Carte blanche à Stéphanie Foäche

Stéphanie Foache -IMG_3576Stéphanie Foäche a deux vies, sa vie professionnelle en entreprise qu’elle mène avec sérieux et maestria, et sa vie de photographe menée au gré de ses échappées. Mais qui dirait, à voir ses photos, que ce ne sont pas celles d’un professionnel?
Ce qui est sûr, c’est que ses images communiquent instantanément un sentiment de sérénité tel qu’il faudrait être fou pour s’en priver.
La photographe dit elle- même que « la photographie s’apparente à la fois à un moment de plaisir mais aussi de méditation ». Lors de ses escapades photographiques, elle change de rythme. A pieds, à ski, en scooter ou en voiture, c’est toujours au ralenti. Elle essaie de rentrer en osmose avec les atmosphères, de s’en imprégner, de prendre le temps de regarder, de sentir…Stéphanie Foäche cherche à capter l’esprit des lieux et leur calme  par opposition à l’instantanéité et au rythme effréné de la vie actuelle. La photographe nous invite ainsi à une réflexion sur le temps, son rythme, la façon dont il s’écoule, les traces et les empreintes qu’il laisse sur son passage.
Ses images simples et insolites montrent une beauté ordinaire. Son écriture marie à la fois l’émotion des instants, les couleurs, la lumière, la rigueur des lignes et du cadrage, elles créent des images artistiques à partir du réel.
A l’aube de 2015, l’image par l’image a été touchée par ces photographies et vous invite à partager un moment de sérénité. Espérons que vous aurez envie de vous installer dans la contemplation de ces images. Souhaitons à Stéphanie Foäche de pouvoir poursuivre ce travail par l’édition d’un livre, d’attirer l’attention d’une galerie et de continuer à nous livrer de belles émotions.

 

 

Stéphanie Foäche a répondu aux questions de l’image par l’image :

Quelles relations voyez vous entre les marques et la photographie ?
Les marques ont besoin de mots et d’images pour donner leur vision, expliquer qui elles sont et en quoi elles se différencient de leurs concurrentes, elles ont besoin de créer du désir et des émotions.
Les images comme les mots peuvent avoir beaucoup de force et d’impact si elles sont sincères. En cela, les photos peuvent jouer un très beau rôle…car elles créent un univers, elles peuvent concilier du suggéré et du mystère avec des éléments plus explicites…pour peu que l’auteur en ait envie.
Seriez- vous prête à travailler pour des marques ?
L’art et la communication d’une marque ne sont pas en opposition. Il s’agit de deux domaines distincts qui peuvent se nourrir l’un l’autre à condition que la marque respecte la liberté créative de l’artiste qui de son côté, dans le cadre d’une commande, doit intégrer les contraintes ou tout du moins le cadre fixé par l’entreprise.
C’est donc une affaire de dialogue, de respect et d’équilibre. Ce qui est intéressant dans le travail de commande, c’est la fameuse contrainte créative. Souvent la contrainte nous fait bouger, évoluer. Elle ouvre de nouvelles portes.
Le seul préalable est d’être en phase avec la marque et les valeurs qu’elle défend.
Par exemple, j’ai  signé, pour certaines de mes photos, un contrat avec l’agence de photographes Plainpicture mais je me suis assurée auparavant qu’elles ne pouvaient pas être vendues à un parti politique ou pour des illustrer des propos sectaires.
Pour moi, les photos doivent vivre et être vues mais elles ne doivent pas et ne peuvent pas être détournées de leur esprit initial.
Portrait SFoache IMG_1820
Stéphanie Foäche a passé 25 ans en entreprise comme professionnelle de la communication, elle est maintenant  responsable de ressources humaines.
Sa vie est toutefois double. Née dans une famille d’artistes, elle a toujours touché aux pastels, à l’aquarelle, au dessin et à la peinture ; à Istanbul, il y a une dizaine d’années, elle a senti le besoin de reprendre ses boitiers pour dialoguer avec les lieux. Depuis cette période, une envie viscérale de faire de la photographie et de le faire sérieusement lui a fait prendre des cours, suivre des stages à Arles, créer un site, faire des expositions.
Elle alterne ces deux vies, l’une trépidante dans l’entreprise et l’autre qui lui permet de regarder autrement et de respirer sous un rythme tout différent qui l’apaise et nous apaise aussi.
 http://www.stephaniefoache.fr

