Le Prix Swiss LIfe à 4 mains décerné à Julien Taylor et à Arthur Lavandier

 

Lauréats Prix Swiss Life et parrains@Alexandra Davy

 

La Fondation Swiss Life propose un soutien inédit en France à une création artistique croisée. La première édition du Prix Swiss Life à 4 mains  choisit ainsi comme lauréats le compositeur Arthur Lavandier et le photographe Julien Taylor.

En février dernier, douze experts du monde de la musique et de la photographie ont nominé, après une sélection rigoureuse, les candidats pour le Prix Swiss Life à 4 mains. Inspiré par le thème « Chagall et la musique », ce prix entre en résonance avec l’exposition présentée en octobre 2015 au musée La Piscine à Roubaix et à la Cité de la Musique à Paris.

Les artistes ont imaginé en duo un projet à quatre mains. Tout au long de leur réflexion, ils ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé pour élaborer leur projet croisé et des conseils de Mikhail Rudy, pianiste et porte-parole du Prix, qui fut proche de Marc Chagall dans les dernières années de sa vie.

Le jury du Prix Swiss Life à 4 mains, composé de professionnels de renom, a sélectionné ce mercredi 14 mai le projet présenté par Arthur Lavandier compositeur, parrainé par Bruno Messina, Directeur général et artistique du Festival Berlioz, et Julien Taylor photographe, parrainé par Marion Hislen, Présidente de Fetart et créatrice du Festival Circulation(s).

Arthur Lavandier @Alexandra Davy

 

Julien Taylor @Alexandra Davy

 

 

 

  

 

 

Les deux lauréats vont recevoir chacun une bourse de 20 000 euros pour créer en duo une œuvre qui sera présentée en octobre 2015 à Roubaix et à Paris dans le cadre de l’exposition « Chagall et la Musique ».
Un livre CD de la collection Les Musicales sera également édité par les Editions Actes Sud, à l’occasion des rencontres photographiques d’Arles 2015.
Le projet des lauréats s’appuie sur une des grandes sources d’inspiration de Marc Chagall : le Shtetl, village juif typique d’Europe de l’Est si présent dans l’œuvre du peintre. Ils ambitionnent de mettre en place un théâtre vivant avec son folklore imaginaire et onirique. Humour, joie et couleurs feront écho à la relation entre réel et imaginaire incarnée par la musique et l’image.

Pour Bruno Messina, parrain, ce projet permettra « de reprendre la tradition du dialogue des siècles derniers où musique, peinture, littérature se parlaient ».
(écouter un arrangement d’Arthur Lavandier http://vimeo.com/62148715 et aller voir l’ image animée de Julien Taylor    http://julientaylor.com/HELLYES/

"Hell, Yes !" @Julien Taylor

                                                  

Le jury a salué la qualité des duos nominés et a décerné une mention spéciale à Anne-Lise Broyer, photographe parrainée par Anne Biroleau, conservateur général à la BNF et à Mikel Urquiza parrainé par Françoise Thinat, fondatrice et directrice du Concours international de piano d’Orléans.

Jury Prix Swiss Life à 4 mains@Alexandra Davy

Le jury, présidé par Charles Relecom, président de Swiss Life France était composé de Guy Boyer, rédacteur en chef de Connaissance des arts, Bruno Gaudichon, conservateur du musée de la Piscine à Roubaix, David Lively, directeur de l’Ecole nationale supérieure de musique, Mouna Mekouar, Commissaire d’exposition (Palais de Tokyo, centre Pompidou Metz), Benoit Rivero, éditeur Actes Sud, Thomas Schlesser, historien de l’art, directeur de la Fondation Hartung Bergman, Olivier Tcherniak, vice-président de l’Admical, Eric de Visscher, conservateur de la Cite de la musique.

