Coups de coeur de juin

Dina arrosé @Pierre Jamet

© Pierre Jamet, Dina arrosée,1937

Y’a d’la joie, 

Proche de Doisneau et de Willy Ronis, Pierre Jamet occupe une place particulière dans la photographie humaniste et exprime dans ses photos le bonheur des étés au bord de la mer, la beauté de la femme, l’enthousiasme de la jeunesse sous le Front Populaire, la Libération de Paris ainsi que les années dorées de l’après-guerre…

Les photographies de Pierre Jamet ont un caractère universel. Elles ont la clarté et la fraîcheur de l’espoir des années d’avant-guerre, puis de la paix retrouvée.
Pierre Jamet est né en 1910 dans l’Aisne, il avait une double vocation, photographe dès le plus jeune âge et chanteur. Chanteur, danseur, directeur de colonies de vacances, Pierre Jamet photographie sans cesse en toute liberté. C’est à sa fille Corinne Jamet-Vierny que l’on doit de voir révélée ainsi au public son œuvre de photographe.

+ d’images sur mon blog-wipplay.com
VOZ’Galerie , 41 rue de l’Est 92100 Boulogne

Jusqu’au 16 septembre

 

Walker Evans 

« Une bonne exposition est une leçon pour le regard » selon Walker Evans et il ne faut pas se priver de cette leçon magistrale .
Des icônes à redécouvrir parmi près de 300 photographies d’époque.

Alabama Tenant Farmer Floyd Bourroughs© Walker Evans Archive, The Metropolitan Museum of Art Photo: © Fernando Maquieira, Cromotex

Alabama Tenant Farmer Floyd Bourroughs1936- © Fernando Maquieira, Cromotex

 On y découvre l’obsession du photographe américain qui compte parmi les plus importants du XXè siècle(1903-1975),  son obsession pour l’architecture des bords de route, les enseignes et signes typographiques et aussi pour les visages.
Et on comprend mieux ce qui se cache derrière le « vernaculaire » (des formes d’expression populaire employées par des gens ordinaires à des fins utilitaires)
« Vous ne voulez pas que votre œuvre vienne de l’art ; vous voulez qu’elle prenne origine dans la vie ? C’est dans la rue qu’elle se trouve. » a expliqué le photographe en 1971.

Centre Pompidou
 Jusqu’au 14 août

 

Célébrer 70 ans de Magnum  

(c) Robert Capa-Magnum Photos

(c) Robert Capa-Magnum Photos

Magnum a 70 ans.  Ses fondateurs (Capa, Cartier-Bresson, Rodger, Seymour et Vandivert) ont imaginé un statut, inédit à l’époque, de coopérative, encore détenu aujourd’hui à part égale et uniquement par ses photographes membres. Ils ont imposé le copyright en photographie,
Diane Dufour,  directrice du BAL a plongé dans un fonds conservé dans les archives de Magnum, qui rassemble une infime part des milliers de tirages d’époque en cartoline envoyés aux agents européens de Magnum pour diffusion à la presse, de 1947 à la fin des années 1970.
Des icônes mais aussi des photographies anonymes qui évoquent la question centrale de la position (éthique, politique, sensible) du photographe face à son sujet,  dans l’exposition Magnum Analog Recovery
Le BAL ,6, Impasse de la Défense, jusqu’au 27 août

2017-02-23 08.19.08Et encore les 70 ans de Magnum mais dans métro
 174 images réalisées par 91 photographes exposées dans 11 stations de métro.
Les photographies présentées traduisent la richesse des regards des ces photographes qui parcourent le monde et capturent les grands événements qui marquent la grande Histoire et les petits moments de la vie. 

Jusqu’au 30 juin 2017.

 

Claude Iverné, Fondation Henri Cartier Bresson

002 - 67614-01

Lauréat du Prix HCB en 2015, Claude Iverné a poursuivi son projet mené en 1999 au Soudan Nord, alors en noir et blanc.
« Une pensée intime ne vaut-elle pas l’histoire dès lors qu’elle se partage publiquement ? » selon l’auteur.
Une approche anthropologique de ce travail aux légendes extrêmement détaillées, cadrage, distance et tirages sont très soignés.
Après ses photographies en Afrique, la boussole du photographe se déplace de Trégastel à la vallée de la Roya, passe par le bois de Vincennes à la rencontre des réfugiés soudanais, des portraits saisissants et magnifiques. Le second volet dépeint le Sud en couleur.

Exposition Bilad es Sudan – édition d’un livre aux éditions Xavier Barral
Fondation Henri Cartier Bresson, jusqu’au 30 juillet

 

 

 

 

 

 

 

 

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