Carte blanche à Bruce Gilden dans le métro

BruceSubwayDu 23 juin à octobre 2015, « La RATP invite Bruce Gilden », photographe de l’agence Magnum Photos, et expose dans 16 stations et gares de son réseau des œuvres exclusives, un témoignage de son regard sur la mobilité urbaine dans cinq villes où le groupe RATP est implanté : Hong Kong, Johannesburg, Manchester, New York et Paris.

La « Carte Blanche » de la RATP signée Bruce Gilden porte un regard nouveau sur la plus ancienne des activités urbaines : le mouvement quotidien des passants dans la ville.

Le photographe commente ses prises de vue dans l’interview  ci dessous. L’image par l’image vous propose dans cette page une image par ville ainsi que les 40 images de la Carte Blanche, avec l’aimable autorisation de l’agence Magnum Photos. Vous pouvez les retrouvez tout l’été dans les stations du métro et à la Galerie Polka du 23 juin au 4 juillet 2015.

Voir la carte blanche

L’image par l’image conseille la RATP

La RATP invite Bruce Gilden, photographe de l’agence Magnum Photos, dans 16 stations et gares, du 23 juin à octobre 2015

HONG KONG. 2015.Du 23 juin à octobre 2015, La RATP INVITE BRUCE GILDEN, photographe de l’agence Magnum Photos, et expose dans 16 stations et gares de son réseau des œuvres exclusives, un témoignage de son regard sur la mobilité urbaine dans cinq villes où le groupe RATP est implanté : Hong Kong, Johannesburg, Manchester, New York et Paris.

Cette exposition est la deuxième « carte blanche » proposée par la RATP à un grand nom de la photographie, la première ayant été donnée à l’été 2014 à Gueorgui Pinkhassov.
Elle constitue le 6e rendez-vous de « La RATP invite », programme culturel lancé en octobre 2013 qui offre aux voyageurs des parcours artistiques inédits et de grande envergure au sein des espaces de transport. Son objectif : ouvrir et varier les horizons de ses 12 millions de voyageurs quotidiens.
Cet événement sera accompagné d’une exposition à la galerie POLKA, à Paris, du 23 juin au 4 juillet 2015.

SOUTH AFRICA. Johannesburg. 2015.

La mobilité urbaine, au cœur de la mission du groupe RATP

La RATP invite l’artiste photographe Bruce Gilden à porter son regard personnel et artistique sur le thème de la mobilité urbaine avec un angle international. A Johannesburg, Hong Kong, Manchester, New York et Paris, villes dans lesquelles le groupe RATP est présent au travers d’activités d’exploitation et de maintenance de réseaux de transports, le photographe nous livre son intime perception de la mobilité urbaine, au cœur de la mission et du développement de l’entreprise. Ces cinq villes, où le groupe RATP fait la preuve de ses compétences et de son expertise en matière de mobilité, portent l’ambition du groupe : devenir une entreprise de référence mondiale dans le domaine des transports urbains, mobilisée au service des 14 millions de voyageurs qu’il transporte quotidiennement dans le monde.

Bruce Gilden©Lewis Joly

Bruce Gilden©Lewis Joly

Bruce Gilden capture la mobilité urbaine

Né à Brooklyn, Bruce Gilden, membre de Magnum Photos, bat le pavé depuis plus de 40 ans en photographiant les gens qui l’interpellent. La rue est son terrain de prédilection, et son approche spontanée, pleine d’énergie, est à l’unisson du rythme de la ville.
Maître de la photographie de rue, B.Gilden bondit sur les passants avec son flash en les cadrant de façon inattendue et dévoile une partie de lui-même.
Guettant les passants de Hong Kong, Johannesburg, Manchester, New York et Paris, B.Gilden a produit des images qui lui ressemblent, photographiant comme il parle, sans ménagement mais toujours avec beaucoup de tendresse.