Les autres candidats nominés étaient :

– Mikel Urquiza sélectionné par Françoise Thinat, Fondatrice et directrice du Concours international de piano d’Orléans et Anne-Lise Broyer sélectionnée par Anne Biroleau-Lemagny, Conservateur général à la BNF, département des estampes

– Arthur Lavandier sélectionné par Bruno Messina, Directeur général et artistique du Festival Berlioz et Julien Taylor sélectionné par Marion Hislen, Présidente de Fetart et créatrice du festival Circulation(s)

– Olivier Mellano sélectionné par Isabelle Gaudefroy, Directrice artistique de la Fondation Cartier et Richard Dumas Sélectionné par Christian Caujolle, Directeur artistique de la Galerie VU

– Nicolas Worms sélectionné par Adrian McDonnell, Directeur artistique de l’orchestre de la Cité internationale universitaire de Paris et Laurence Leblanc sélectionnée par Vincent Marcilhacy, Directeur de la publication The Eyes

– Michel Petrossian sélectionné par Isabelle Duha, Pianiste et professeure d’harmonie au CNSMDP et Jean-François Spricigo sélectionné par Françoise Docquiert, Directrice du département Arts et Sciences de l’Art de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne

– Jean-Baptise Doulcet sélectionné par : Heather De Haes, Fondatrice et présidente de Foundation Arts Global Et Illes Sarkantyu sélectionné par : Audrey Bazin, Historienne de l’art et co-directrice de La Galerie particulière.

Suivez l’actualité du Prix Swiss Life à 4 mains
https://www.facebook.com/Prix.Swiss.Life.4mains

http://www.swisslife.fr/Fondation/Swiss-Life-a-4-mains

Contacts
Sophie Lhuillier – 01 58 65 20 19 – slhuillier@hopscotchcapital.fr
Violaine Danet – 01 58 65 00 77 – vdanet@hopscotchcapital.fr
Anne-Marie Lasry Weiller, directrice – annemarielasry@swisslife.fr
Anne Pizet – 01 46 17 22 36 – anne.pizet@swisslife.fr
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Coup d’envoi du Prix Swiss Life à 4 mains : Photographie et musique

 La Fondation Swiss Life vient de donner le coup d’envoi d’une compétition  hors norme « le Prix Swiss Life à 4 mains » pour encourager la création artistique, le thème choisi est « Chagall et la Musique ».

Six musiciens et six photographes, nominés pour ce Prix,  viennent ainsi de se coopter pour participer à cette aventure inédite et défendre en duo un projet d’œuvre commune alliant photo et musique. Ils concourent ainsi pour une création photo musique inspirée par « Chagall et la musique « 

Nominés, à titre individuel, après une sélection exigeante par douze professionnels de leur discipline, les artistes ont dû constituer leur tandem en un minimum de temps et bâtir leur projet à 4 mains. Ils ont ensuite été réunis pour bénéficier des conseils d’un proche de Marc Chagall, le pianiste Mikhaïl Rudy, qui a lui-même collaboré à plusieurs reprises à des évènements réunissant musique et image.

L’équipe gagnante du « Prix Swiss Life à 4 Mains  » sera désignée lors de la finale qui se tiendra le 14 mai prochain : le duo disposera de neuf mois pour réaliser sa co-création. L’œuvre commune sera présentée à l’occasion de deux expositions sur « Chagall et la musique » en octobre 2015, au musée La Piscine à Roubaix et à la Cité de la Musique à Paris, ainsi que dans un livre CD édité par Actes Sud à l’occasion des rencontres photographiques d’Arles.

