du pari hippique.
Les systèmes dans lesquels j’organiserai la matière première (portraits, paysages, objets) utiliseront des méthodes comparables à une archéologie classique, tout en s’affranchissant de toute finalité rationnelle et scientifique, de toute volonté de rendre intelligibles les phénomènes ou les mécanismes récurrents. Il s’agira avant tout de créer un lien entre l’anecdotique et l’universel, le petit et le tout, l’intuition esthétique et le savoir scientifique. En les confrontant, je tenterai de faire naître les conditions d’existence d’une
forme d’archéologie expérimentale du turfisme. »

@Olivier Cablat

 

 

 

 

 

« Avec sa Carte blanche, le PMU donne à de jeunes artistes la possibilité d’apporter un regard nouveau et libre sur un univers qui leur était a priori étranger. Après Malik Nejmi et Mohamed Bourouissa, Olivier Cablat  a joué ce jeu avec une liberté et une subjectivité totales, à la manière d’un archéologue du présent. Son monde hippique à lui est fait  d’individus, d’objets et de lieux dont l’assemblage et la « classification » sont parfois saisissants et souvent amusants. Cette troisième édition de la Carte blanche PMU, conçue avec LE BAL, nous a donné l’occasion de réunir un jury prestigieux, dont le regard exigeant nous permet d’affirmer un peu plus notre engagement dans la photographie et  la création contemporaine et d’ouvrir l’entreprise à de nouveaux territoires d’exploration. » commente Benoit Cornu, directeur de la communication du PMU.

@Olivier Cablat

 

Le Jury était composé de: Jacqueline d’Amécourt, Présidente du comité d’honneur de l’International Association of Corporate Collections of Contemporary Art, Quentin Bajac, Conservateur en chef pour la photographie au Musée d’Art Moderne de New York, Stéphane Couturier, Photographe, Diane Dufour, Directrice du BAL, Nicolas Ferrand, Collectionneur – Directeur de la publication du Quotidien de l’art, Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo, Philippe Germond, Président Directeur Général du PMU, Benoît Cornu, Directeur de la Communication du PMU.

 L’exposition est accompagné d’un livre : »Fouilles » aux Editions Filigranes.

Le BAL , 6 impasse de la Défense 75018 Paris

Contacts:
Jérôme Meudic meudic@le-bal.fr
Paolo Antonio paolo.antonio@pmu.fr

www.le-bal.fr
http://www.pmu.fr/entreprise/le-mecenat.html

L’image par l’image conseille le PMU

Portraits croisés à Nice : Bertrand Desprez, Marion Gronier, Elene Usdin, Byung-Hun Min, Patrick Swirc

Le Théâtre de la Photographie et de l’Image de la Ville de Nice propose un voyage à travers le portrait et accueille l’exposition de cinq photographes venus d’horizons différents : Bertrand Desprez, Marion Gronier, Byung-Hun Min, Patrick Swirc, Elene Usdin.

Du 23 février au 12 mai 2013, Stéphane Brasca , commissaire de l’exposition expose cinq façons de représenter l’autre et par conséquent son monde.
Créateur et directeur de la rédaction du magazine « de l’air [1]»,  il commente ainsi ce projet: « Au bout du voyage apparait alors un tableau de ce que nous sommes, de ce qui nous rassemble, de ce qui nous sépare, de ce qui nous fascine. »

Jeune couple, parc de Ueno, Tokyo Quatre saisons au Japon, japon, 1999 @Bertrand Desprez

 

 Les images de Bertrand Desprez, auteur français confirmé, touche-à-tout génial, sur la jeunesse japonaise illustrent la dualité du portrait.

 

 

 

 

 

Michel Rocard, novembre 2010 @Patrick Swirc

 

 Dans un autre univers, celui des people, des puissants, des fantasmagoriques, Patrick Swirc, auteur français prolifique et réputé, rend vrais ceux qui font souvent illusion.

 

 

 

 

 Elles, rêvent un jour que leurs filles montent le marches de Cannes, arpentent la scène d’un Olympia ou peut-être encore plus, passent à la télé et se fassent demain photographier par la star du portrait des stars, Patrick Swirc !

I am your fantasy@Marion Gronier

 

Elles, ce sont les mères des mini-miss que Marion Gronier a photographiées dans le Nord de la France. Le merveilleux n’est pas toujours multicolore, habillé de strass.

 

 

Les prochains travaux de Marion Gronier  seront montrés aux prochaines Rencontres d’Arles  à l’occasion de la présentation de son projet réalisé pendant la Résidence 2012 BMW au musée Nicéphore Niépce.

 

Série Portrait, MG 004-2008@Byung-Hun Min Courtesy La Galerie Particulière, Paris

 

Il peut être à l’image des portraits de femme de Byung-Hun Min gris, silencieux, enveloppé dans une sorte de brouillard qui fait office de frontière entre mondes réels et irréels. Cet artiste coréen, rarement montré en France est un véritable maître dans son pays.

 

 

 

 

 

Le Cercle de Sable 2004 Série Opéra du Rhin-France @Elene Usdin

 

Elene Usdin, jeune talent français, a débuté avec ce qu’elle avait sous la main. C’est à dire elle. Un modèle économe, malléable, corvéable qui lui permet aussi de s’accepter telle qu’elle était. Avec ses autoportraits, elle économise donc un psy et un mannequin.

