« Nicephora » d’Alinka Echeverria, Résidence BMW, en avant- première des Rencontres d’Arles

ENCRE.BLANCHE.PRESSBMW Art et culture présente « Nicephora » par Alinka Echeverria, lauréate de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce.

Le projet réalisé par Alinka Echeverria pendant sa résidence est présenté dans un livre coédité avec les éditions Trocadéro dans la collection BMW Art et Culture et dans une exposition aux Rencontres de la Photographie, Arles 2016.

Durant sa résidence de 3 mois à Chalon-sur-Saône, de septembre à novembre 2015, Alinka Echeverría a développé un projet qui examine le médium photographique – invention, reproduction, transfert de l’image – et ses supports de diffusion, en s’inspirant du personnage de Nicéphore Niépce et de son acte fondateur, l’invention de la photographie avec la première héliographie.

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S’intéressant à la représentation de la femme dans l’histoire des arts et de la photographie, elle tisse des liens historiques, techniques et philosophiques entre les collections du musée et la céramique. Elle utilise le vase comme symbole de la féminité, comme vecteur d’allégories mythologiques, et interroge la manière dont les différentes techniques de reproduction des images ont véhiculé le regard sur la femme.
Sa formation d’anthropologue l’a fait pénétrer avec passion dans les collections du musée Nicéphore Niépce. Sa vision du monde est extrêmement introspective et à la recherche de raisonnements alternatifs.
La photographe travaille sur l’interaction entre l’image et le spectateur pour l’amener à appréhender le monde différemment.

P90221623-lowResSortie du livre le 23 juin

Les éditions Trocadéro et BMW coéditent l’ensemble du projet réalisé par la lauréate dans le cinquième ouvrage de la collection BMW Art & Culture consacrée aux lauréats de la Résidence photographique au musée Nicéphore Niépce.

« La fonction de la photographie dès son origine est de capter et de reproduire sans limitation le monde. L’invention de Nicéphore Niépce va donner à cette quête de l’accumulation d’archives une accélération sans précédent. Alinka Echeverria s’empare du pot de terre, héritage du néolithique, pour renouveler le discours photographique et artistique sur notre fascination sur l’accumulation. En recouvrant des vases d’images photographiques, elle rapproche les deux techniques de stockage et opère une continuité entre les greniers à grains et la constitution contemporaine des banques de données.».
Extrait de l’introduction de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce.

P90221624-lowResLe travail d’Alinka Echeverria lors de la Résidence BMW sera exposée pendant les Rencontres de la Photographie d’Arles, du 4 juillet au 31 août 2016 à la Commanderie Sainte Luce. Le choix d’images et la scénographie sont proposés par la photographe, sous la direction artistique de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce.
L’exposition est produite par BMW Art & Culture, qui reconduit ainsi son partenariat avec les Rencontres d’Arles pour la septième année consécutive. Durant l’exposition, le public pourra découvrir une vidéo réalisée par François Goizé sur les coulisses dela Résidence à Chalon-sur-Saône.

Nicephora sera ensuite exposé du 10 au 13 novembre à Paris Photo 2016, dont BMW est partenaire depuis 14 ans.

P90189554-lowResAlinka Echeverría est une artiste anglo-mexicaine, née en 1981, dont le travail se partage entre la photographie et la vidéo.

Diplômée d’un Master en anthropologie sociale, elle étudie la photographie à l’ICP à New York. En 2012, elle a été désignée
« Photographe international de l’année » par le Lucie Awards et a reçu le Prix HSBC pour la photographie en 2011.

En accord avec les travaux de Foucault, elle cherche grâce à la photographie à « faire apparaître ce qui est si proche, ce qui est si immédiat, ce qui est si intimement lié à nous-mêmes que nous ne le percevons pas ».

De la pratique de la photographie documentaire basée sur sa formation en anthropologie visuelle et sociale, le travail d’Alinka Echeverria a évolué ces dernières années vers une pratique artistique plus conceptuelle.