Les six duos vont défendre des projets d’inspirations très différentes à retrouver sur le site www.swisslife.fr/Fondation/Swiss-Life-a-4-mains

Mikel Urquiza, musicien  sélectionné par Françoise Thinat et Anne Lise Broyer, photographe sélectionnée par Anne Biroleau
Arthur Lavandier, musicien sélectionné par Bruno Messina et Julien Taylor, photographe sélectionné par Marion Hislen
Olivier Mellano,
musicien sélectionné par Isabelle Gaudefroy et Richard Dumas, photographe sélectionné par Christian Caujolle
Nicolas Worms,
musicien sélectionné par Adrian McDonnell et Laurence Leblanc, photographe sélectioné par Vincent Marcilhacy
Michel Petrossian, musicien sélectionné par Isabelle Duha et Jean -François Spricigo, photographe sélectionné par Françoise Docquiert
Jean-Baptiste Doulcet, musicien sélectionné par Heather de Hass et Illes Sarkantyu, photographe sélectionnée par Audrey Bazin

Contacts
Fondation Swiss Life
Anne-Marie Lasry Weiller annemarielasry@swisslife.fr
Anne Pizet anne.pizet@swisslife.fr
Hopscotch Capital

 Sophie Lhuillier  slhuillier@hopscotchcapital.fr

 https://www.facebook.com/Prix.Swiss.Life.4mains

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 Mikhaïl Rudy a créé un « concert scénique », un récital illustré par un film d’animation, sur le plafond de l’Opéra de Paris. Autre co-création : il a participé avec le plasticien Philippe Parreno à l’exposition « Anywhere out of the world » qui réunissait jeux de lumière, films et musique au Palais de Tokyo.

 

 

 

Carte blanche PMU au BAL : Ils pensent déjà que je suis folle!

 Le BAL expose les images réalisées par Kourtney Roy dans le cadre de la Carte blanche PMU 2013, du 30 avril au 11 mai 2014.
L’exposition est accompagné d’un livre « Ils pensent déjà que je suis folle » aux éditions Filigranes accompagné d’un texte de Thomas Clerc, Off Course.

Les images sélectionnée suite au concours « Avoir la main, le jeu, le sport et vous  » lancé par Wipplay.com et Le BAL  auprès de tous les passionnés d’images seront présentés dans le premier espace d’exposition du BAL (clin d’oeil 6 janvier)

 

Benoit Cornu, directeur de la communication du PMU commente ainsi l’engagement du PMU envers la photographie et la création contemporaine depuis 2009 :
« Avec la Carte blanche, le PMU et LE BAL donnent à de jeunes artistes la possibilité d’apporter un regard nouveau et libre sur un univers qui leur était a priori étranger. Après Malik Nejmi, Mohamed Bourouissa et Olivier Cablat, ce pari est une nouvelle fois gagné avec Kourtney Roy.
En se mettant en scène dans ses images, Kourtney Roy se moque sans doute un peu d’elle-même et des autres, mais rend finalement un joli hommage au monde qui l’entoure. Cette quatrième édition de la Carte blanche PMU, conçue avec LE BAL, nous a donné l’occasion de réunir un jury prestigieux, dont le regard exigeant nous permet d’affirmer un peu plus notre engagement dans la photographie et la création contemporaine et d’ouvrir l’entreprise à de nouveaux territoires d’exploration. »

 Diane Dufour directrice du BAL, commente ainsi « les mille et une vies de Kourtney Roy »:

« Il y a dans le regard de Kourtney Roy un humour glacé où l’ordinaire et le grotesque se mêlent à parts égales sans qu’on puisse discerner qui des deux mène la danse. Une danse troublante tant elle nous emporte dans un univers a priori narcissique qui tend pourtant vers l’anonyme.
Née en 1981 d’un pére bucheron et d’une mére secrétaire, Kourtney Roy a grandi dans la démesure et la solitude des immensités enneigées du Canada. Des paysages sublimes mais menaçants où, enfant, il est facile de se perdre. Après des études aux Beaux-Arts de Vancouver où elle se rêve peintre, elle découvre la photographie qui «par son potentiel fantastique, suggérait une réalité plus trouble, derrière la façade lisse des apparences.»

Touchée par le génie morbide de Joël-Peter Witkin, ses premières séries représentent des animaux sauvages trouvés morts dans la nature ou empaillés par l’homme.