La « Carte Blanche » de la RATP signée B.Gilden porte un regard nouveau sur la plus ancienne des activités urbaines : le mouvement quotidien des passants dans la ville.

Bruce Gilden en parle
Paris : Bien que dans toutes les villes je photographie les passants de très près, à Paris la beauté du paysage historique transparaît dans chaque image.
New York
New York, c’est ma ville : c’est dans ses rues que ma photographie inspirée par l’architecture verticale a trouvé la source de son énergie, stimulée par le mouvement des passants pressés et indifférents.

Hong Kong: Je n’avais jamais été à Hong Kong. J’y ai réalisé mon film noir pour traduire l’idée romantique que j’avais de cette ville fabuleuse.
 Johannesburg
. Le centre de la ville est une véritable ruche. Entre le va-et-vient incessant des gens, la circulation et les enseignes des magasins, tout se mélange et se déverse en un flux harmonieux et élégant.

Manchester: L’artère principale de la ville est toujours animée. Je l’ai arpentée de long en large. Il y avait toujours la menace d’une averse, exactement comme je m’y attendais.


IMAGES DU PHOTOGRAPHE BRUCE GILDEN AFFICHEES SUR LES QUAIS DU METRO41 photographies inédites à découvrir en grand format dans les espaces de transport…

Du 23 juin jusqu’au mois d’octobre, la RATP expose 41 photographies inédites de Bruce Gilden réparties dans 16 stations et gares de son réseau. Chaque image étant reproduite sur plusieurs sites, ce sont près de 300 images que les voyageurs peuvent ainsi découvrir au cours de leur trajet.
D’une station à l’autre, les photographies sont présentées sous différents dispositifs scénographiques, tous de grand ampleur et de manière inédite dans un réseau de transport.

Du 23 juin à octobre 2015,  dans 6 stations de métro et 1 gare RER :
Bir Hakeim (ligne 6), Jaurès (L.2), Hôtel de Ville (L.1), La Chapelle (L.2), Saint-Michel (L.4), Saint Denis Porte de Paris (L.13), Luxembourg (RER B)
Ces stations et gare, aux architectures particulières, ont été choisies par la RATP dès 2013 pour devenir des lieux d’exposition photographique permanents, faisant ainsi se succéder les éditions de « La RATP invite ». Les images y sont déployées dans des scénographies spécifiques et de grande envergure – impression sur bâches grands formats, accrochage suspendu en hauteur, fresque monumentale…

Du 23 juin au 7 juillet 2015 , dans 9 stations de métro 
Alma Marceau (L.9), Belleville (L.11), Cité (L.4), La Motte-Picquet (L.8), Montparnasse (L.13), Nation (L.9), Place d’Italie (L.7), Saint Augustin (L.9), Saint Lazare (L.12).
Les images se déploient sur les cadres publicitaires de format 4 x 3 mètres, disposés sur les quais.

et à la Galerie Polka, 12 rue Saint-Gilles – Paris 3e, du 23 juin au 4 juillet 2015.h
L’exposition, également intitulée « La RATP invite Bruce Gilden », présente 17 photographies : 14 parallèlement présentées sur les réseaux RATP et 3 exclusives pour la galerie.
Accès à l’exposition : accès libre et gratuit du mardi au samedi de 11h à 19h30.