 Initiée en 2011, la Résidence BMW fête ses cinq ans. A cette occasion, une sélection d’images produites par les quatre premiers lauréats de la Résidence BMW, accompagné de livres et de films sur leur travail seront présentés en même temps que Nicephora d’Alinka Echeverria

Seront ainsi exposées des images de « Ici par delà les brumes » d’Alexandra Catiere, des « Glorieux » de Marion Gronier, de « Wild Style » de Mazaccio & Drowilal et de
« Coup de foudre » de Natasha Caruana.

Rencontres de la Photographie, Commanderie Sainte-Luce, Arles 4 juillet au 31 aout 2016

 Teaser du film réalisé pendant la Résidence : Film/Photo by @francoisgoize

Contacts
maryse.bataillard@bmw.fr
mprangey@gmail.com
cnedjib@chantalnedjibconseil.com

Coup de coeur pour Seydou Keïta, maître du portrait au Grand Palais

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Le Grand Palais présente une rétrospective éblouissante de l’immense portraitiste, Seydou Keïta, jusqu’au 11 juillet. Cet artiste immense représente la société malienne des années 1940 à 60, et marque la fin de l’époque coloniale et de ses codes de représentation. Sa photographie ouvre « l’ère d’une photographie africaine qui, tout en puisant dans ses racines et dans son histoire, affirme sa modernité » indique Yves Aupetitallot co -commissaire de l’exposition avec Elisabeth Whitelaw.

Commerçants, fonctionnaires, hommes politiques, le Tout Bamako est allé se faire photographier chez ce magicien du portrait. Ils ont choisi les costumes et les accessoires, les chapeaux, les bijoux, qui correspondaient le mieux à l’image qu’ils souhaitaient donner d’eux-mêmes.

Metteur en scène hors pair, le photographe magnifie ses sujets, en leur faisant prendre des poses avantageuses, dans son studio, debout, assis ou allongés, une attention particulière portée au regard et à l’emplacement des mains ; les tissus des boubous et des fonds à motif décoratif s’y fondent harmonieusement.

Seydou Keïta Sans titre, 1949-51 Collection © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

Seydou Keïta Sans titre, 1949-51 Collection © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

Les femmes sont élégantes et sensuelles, les hommes sont fiers et les enfants charmants. Leurs poses sont souvent de trois quart et rompent ainsi avec l’époque précédente où l’usage était de faire poser les sujets face à l’objectif.

 

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Seydou Keïta Sans titre 1949-1951 © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

 

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Seydou Keïta Sans titre, 1952-56 © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

 

 

 

 

Près de 300 tirages sont accrochés de manière chronologique. 20 tirages argentiques modernes sont tirés en grand format, dans les premières salles, donnant à ces images le statut d’œuvre d’art. Les 120 tirages vintage ont été tirés à l’époque du studio, par Seydou Keïta ; certains ont été retrouvés chez le fils de son ami encadreur, dans un carton ; les gens photographiés n’étaient jamais venus chercher.

 

Seydou Keïta Sans titre, 1949-1951  © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

Seydou Keïta Sans titre, 1949-1951 © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

 

Assister aux mises en scène et aux prises de vue grâce aux films qui accompagnent l’exposition est jubilatoire et très instructif. Le regard bienveillant de l’artiste et l’attention des sujets à leur pose et à leurs costumes en disent long sur la société malienne de l’époque. C’est une plongée instructive dans cette période de l’histoire, une aide à la compréhension de l’époque et du pays et une exposition à ne surtout pas rater.

 

 

 

 

 

 

Seydou Keïta Sans titre, 1959 (Autoportrait) © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

Seydou Keïta Sans titre, 1959 (Autoportrait) © Seydou Keïta / SKPEAC / photo courtesy CAAC – The Pigozzi Collection, Genève

 

Né vers 1921 à Bamako à cette époque capitale du Soudan français, Seydou Keita gagnera sa vie comme photographe de studio jusqu’en 1962. A la demande des autorités, il devient photographe officiel du gouvernement de la République soudanaise, après l’indépendance du pays proclamée en 1962

 

 

 

 

 

 

 

Un catalogue accompagne l’exposition, textes de Souleymane Cissé, Jérôme Neutres, Yves Aupetitallot, André Magnin, Robert Storr et Dan Leers, éd. RMN, 224 p., 250 ill., 35 euros.