Son apprentissage de la photographie de mode, sur les traces d’un Guy Bourdin et de ses mises en scène obsessionnelles et fantasmagoriques, lui ouvre un champ illimité. Autoportrait, autofiction, Kourtney Roy devient le personnage unique d’un théatreintérieur et de ses sortiléges. Son corps, artificiellement placé dans un décor naturel, se prêtera à toutes les énigmes, à mille et une vies travesties, falsifiées. « Je est un autre », tous les autres. Laura Palmer déclinée à l’infini.

Pour cette immersion dans l’univers du PMU, Kourtney Roy s’est imprégnée des mots de Charles Bukowski et de son obsession des champs de courses. Se détournant du spectacle où se concentre toute l’attention, elle infiltre plutôt les coulisses. Leur décor sans qualité est plus propice à l’improbable. Son corps s’incruste ainsi dans un univers où chaque chose peut être autre chose et n’importe qui quelqu’un d’autre. Où les objets, plantes vertes, accoudoirs, jumelles…. ont pris le pouvoir. Ils dominent la scène, tour à tour menaçants, envahissants, trop brillants ou trop muets.

Dans ses photographies, Kourtney Roy semble présente au monde mais absente à elle-même. Le pourquoi de ces postures incongrues, de ces regards vides est ailleurs, hors champs, nous laissant aux prises avec une violence silencieuse et cachée. Car ce corps-objet semble le plus souvent éteint, débranché, englouti, avalé. Impeccablement sculpté, il tend pourtant vers le camouflage, la soustraction, le retranchement, orchestrant scrupuleusement sa propre disparition.
Quand on demande à Kourtney Roy si ces personnages lui ressemblent, elle répond : « ils sont devenus « moi » et moi je suis devenue « eux ».

Biographie de Kourtney Roy

Née en 1981 en Ontario (Canada) où elle a grandi, Kourtney Roy effectue des études de Beaux-Arts à Vancouver. A la frontière de l’art et de la mode, son travail montre les influences croisées entre ces deux mondes. Elle explore, dans son travail, les aspects sublimes et étranges de la vie du quotidien, dans des mises en scènes teintées de mystère.
Kourtney Roy a été lauréate de plusieurs prix : Prix Picto en 2007, Screenings award à Berlin en 2008, Emiliy Award à Vancouver en 2012.
Son travail est exposé pour la première fois en 2008, notamment à Arles, puis à Cabourg en 2010 et Shangai en 2011. En 2012, Kourtney Roy participe au festival Circulation(s) et est exposée à la galerie Hug ainsi qu’au festival de Vevey en Suisse. Elle a réalisé également une série inédite sur Deauville dans le cadre du festival Planches Contact, et a participé au Head On Photo Festival à Sydney en 2013.

Jury de la Carte blanche PMU 2013

 Philippe Germond, Président Directeur Général du PMU, Benoit Cornu, Directeur de la Communication du PMU, Mohamed Bourouissa, Artiste – Lauréat de la Carte blanche PMU 2011, Stéphane Couturier, Photographe, Diane Dufour, Directrice du BAL, Nicolas Ferrand, Collectionneur, fondateur du Quotidien de l’Art, Emmanuel Fessy, Directeur des Etudes de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs, Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo.

Le PMU, opérateur de paris hippiques, sportifs et de poker, a souhaité s’associer dès 2009 à la création du BAL, lieu d’exposition dédié à l’image-document, installé dans ce qui fut le plus grand PMU de France jusqu’en 1992.

 http://www.pmu.fr/entreprise/le-mecenat.html
www.filigranes.com

www.le-bal.fr

L’image par l’image conseille le PMU

 

 

 

 

Carte blanche PMU : Appel à candidatures 2014 !