« La RATP invite… », le rendez-vous phare de la programmation photographique de la RATP

« La RATP invite » est une initiative lancée par la RATP en octobre 2013 et devenue un rendez-vous régulier, illustrant le nouveau souffle que l’entreprise a donné à sa politique culturelle à travers la photographie. La RATP s’est engagée à inviter régulièrement des photographes – français ou étrangers, des jeunes talents ou des artistes de renom de différentes époques – et à mettre à l’honneur leur travail en le déployant massivement dans ses espaces. C’est ainsi qu’elle a décidé de mettre la lumière sur une photographie exigeante et diverse.

Depuis l’automne 2013, 5 éditions de « La RATP invite » se sont succédé. Ont ainsi été exposées les créations des photographes présentés à la biennale PHOTOQUAI (octobre – novembre 2013), au festival CIRCULATION(S) (février – juin 2014), les photographies de Garry Winogrand en partenariat avec le Jeu de Paume (octobre 2014 – février 2015) et celles de Harry Gruyaert en partenariat avec la Maison Européenne de la Photographie (avril – juin 2015).

Par ailleurs, pour l’édition estivale 2014 (juin-septembre), la RATP a donné une « carte blanche » à Gueorgui Pinkhassov, photographe de l’agence Magnum Photos, pour poser son regard personnel et artistique sur la mobilité urbaine dans 5 villes où le groupe RATP est implanté (Casablanca, Florence, Londres, Paris, Séoul).

Grâce à la photographie, art de proximité et forme d’expression artistique accessible au plus grand nombre, la RATP souhaite renforcer ses échanges avec ses publics, en donnant une plus grande envergure à la politique d’animation et d’aménagement de ses espaces.

Le groupe RATP : une dimension internationale

Au-delà du réseau historique qu’il exploite en Ile-de-France, le groupe RATP exporte ses savoir-faire en matière d’exploitation et de maintenance à travers le monde, via sa filiale RATP DEV. Celle-ci est aujourd’hui implantée dans 14 pays sur 4 continents, où elle assure l’exploitation et la maintenance de réseaux de transport urbain et interurbain (bus, métro, rail, tramway). Elle assure la mobilité de 14 millions de voyageurs chaque jour en France et dans le monde.

  •  A Manchester, à travers sa filiale Metrolink RATP Dev Limited, RATP Dev assure l’exploitation et la maintenance du réseau de tramway. Ce dernier transporte environ 30 millions de voyageurs par an, sur 7 lignes, 92 km et 92 stations – soit l’un des plus importants réseaux de tramway en Europe.
  •  A Johannesburg, RATP Dev assure l’exploitation et la maintenance du train régional Gautrain, fer de lance de l’expertise rail du groupe. Reliant Johannesburg à Pretoria sur 80 km, le Gautrain transporte plus de 100 000 voyageurs par jour.
  •  A Honk Kong, RATP Dev et Transdev, au sein de leur joint-venture en Asie, assurent l’exploitation et la maintenance du réseau de tramway historique de la ville (1904).
    A New York, en mai 2014, RATP Dev a lancé des bus touristiques, sous l’appellation « Open Loop », illustrant le développement

Contacts
Céline Gautier: servicedepresse@ratp.fr
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L’image par l’image conseille la RATP

Mazaccio &Drowilal exposés à Paris Photo Los Angeles

Steal-like-an-artist-Cupertino

Steal-like-an-artist-Cupertino©Mazaccio & Drowilal

Les photographes Mazaccio & Drowilal, lauréats 2013 de la Résidence BMW  présentent leur travail durant la troisième édition de Paris Photo Los Angeles du 1er au 3 mai 2015.

C’est la première fois que BMW présente le fruit de sa Résidence photographique lors de Paris Photo Los Angeles au sein des Studios Paramount Pictures. BMW est Partenaire Officiel de la troisième édition de la foire à Los Angeles.

La série photographique « Wild Style » qui sera montrée lors de cette foire est le résultat des 3 mois de Résidence des artistes Mazaccio et Drowilal au sein du musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône.