SEYDOU KEÏTA, jusqu’au 11 juillet 2016, Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris,

www.grandpalais.fr/fr/evenement/seydou-keita
 et en savoir plus :
http://www.wipplay.com/fr_FR/user/L_IMAGE_PAR_L_IMAGE/blog/

 

 

Carte blanche à Caroline Capelle Tourn

HITCHCOCKBYCAROLINECAPELLETOURN

HITCHCOCK

Le parcours  de Caroline Capelle Tourn est atypique, mais ses photographies séduisent bien au- delà de cet aspect.
Sa curiosité quasi boulimique et les multiples possibilités que l’appareil  lui offre lui permettent de capter des sensations variées et inattendues. A l’écoute des individus et de leur environnement, elle nous entraine dans ses prises de vue et sur son blog à un regard attentif au mouvement de la vie quotidienne dans nos villes.

Sa quête de sensations et d’expérimentations est permanente comme s’il lui fallait rattraper le temps pendant lequel elle n’avait pas pris conscience de l’importance que  la photographie allait occuper dans sa vie.
Ses images sont bien la preuve que l’on peut être une artiste photographe tout en poursuivant des travaux de commande;  et pourquoi faudrait-il  effacer l’un ou l’autre de ces talents qui ne font certainement qu’un ?

Caroline Capelle Tourn a répondu aux questions de l’image par l’image 

Quand et comment avez-vous commencé la photographie ?

Pour la petite histoire … peu de temps avant que je ne parte pour un voyage linguistique de 3 mois à Dublin, un de mes proches m’avait offert un appareil photo dont il ne se servait pas. C’est donc machinalement que je l’ai emporté dans mes bagages. Bien m’en a pris car dès mon arrivée, j’ai été happée par un irrépressible besoin de capter, de saisir sur le vif les instants qui s’offraient à moi. Chaque jour était l’occasion de nouvelles exaltations. Chaque escapade me réservait son lot de découvertes picturales, d’expérimentations. Grâce à cette parenthèse, j’ai véritablement pris conscience que la photographie pouvait devenir pour moi un nouveau mode d’expression, un langage à part entière qui, bien que personnel, me permettrait de communiquer et de partager différemment.

Et aujourd’hui qu’en est il ?

Une nouvelle page pour une nouvelle profession. Cette fois j’ai choisi pour de bon le statut d’Artiste Photographe Indépendante ! Actuellement mes journées ressemblent à un melting-pot ordonné au sein duquel l’opportunité m’est offerte de mettre en pratique l’ensemble de mes compétences. J’aime à passer d’un projet à l’autre, à jongler entre démarche opérationnelle et approche créative. Mes journées se partagent entre prospection, développement de mon réseau, réponses aux appels d’offre pour de nouveaux projets. Si je consacre une part non négligeable de mon temps à la conception de travaux photographiques de commandes (reportages divers, architecture, vernissages, photos d’exposition), je veille également à me préserver des moments de tranquillité pour mon travail artistique nommé « L’Individualité en Mouvement ».

Pouvez-vous nous éclairer sur le processus de création de votre série artistique «L’Individualité en Mouvement » ?

« L’individualité en mouvement » est la suite de la série « Lyon, Ville en Mouvement » … je travaille depuis le mois d’Octobre 2015 sur des séries de clichés, où je m’attèle à capter le lien qui unit l’humain à son environnement proche et immédiat.

Pour mener à bien cette démarche, je pars en vadrouille dans les quartiers de Lyon, Paris … ou lors de mes voyages : San Francisco, Los Angeles, Berlin et me laisse happer par ces atmosphères, ces univers urbains animés, colorés, imprévisibles. Dans ces lieux multiples, la mobilité de chacun d’entre nous m’apparaît comme une évidence, un flux de circulation constant, dont j’essaie de saisir l’instantanéité, de capturer le mouvement, comme pour le suspendre dans le temps. Même si j’ai principalement cherché à capturer l’instant, je me suis surtout appliquée à garder l’empreinte du vivant. J’attache un soin tout particulier au travail de l’arrière plan pour qu’il soit avant tout emprunt d’un certain relief, coloré, graphique et éphémère.