 

 

 

 

 

Théâtre de la Photographie et de l’Image de la Ville de Nice
27, boulevard Dubouchage – Nice
du 22 février  au 12 mai 2013

Contacts Presse
jennifer.moreau@nicecotedazur.org
 elodie.ching@nicecotedazur.org

www.tpi-nice.org

 



[1] Cette revue trimestrielle, fondée en 2000, s’est rapidement singularisée en donnant à voir les travaux photographiques de différents auteurs, français et étrangers, dans des domaines aussi divers que le reportage, le paysage, le nu, le portrait, la mode etc.

 

Carte blanche à Julien Chapsal, l’été en hiver !

Julien Chapsal photographie « à l’ancienne ». Il ne fabrique ni ne retouche ses images. Le temps semble suspendu, les scènes sont atemporelles. Peut être est-ce parce qu’il prend lui même le temps de regarder, de cadrer la situation qu’il nous propose et puis la fige. Les références du photographe sont celles de la peinture, de la littérature et de la photographie. Il cite pêle- mêle Edouard Manet, Edward Hopper, Marguerite Duras, Henri Cartier-Bresson. Qui rêverait de meilleurs inspirateurs ?

La seule perspective d’un peu de lumière au creux de cet hiver pourrait suffire à expliquer le choix des photos de Julien Chapsal pour cette Carte blanche… mais évidemment ce n’est pas une raison satisfaisante. Ce qui nous plaît c’est la simplicité du regard du photographe, ses images inspirées des peintres classiques.Nous avions approché son travail en 2010 à l’occasion de l’exposition collective « France 14 » qui accompagnait celle de Raymond Depardon sur l’état de la France. Il nous avait emmenés dans les zones pavillonnaires qui envahissent nos paysages avec un regard purement documentaire.

Julien Chapsal a répondu aux questions de l’image par l’image 

L’été, c’est un sujet très ouvert et presque éculé. Qu’est-ce qui vous a conduit à faire ce travail et quelle a été votre démarche ?

Mes propres souvenirs en tête, j’ai souhaité photographier simplement les gens en vacances. Représenter des scènes typiques, avec une attention particulière aux postures, aux gestes, aux attitudes. Révéler aussi, parfois, une forme d’étran­geté. Pas tant dans le souci de documenter mon époque. Plutôt celui de produire des images picturales, atemporelles. Des images où chacun pourrait se retrouver. En un mot, des tableaux d’été.

Il m’a plu de travailler presque… à l’ancienne : utiliser des films, au moyen format, et figer sur le vif l’instant où chaque élément va prendre place dans le cadre, à une époque où ce type d’images, prises par un(e) autre de ma génération, serait plus souvent le résultat de mises en scène ou de montages numériques. Ce défi de la prise de vue et la jouissance qui l’accompagne font partie intégrante de ma démarche.

Comment ce travail s’inscrit-il dans votre parcours ?

De 2007 à 2010, j’ai parcouru la France dans le cadre du projet « France14 », qui a donné lieu à une exposition aux Rencontres d’Arles puis à la Bnf. C’est l’étalement urbain qui a retenu mon attention : les zones pavillonnaires et commerciales en périphérie des villes.

Cette expérience m’a donné envie de travailler à nouveau dans mon pays, tant sur l’espace que sur l’humain, toujours au 6×7, et en couleur. Il s’agit d’un projet très ouvert, qui m’amène à réaliser pendant plusieurs années plusieurs séries ou ensembles d’images, à la fois autonomes et complémentaires, je préfère dire en France, plutôt que sur la France. J’ai par exemple commencé à travailler sur les lieux d’histoire, et m’apprête à photographier des scènes du quotidien, comme je l’ai fait l’été, mais dans d’autres contextes. Il s’agit de plus en plus d’une recherche formelle, picturale, plutôt que strictement documentaire. A l’issue du projet ne restera peut-être qu’un nombre réduit d’images, qui, articulées ensemble, feront sens.

Mais d’ici là, j’espère tout de même exposer « L’été » !

Vous n’avez jamais travaillé pour une entreprise ou au service d’une marque. Seriez-vous prêt à le faire et quels en seraient les enjeux ? 

J’ai revendiqué depuis mes débuts de ne travailler que sur des projets personnels, indépendamment de toute préoccupation économique, en parallèle d’un autre métier. Aujourd’hui, je suis plus ouvert. Je serais curieux de l’expérience, si c’était pour une entreprise dont j’apprécie l’activité, et si elle était appréhendée des deux côtés comme un véritable dialogue, jusqu’à propos de la manière d’exploiter les images. Dans un registre à la fois proche et distinct, je ferai pour la première fois cette année l’expérience d’une résidence, qui m’est proposée en milieu urbain, pour une exposition (il s’agit de travailler dans un quartier dit sensible de Toulouse, pour la Galerie du Château d’Eau). Si je n’en ai pas eu l’idée moi-même, j’y vois une opportunité précieuse de développer mon travail, un nouveau terrain, un nouveau point de départ. Et je suis persuadé que d’autres me permettraient d’avancer, peut-être même un peu plus vite. Ce type de confrontation à soi-même, via un commanditaire ou un hôte, me semble enrichissante si la contrainte permet de faire avancer sa propre recherche.

Né en 1977 à Paris, Julien Chapsal obtient une Maîtrise de lettres modernes en 1998 et un DEA d’anthropologie visuelle en 2001. Il travaille comme chef de projets culturels pour Tendance Floue (2003), puis pour Magnum Photos (2003-2010), avant de se consacrer principalement à ses propres travaux photographiques, qu’il mène depuis 2001 déjà dans la perspective de l’exposition et l’édition.

« L’été » a été finalisé en 2012 grâce au soutien du Centre national des arts plastiques (Fonds d’aide à la photographie documentaire contemporaine) du Ministère de la Culture et de la Communication.

www.julienchapsal.com

@Julien Chapsal