 

 

Mazaccio & Drowilal

Mazaccio & Drowilal

Elise Mazac, alias Mazaccio et Robert Drowilal pratiquent la photographie en duo, autant pour la prise de vue que pour la sélection des images. Avec leurs photographies teintées d’humour, ils vont au-delà de la description et mettent en place un nouveau mode d’écriture influencé par leurs expériences du collage, du photomontage et de la culture numérique.Les figures et les objets collectés dans Wild Style, tee-shirt, mugs, ou objets usuels, forment un catalogue des formes de réification de la vie animale par l’image, au point que l’écart entre le réel et sa représentation tend à devenir imperceptible.

 

Sun Power Palo Alto© Mazaccio & Drowilal

Sun Power Palo Alto© Mazaccio & Drowilal

 

En plus de ces images, l’exposition présentera une nouvelle série réalisée par les artistes en 2014 en Californie : « Antepisode », une traduction française de « Prequel ».Ce projet est une enquête menée dans la Silicon Valley sur les racines des entreprises informatiques et numériques. L’accent est mis sur l’importance de l’environnement de ces entreprises où les lignes de codes, qui ont changé la face de notre monde, sont nées.

 

 

 

Mazaccio & Drowilal déclarent à propos de leur exposition durant Paris Photo Los Angeles
« Nous sommes ravis de prolonger la résidence BMW au musée Nicéphore Niépce en présentant notre travail aux amateurs d’art américains dans les prestigieux Studios Paramount, un lieu mythique, chargé d’histoire et de fiction. »

Christoph Wiesner, Directeur artistique de Paris Photo, souligne que « cette initiative vient depuis 4 ans soutenir la jeune photographie et s’ancre dans une volonté et une tradition qui sont chères à Paris Photo depuis de nombreuses années. La Résidence BMW offre tant au niveau de la création, de la visibilité que de sa diffusion une très belle opportunité chaque année renouvelée  pour les jeunes talents. Artistes et photographes, les lauréats peuvent ainsi poursuivre leur exploration vers de nouveaux champs de réflexion. C’est avec plaisir que nous accueillons les travaux issus de la résidence de Mazaccio & Drowilal. »

BMW soutient la photographie autour d’un partenariat culturel inédit et ambitieux avec le musée Nicéphore Niépce, sous la forme d’une résidence d’artiste depuis 2011

Initiée en 2011, la Résidence BMW est née du souhait commun du musée et de la marque de développer les pratiques photographiques contemporaines, de « l’envie partagée d’être emmené dans de nouveaux espaces de création », comme le commente François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore-Niépce
 Ce mécénat permet à un jeune artiste photographe, choisi par des personnalités du monde de la photographie, après un appel à candidatures, de réaliser un projet au cours d’une résidence de trois mois.

Sous la direction de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce et avec l’aide technique du laboratoire du musée, l’artiste a la possibilité d’explorer de nouveaux champs de réflexion. Outre une bourse de 6 000 euros et le financement de son hébergement à Chalon-sur-Saône, le lauréat voit son travail exposé aux Rencontres d’Arles, à Paris Photo, dans un livre co édité aux éditions Trocadéro et dans une vidéo réalisée par François Goizé.

Serge Naudin, président du directoire de BMW Group France, souligne la similitude des démarches des photographes et des designers  « c’est avec la même liberté de création et la même recherche esthétique que nos designers et nos ingénieurs conçoivent nos voitures en inventant chaque jour celles de demain. BMW France se tourne donc naturellement vers la photographie pour permettre aux lauréats de la Résidence d’approfondir leur travail et de découvrir de nouvelles voies en toute liberté. BMW soutient ainsi la production, favorise l’émergence de talents et offre aux lauréats une visibilité exceptionnelle auprès des professionnels et du grand public passionnés par la photographie ».

Depuis plus d’une décennie maintenant, BMW est le partenaire des plus grandes foires et festivals internationaux, dont Paris Photo Paris depuis 12 ans, Les Rencontres d’Arles, La Frieze New York et Londres, Art Basel à Bâle, Hong Kong, ou Miami, le Gallery Weekend à Berlin ou encore TEFAF Maastricht.