Avez- vous d’ autres projets en cours ?

Dans un autre registre, je travaille une nouvelle série en noir et blanc réalisée lors de mes escapades en France et à l’étranger : une série aux timbres intemporels nommée « On the Road in … ».
Quelques expositions sont en cours de planification, la première se tiendrait au coeur d’un grand hôtel, une suivante se profile à La Ciotat pour la période estivale à venir. Et du 1er au 23 septembre, une galerie Lyonnaise que j’affectionne « Ici on donne des Pommes » exposera mon travail « L’Individualité en Mouvement » ainsi qu’une sélection de la série « On the road in… ».

Vous effectuez aussi un travail photographique de commandes … appréciez-vous aussi cette approche plus orientée corporate ?

J’apprécie et pratique la polyvalence dans mon travail. Le fait de pouvoir associer, confronter ma technique, mon regard à la mise en avant d’une marque, d’un produit, d’un lieu … évoluer en équipe autour d’un projet de commande photographique pour une société privée, une fondation, une institution, me semble particulièrement enrichissant. Je suis convaincue par la force de l’image, par sa capacité à soutenir et à véhiculer un propos, une idée. Je suis captivée par son pouvoir d’attraction ainsi que par sa capacité à déclencher des émotions… c’est aussi pour tout cela que je poursuis sans relâche dans le domaine de la photographie

 

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©Alexis Tourn

Après des études de danse classique et modern jazz, Caroline Capelle Tourn suit  une formation d’assistante de production qu’elle applique au cinéma et à la musique chez Universal Music. Pendant 8 ans, elle est ensuite responsable de la communication pour le premier groupe médias français de radios indépendantes , puis  chargée de marketing au sein d’une agence de communication globale parisienne. Depuis 2 ans, elle a opéré un changement de cap radical en donnant libre cours à sa passion jusque là restée latente : la photo.

www.focusmood.com

 

La RATP invite la jeune photographie européenne dans le métro !

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©Alexander Krack

Du 22 mars au 26 juin, la RATP expose une quarantaine de photographies de 28 artistes présentés au festival Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne  dans 17 stations et gares du réseau parisien.

Parmi cette sélection, une vingtaine d’œuvres inédites est exclusivement exposée dans les espaces de la RATP.

Les photographies des artistes de Circulation(s) sont exposées sans les stations Hôtel de Ville et Pont de Neuilly (ligne 1),  Jaurès et La Chapelle (ligne 2), Villiers (ligne3) , Saint-Michel, Cité et Denfert-Rochereau (ligne 4),  Gare d’Austerlitz (ligne 5), Bir-Hakeim (ligne 6), Opéra et Ricquet (ligne 7), La Motte-Piquet(ligne 8 et ligne 10), Trocadéro et Saint-Augustin (ligne 9), Saint-Denis Porte de Paris (ligne 13) et Luxembourg (RER B).

Les voyageurs pourront également découvrir l’exposition sur ratp.fr/expophoto à travers une visite virtuelle qui présentera chacune des oeuvres et indiquera où les trouver, à partir du 26 mars, date d’ouverture du Festival.

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Photographie de Yoann Cimier afichée dans le métro

Organisée par l’association Fetart, Circulation(s)  propose un regard croisé sur l’Europe à travers la photographie et a pour but de faire émerger de nouveaux talents. Cette 6ème édition du Festival Circulation(s) est parrainée par agnès b.

Après le succès de l’ édition 2015 avec plus de 47 000 visiteurs, Circulation(s) revient au Centquatre à Paris, dans le 19ème arrondissement,  espace de programmation et de création, d’expériences et d’innovations, ouverts aux artistes du monde entier.

La vocation de ce festival rejoint une ambition forte de la politique culturelle de la RATP : accompagner les jeunes talents, faire découvrir au public la création artistique contemporaine innovante et favoriser l’ouverture et l’échange interculturel.