Le PMU et LE BAL lancent l’appel à candidature de l’édition 2014 – 2015 de la « Carte blanche PMU, ouvert jusqu’au 2 juin

Pour la 5e année consécutive*, le PMU témoigne de son engagement en faveur de la création photographique contemporaine et s’associe au BAL en donnant carte blanche à un photographe pour interpréter l’univers des jeux et paris.
L’ appel à candidature, est ouvert à tout photographe professionnel. L’artiste sélectionné bénéficiera d’une dotation de 20 000 euros pour la réalisation d’un projet inédit. Ce travail fera l’objet d’une exposition au BAL au printemps 2015 et sera publié aux Editions Filigranes.

Jury
Le jury est composé cette année de :  Paula Aisemberg, Directrice de la Maison Rouge, Jacqueline d’Amécourt, Présidente du Comité d’honneur du IACCCA (InternationalAssociation of Corporate Collections of Contemporary Art), Valérie Belin, artiste, Clément Chéroux, Conservateur au Centre Pompidou – Chef du cabinet de la photographie, Diane Dufour, Directrice du BAL, Nicolas Ferrand, collectionneur, Fondateur du Quotidien de l’Art, Malik Nejmi, photographe, lauréat Carte blanche PMU 2010, Benoît Cornu, Directeur de la Communication du PMU, Philippe Germond, Président Directeur Général du PMU 

Calendrier :
Jusqu’au 2 juin 2014 : envoi des dossiers de présélection
16 juin 2014 : présentation des projets au jury et choix du lauréat
Juillet / Décembre 2014 : réalisation de la Carte blanche PMU
Printemps 2015 : exposition et édition du livre

* La première Carte blanche PMU, confiée en 2010 à Malik Nejmi, a donné lieu à la publication d’un ouvrage remarqué, Turfisme, suivie en 2011 par Mohamed Bourouissa et la publication de RIP.
La Carte blanche 2012 d’Olivier Cablat, a fait l’objet pour la première fois d’une exposition au BAL en mai 2013 :
Fouilles.
Le travail de Kourtney Roy, lauréate 2013, sera exposé au BAL à partir du 30 avril 2014.

L’ appel à candidature et les modalités sont téléchargeables :
http://www.le-bal.fr/fr/non-classe/carte-blanche-pmu-le-bal-2014/

Contacts:
  paolo.antonio@pmu.fr                                     
 meudic@le-bal.fr

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Carte blanche à Chassary&Belarbi

 

Huis Clos La Table 2013©Chassary&Belarbi

La première exposition personnelle de Chassary & Belarbi est un prétexte idéal pour partager ici le coup de coeur de « l’image par l’image » pour ce duo d’artistes.
Leur nouvelle série Résonance est exposée du 6 au 28 février à Paris, galerie Rauchfeld.
La créativité et la fraicheur dont les deux artistes font preuve , alliées à la rigueur de leur travail, pourrait intéresser des marques à la recherche d’idées nouvelles pour révéler leur identité. Elles y sont prêtes.

Révélé au festival Circulation(s) en 2010, le duo d’artistes a une actualité intense en 2014.
En mars 2014, elles présenteront des tirages de la série Huis-Clos et pour la première fois des installations textiles au Centre d’art de Fillé dans le cadre du festival ‘Les Photographiques du Mans’ et simultanément exposeront leurs deux séries au Théâtre de la ville de Courbevoie.
Également, en juin prochain, elles sont invitées à réaliser leur première oeuvre de Land-Art, alliant installation textile et photographie dans un des jardins remarquables de la ville de Cahors.
Et pour la 8ème édition du prix PHPA, Alain Bisotti confie à Amélie Chassary et Lucie Belarbi la carte blanche Photo d’Hôtel Photo d’Auteur qui sera dévoilée en septembre à la galerie Esther Woerdehoff.

 

 

Chassary&Belarbi ont répondu aux question de l’image par l’image

Comment choisissez-vous vos thèmes photographiques, sont-ils purement dictés par votre émotion ou y a-t-il quelque chose de rationnel comme l’intérêt que pourra y trouver le public, un musée, une galerie ou un éditeur ?