Contact
jean-michel.juchet@bmw.fr
maryse.bataillard@bmw.fr

 

La RATP invite Harry Gruyaert du 14 avril au 15 juin dans 16 stations et gares de son réseau

FRANCE. Nord-Pas-de-Calais. Berck. 2007. © Harry Gruyaert / Magnum Photos

FRANCE. Nord-Pas-de-Calais. Berck. 2007.
© Harry Gruyaert / Magnum Photos

 

La RATP accompagne la première rétrospective du photographe belge Harry Gruyaert à la MEP, par l’exposition LA RATP INVITE HARRY GRUYAERT, du 14 avril au 15 juin 2015, dans 16 stations et gares de son réseau.

Il s’agit de la 5e édition de « La RATP invite », programme culturel lancé fin 2013 par la RATP, qui propose des parcours photographiques inédits au sein des espaces de transport.

Partenaire de la Maison Européenne de la Photographie (MEP), la RATP accompagne la première rétrospective du photographe belge Harry Gruyaert – présentée du 15 avril au 14 juin – par l’exposition LA RATP INVITE HARRY GRUYAERT, du 14 avril au 15 juin, dans 16 stations et gares de son réseau.
Grâce à une majorité de photographies exclusives, des compositions variées et des formats exceptionnels, l’exposition qu’offre la RATP à ses voyageurs représente un parcours tant inédit que complémentaire à celui proposé à la MEP. Elle a été conçue par la RATP, Harry Gruyaert et François Hébel, le commissaire de la rétrospective.

La RATP partenaire de la Maison Européenne de la Photographie et de la première rétrospective consacrée au photographe belge Harry Gruyaert

Par ce nouveau partenariat avec la Maison Européenne de la Photographie, acteur incontournable du paysage culturel, la RATP affirme l’ambition qu’elle place dans sa politique photographique : offrir aux voyageurs une photographie de qualité et accessible au plus grand nombre, et ce grâce à des expositions d’une ampleur exceptionnelle sur ses réseaux.
L’exposition LA RATP INVITE HARRY GRUYAERT accompagne la première rétrospective dédiée à l’œuvre de Harry Gruyaert (né en 1941) en proposant au public de (re)découvrir cet artiste belge considéré comme un pionnier de la photographie en couleur : il lui donne en effet une dimension purement créative, une perception émotive, non narrative et radicalement graphique du monde.
Dans ses espaces de transport, la RATP déploie des ensembles d’images issues des territoires de prédilection du photographe : les séries « Maroc », « Rivages », « Made in Belgium » et « TV Shots ».
A travers elles, le public est invité à embarquer pour un double voyage :
un voyage culturel tout d’abord, à la découverte des différents pays et villes explorés par l’artiste… mais aussi un voyage esthétique à travers la couleur, ou plutôt les couleurs, les teintes et les lumières, si caractéristiques des images de Harry Gruyaert et qui en font toute sa force.
Présentées en grand format et dans des scénographies variées, ces photographies sont comme des fenêtres graphiques et colorées, empreintes d’émotion et ouvertes sur l’ailleurs.
Par ailleurs, en choisissant ces photographies en couleurs, la RATP a souhaité marquer une rupture par rapport à la précédente édition de « La RATP invite » consacrée à Garry Winogrand et à ses photographies en noir et blanc (octobre 2014 – février 2015).(1)

 

BELGIQUE. Ostende. Thermes. 1988. © Harry Gruyaert / Magnum Photos

BELGIQUE. Ostende. Thermes. 1988.
© Harry Gruyaert / Magnum Photos

 

De la Maison Européenne de la Photographie aux espaces de transport, deux parcours inédits et complémentaires

LA RATP INVITE HARRY GRUYAERT offre au public un véritable complément de parcours à la rétrospective de la Maison Européenne de la Photographie tout en en faisant un écho exceptionnel par un déploiement de grande envergure.