Ces objectifs communs ont conduit en 2014 la RATP à ouvrir ses espaces aux photographes de Circulations(s), leur permettant de bénéficier d’une visibilité unique : plus de 7 millions de voyageurs empruntent chaque jour les réseaux de métro et RER.

Photographie de Katerina Tsakiri affichée dans une station

C’est le 8ème rendez vous proposé par la RATP dans son programme « La RATP invite ».
Ce rendez-vous culturel proposé par la RATP depuis l’automne 2013 répond à l’ambition de la RATP d’enrichir toujours plus l’expérience de transport de ses voyageurs en leur offrant des moments de surprise, de découverte et d’échanges. Elle concrétise ainsi sa signature « Demandez-nous la ville » en créant toujours plus de lien avec ses voyageurs au-delà de sa mission de transporteur.

 

Contacts
servicedepresse@ratp.fr
nathalie.dran@wanadoo.fr

http:// www.ratp.fr

l’image par l’image conseille la RATP
http://www.wipplay.com/fr_FR/user/L_IMAGE_PAR_L_IMAGE/blog/ 

Coup de coeur pour Noémie Goudal au BAL

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Observatoire VIII © Noémie Goudal, 2014, Courtesy Noémie Goudal / Galerie Les filles du calvaire / Galerie Edel Assanti

C’est au BAL, impasse de la Défense à Paris que se dévoile la première exposition monographique de Noémie Goudal en France, quelques années après sa distinction comme lauréate du Prix HSBC pour la photographie.

Plusieurs séries se côtoient à cote de pièces inédites spécifiquement produites pour l’espace.

 La jeune artiste, née en 1984 à Paris est diplômée du Royal College of Art en master de photographie, a participé à de nombreuses expositions de groupe et a été récompensée par des prix prestigieux.

Elle nous fait entrer dans un univers énigmatique, celui  de ces images fabriquées de toutes pièces sans aucun recours à Photoshop ou à tout autre instrument de retouche. Ce qui l’intéresse c’est l’ambiguité et le trouble qu’elle procure sur notre perception : celle de ces immenses bâtiments intégrés dans des espaces totalement vides ou installés sur des étendues d’eau le temps d’une prise de vue.

Face à de très grandes constructions posées sur la mer, comme échoués ou détruits, elle nous installe en contemplation, entre fiction et réalité.

Le regard attentif du spectateur perçoit la trace des artifices, fissures dans le papier, fils, scotch,  qu’elle laisse volontairement apparaître pour nous aider à comprendre la construction en 2 D du dispositif installé de manière éphémère le temps de la prise de vue : ces montages de papier contrecollés sur carton et posées sur chassis, mesurant parfois 4 mètres de haut.

Plusieurs séries s’offrent ainsi à notre regard :

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n-Search-of-the-first-line-II-©LEBAL_Martin-Argyroglo

 

In Search of the First Line nous installe au cœur d’ édifices anciens, abbayes, cloîtres. Mêlés par un dispositif visuel au béton des ruines industrielles, ils évoquent des décors de théâtre italien de la Renaissance.

 

 

 

Observatoire IX

Observatoire IX © Noémie Goudal, 2014, Courtesy Noémie Goudal / Galerie Les filles du calvaire / Galerie Edel Assanti

 

Dans Les Observatoires, des images de bâtiments sont mis en scène pour donner l’illusion d’observatoires monumentaux semblant posés sur l’eau ; imprimés à l’échelle humaine sur de multiples feuilles de papier, ils sont ensuite collés sur une légère structure de bois avant de se refléter dans le miroir de l’eau transportés et installés le temps de la prise de vue.

L’exposition est proposée par Diane Dufour avec la participation de la Galerie Les filles du calvaire, Paris et de la Galerie Edel Assanti, Londres ; la réalisation d’une partie des tirages est réalisée pat le laboratoire Picto.

CINQUIEME CORPS jusqu’au 8 mai au BAL
www.le-bal.fr

http://www.wipplay.com/fr_FR/user/L_IMAGE_PAR_L_IMAGE/blog/