Nos thèmes photographiques se nourrissent de nos souvenirs, de nos visions et de nos sensations. Le temps de l’écriture,  ces moments de partage et de créativité forment un cocon autour de nous. En parallèle il y a en effet une partie plus rationnelle et concrète où nous composons dans le décors les mises en scène imaginées que nous photographions, et où nous envisageons nos futurs photos vivre par elles-mêmes. La personnalisation des expositions de nos photographies est ensuite une nouvelle étape et peut offrir une interprétation inédite de notre travail. Le projet d’éditer un ouvrage sommeille en nous …

Quelle relation voyez vous entre les marques et la photographie ? 

La photographie contemporaine porte des valeurs profondes selon les démarches artistiques de chaque auteur. Selon nous, le point commun qui existe entre les acteurs du monde de l’art et des images de marque est qu’ils font chacun appel au sensitif, à l’émotionnel et cherchent à toucher un large public. La nouvelle génération de jeunes photographes donne un élan créatif et innovant et les marques sont valorisées par cet engagement. Nous envisageons une relation professionnelle, fusionnelle et sur le long terme avec les entreprises.

Seriez-vous prêt à travailler pour des marques sous forme d’une commande et quel serait alors votre enjeu ?

Nous concevons le travail de commande avec les mêmes enjeux formels que nos travaux personnels. En effet, nous aimerions répondre à des commandes qui nous permettent de nous exprimer en alliant le cahier des charges de la marque à la même liberté créative que nous recherchons dans nos séries photographiques. Pour cela, nous savons qu’une bonne communication avec la marque est indispensable dès la première rencontre. Et qu’une confiance entre l’entreprise et l’artiste, sur la conception et la réalisation du projet, est à acquérir tout au long de la collaboration.

Amelie Chassabry

Lucie Belarbi

 

 

 

 

 

 

 

Chassary&Belarbi forment un duo d’artistes photographe et plasticienne depuis 2009.

Amélie Chassary âgée de 33 ans, est photographe. Diplômée de l’Esag Penninghen, Amélie a complété sa formation dans un studio de photographie.
Lucie Belarbi âgée de 29 ans, est plasticienne. Autodidacte, Lucie a suivi des études de psychologie, puis s’en est détournée au service du textile.
Suite à leur rencontre, elles ont le désir commun de partager une aventure artistique. En duo, elles réalisent deux séries; la première Huis-Clos où elles proposent une vision des us et coutumes de notre société contemporaine et la deuxième Résonance où elles questionnent les métamorphoses du visible. Pour mettre en forme les mises en scène inventées, elles utilisent du textile autant que de la peinture et photographient à l’argentique.
Dès 2010, leurs photographies sont exposées dans de nombreux festivals; Circulation(s), ManifestO, Boutographies, Mois de la photo Off et sont remarquées par la presse; Images, TGV magazine, 20 minutes, Le temps, Réponses Photo. Soutenu par le label HPRG, le duo crée un travail de commande pour la réouverture de l’Hôtel du Panthéon à Paris, cinq photographies illustrant la relation de Georges Sand et d’Alfred de Musset.
Depuis peu, le duo a intégré le studio de création et de diffusion Hans Lucas. Et aussi, elles travaillent main dans la main avec Cyril Guierneri, le directeur artistique de la galerie Rauchfeld Paris 6, qui les a représenté au salon Red Dot pendant Art Basel Miami et au salon MIA pendant Art Palm beach. Et, c’est avec la galerie Rauchfeld que le duo vernira une première exposition personnelle le jeudi 6 février et qui durera tous le mois.

Résonance fait écho à une métamorphose de la perception du monde réel, elle met en jeu  les rapports entre les individus et la nature.
Dans ce processus de création les deux artistes recherchent au mieux l’équilibre entre les idées imaginées et leurs représentations.
Elles font de leurs personnages les témoins de ces installations éphémères révélées par la photographie.

http://hanslucas.com/amelielucie/photo
http://www.galerierauchfeld.com/index.php/fr/amelie-chassary-a-lucie-belarbi

chassarybelarbi@gmail.com