Sur les 70 photographies de Harry Gruyaert sélectionnées pour l’événement, 46 sont exclusives aux espaces de transport. Reproduites plusieurs fois sur les réseaux, ce sont près de 300 images que les voyageurs peuvent découvrir pendant leur trajet. Afin de donner plus de cohérence et de sens à cette découverte, les stations investies sont thématisées, chacune immergeant le voyageur dans un univers spécifique.

Retrouver les séries photographiques de Harry Gruyaert par stations

MAROC. Meknes. Souk. Citrons confits. 1988. © Harry Gruyaert / Magnum Photos

MAROC. Meknes. Souk. Citrons confits. 1988.
© Harry Gruyaert / Magnum Photos

Maroc
Depuis quarante ans, Harry Gruyaert parcourt le Maroc qui est l’un de ses réservoirs d’inspiration inépuisable. Il ressent la campagne marocaine comme « une véritable fusion entre les habitants et la nature, dans une parfaite harmonie de couleurs qui fait penser à la peinture de Brueghel. »
(gare de Luxembourg (RER B)

 

TV Shots
Vivant à Londres en 1972 et influencé par le Pop Art découvert à New York, il réalise l’étonnante série TV Shots en déréglant un poste de télévision, et en zappant sur les tous nouveaux programmes couleur. Il transforme les jeux Olympiques, les variétés, les premiers pas sur la lune en symboles stylisés d’une télévision balbutiante. Du reportage en chambre, alors que le terme de « photographie conceptuelle » n’existe pas encore.
(station Jaurès -sous le viaduc-L.2)

 

BELGIQUE. Ostende. 1988. © Harry Gruyaert / Magnum Photos

BELGIQUE. Ostende. 1988.
© Harry Gruyaert / Magnum Photos

Made in Belgium
Après avoir vécu à Paris, Londres, New York et voyagé notamment au Maroc, Harry Gruyaert éprouve le besoin, à la fin des années 1970, de retourner photographier en Belgique. D’abord, il n’y voit pas les couleurs, puis elles finiront par apparaître, acides. Ce sera aussi le moyen de solder la relation douloureuse qu’il entretient avec le pays de sa jeunesse.
(stations Hôtel de Ville (Ligne 1), La Chapelle (couloir de correspondance RER B- L.2), Saint-Denis Porte de Paris (L.13))

 

 

FRANCE. Nord-Pas-de-Calais. Berck. 2007. © Harry Gruyaert / Magnum Photos

FRANCE. Nord-Pas-de-Calais. Berck. 2007.
© Harry Gruyaert / Magnum Photos

Rivages
Harry Gruyaert a beaucoup photographié les bords de mer, rarement exotiques. Il a souhaité rassembler ses images dans la série Rivages qui révèle deux spécificités de son travail : composer avec l’immensité du ciel et de la mer est un exercice très particulier, et maîtriser les lumières y est assez complexe. La créativité dont il fait preuve renvoie à des scènes familières, devenues picturales par le traitement exceptionnel de la lumière.(stations Bir Hakeim (sous le viaduc-L.6) et Saint-Michel (L.4)

 

 

ESSAIS D'AFFICHAGE DES PHOTOGRAPHIES D'HARRY GRUYAERT A LA STATION SAINT AUGUSTIN SUR LE QUAI DE LA LIGNE 9

L’exposition LA RATP INVITE HARRY GRUYAERT sur les réseaux de la RATP

D’une station à l’autre, les voyageurs découvrent les photographies suivant des axes thématiques spécifiques et différents dispositifs scénographiques :

 

  • Dans 6 stations de métro et 1 gare RER, les photographies présentées ont été sélectionnées parmi les séries les plus iconiques de Harry Gruyaert.
    Ces sept sites ont été choisis par la RATP dès 2013 pour y exposer en permanence de la photographie, faisant ainsi se succéder les éditions de « La RATP invite ».
    Les images y sont déployées dans des scénographies spécifiques et de grande envergure – impression sur bâches grands formats, accrochage en hauteur
     pendant toute la durée de la rétrospective de la MEP, du 14 avril au 15 juin. (gare de Luxembourg -RER B, stations Hôtel de Ville -Ligne 1, La Chapelle -couloir de correspondance RER B- L.2, Saint-Denis Porte de Paris (L.13), Bir Hakeim – sous le viaduc-L.6),  Saint-Michel-L.4 et Jaurès -sous le viaduc-L.2)
  •  Dans 9 autres stations de métro, la RATP a privilégié des compositions de photographies, choisies parmi les « best » de Harry Gruyaert, issues de différentes séries ; les images sont exposées sous différents formats en lieu et place des cadres publicitaires – 4×3 mètres sur les quais et 2×1,50 mètres dans les couloirs de correspondances, pendant les 15 premiers jours de la rétrospective de la MEP, du 14 au 28 avril.
    (stations Cité (ligne 4), Montparnasse (ligne 13), Nation (ligne 9), Place d’Italie (ligne 6), République (ligne 3), Saint Augustin (ligne 9), Saint Lazare (ligne 2), Saint-Paul (ligne 1) et Villiers (ligne 2)

LE PHOTOGRAPHE HARRY GRUYAERT LORS DES ESSAIS D'AFFICHAGE DE SES PHOTOGRAPHIES A LA STATION SAINT AUGUSTINConnaitre Harry Gruyaert :

Harry Gruyaert est un pionnier de la photographie en couleur, dès les années soixante-dix, à une époque où la « photographie de qualité » était en noir et blanc. C’est sa façon de percevoir le monde.photographie les couleurs, c’est sa façon de percevoir le monde.

Vers l’âge de 20 ans, fuyant une Belgique qu’il jugeait trop étroite, il décide que la photographie sera son moyen d’expression, qu’avec elle il traduira et construira sa quête de connaissance et de sensualité. Dans les années 1970-1980 avec les Américains Saul Leiter, Joel Meyerowitz, Stephen Shore ou William Eggleston, Harry Gruyaert est un des rares pionniers européens à donner à la couleur une dimension purement créative, une perception émotive, non narrative et radicalement graphique du monde.

Après des études à l’Ecole du Cinéma et de Photographie de Bruxelles, il se rend à Paris car la photographie de mode l’attire, avant de comprendre, au Maroc, que ce sera en se confrontant à la réalité qu’il trouvera la matière de sa recherche photographique.

Cette exposition à la Maison Européenne de la Photographie est sa première rétrospective.
Présentation des photographies pendant les 15 premiers jours de la rétrospective à la MEP, soit du 14 au 28 avril.

Couv Livre_Harry Gruyaert (1)Un catalogue présente l’ensemble des séries du photographe avec une préface de François Hébel commissaire de l’exposition à la MEP,  aux éditions Textuel 

 

Contacts

Céline Gautier / 01 58 78 37 37 / servicedepresse@ratp.fr
Carole Brianchon : cbrianchon@mep-fr.org

(1) « La RATP invite », le rendez-vous phare de la programmation photographique de la RATP

Initiative lancée par la RATP en octobre 2013 et devenue un rendez-vous régulier, « la RATP invite illustre le nouveau souffle que l’entreprise a donné à sa politique culturelle à travers la photographie. La RATP s’est engagée à inviter régulièrement des photographes – français ou étrangers, des jeunes talents ou des artistes de renom de différentes époques – et à mettre à l’honneur leur travail en le déployant massivement dans ses espaces.Grâce à la photographie, art de proximité et forme d’expression artistique accessible au plus grand nombre, la RATP souhaite renforcer ses échanges avec ses publics, en donnant une plus grande envergure à la politique d’animation et d’aménagement de ses espaces.… pour faire « Aimer la Ville ».

L’image par l’image conseille la RATP