Carte blanche à Maud Bernos

Bertrand de Broc, Sainte- Marine 2013
©Maud Bernos

Maud Bernos est une passionnée et elle aime les gens. Photographe free-lance, autodidacte, sans amarres, sans cesse en voyage et en mouvement, Maud Bernos est surtout attachée à la liberté. Ses images sont liées à sa vie, elle veut refléter l’âme des gens qu’elle rencontre et fixe avec son objectif.

Des reportages aériens sur de jeunes sportifs, des portraits sans artifices, des paysages nocturnes suspendus et silencieux : quel que soit le propos, Maud voyage avec ses sujets. Elle joue avec le temps, les vitesses, le rythme. Dans son travail, le personnel et le professionnel s’entremêlent. Chaque image fait partie d’un « tout ».

Cette jeune photographe qui se présente comme une «douce rêveuse »  est une battante déterminée. Elle a réussi à convaincre dix huit des vingt marins du Vendée Globe, ces « héros modernes » de nous montrer leurs visages de « durs rêveurs » et ne désespère pas d’attirer les deux autres.  L’image par l’image a été touchée par ces portraits très émouvants et par le regard bienveillant qu’elle porte sur eux.

 

 

Nul doute que vous allez avoir envie de voir la série Blue eyes dont sont tirées ces image, en entier. Souhaitons- lui de pouvoir éditer le livre dont elle rêve et de monter l’exposition de ces portraits, avant de repartir suivre d’autres figures mythiques sur les mers.

Maud Bernos a répondu aux questions de l’image par l’image :

Comment choisissez vous vos thèmes photographiques, vos sujets ?

Mes émotions et mes états d’âme sont mes guides principaux. Mes images reflètent ce que je vis profondément, c’est une façon de m’exprimer. Je me lance des défis comme celui qui m’a conduit à faire chaque jour une photo pendant trois mois et de les légender, et de constater qu’elles étaient toutes prises de nuit en extérieur. J’ai aussi besoin d’une dimension ludique quand je travaille avec des sujets, comme pour la série sur l’amitié débutée en 2007 ou celle pour laquelle j’ai demandé à toutes les personnes qui m’entouraient de porter une perruque blonde afin de traduire leurs réactions à leur nouveau visage. Ces images restent encore dans mon espace personnel, j’en ai montré certaines mais elles n’ont été ni publiées, ni exposées.

Quelle relation voyez-vous  entre les marques et la photographie ?

La photographie est plus que primordiale pour les grandes Marques, elle est hyper puissante.  Il me semble fou de constater à quel point nous pouvons nous sentir proches de Marques que nous n’avons approchées que par les images de leurs campagnes de publicité. Des Marques telles que celles de Louis Vuitton ou Marc Jacobs pour rester dans le domaine du luxe et de la mode sont intimement associées à la photographie et plus encore à certains photographes comme Annie Leibovitz et Jurgen Teller qui ont donné une couleur et un style très spécifique à leurs univers.

Seriez-vous prêt à travailler pour des marques sous forme d’une commande et quel serait alors votre enjeu ?

J’adorerai ! Quelle jouissance ce serait pour moi d’être guidée par une Marque et d’avoir des codes à respecter. Cela peut sembler étrange à certains artistes qui ne rêvent que de liberté, moi je ressens aujourd’hui un immense besoin d’être épaulée. Je serai très amusée d’avoir à répondre à un cahier des charges et de ne plus être seule face à mes sujets  Et puis quel rêve de participer à la représentation d’une Marque et d’y être associée .

Maud Bernos
© Catherine Foussat

 

A Après une enfance passée entre Avignon, Dakar, Alger, Lyon, Aix en Provence puis Barcelone, Maud Bernos pose son sac à Paris, mais n’arrête pas de bouger pour autant. À 39 ans elle a eu 40 adresses.

Formée à l’IUT métiers du livre, elle évolue dans le milieu de l’édition et se lance plus tard dans la photo. Elle fait ses premières séances au Studio Le Petit Oiseau Va Sortir à Paris puis devient l’assistante de différents photographes tels que Claude Gassian, Julien Oppenheim et Véronique Vial. Elle consolide régulièrement sa formation par des workshops avec entre autres les photographes Antoine d’Agata et Todd Hido.

Maud se forme dans les contrastes : des librairies au Festival de Cannes …du monde de la nuit aux portraits de personnalités, son parcours se construit dans la diversité.

Elle obtient le coup de Coeur de la Bourse du Talent dans la catégorie « Portrait » avec sa série Désamour. En 2014, lauréate du prix SFR Jeunes Talents, elle est exposée aux Rencontres Photographiques d’Arles avec sa série BLUE EYES, Portraits de Navigateurs. Cette série sera visible du 10 septembre  au 2 novembre, Gare Saint Sauveur à Lille 3000,  puis au Festival Barrobjectif à Barro,  du 20 septembre au 28 septembre et ensuite à Paris, Galerie One Step  du 24 novembre au 30 novembre 2014.

Maud travaille avec différents supports : presse (Télérama, Le Monde, Le journal du Rugby, Les Inrockuptibles), maisons de disque (EMI, Sony), production cinématographique (SND/M6),  fondations (Peace & Sport), marques (De Bonne Facture)

www.maudbernos.com

 

Natasha Caruana, lauréate 2014 de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce

©Natasha Caruana (Detective)2

Natasha Caruana est la quatrième lauréate depuis la création de la Résidence BMW en 2011. Elle a été choisie après examen de 65 dossiers de candidatures, par un comité de sélection présidé par BMW et constitué de personnalités du monde de la photographie lauréate 2014 de la « Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce ».

Le jury a été séduit par l’approche très actuelle de la photographe, et le regard qu’elle pose sur l’impact des nouvelles technologies dans les relations sociales et amoureuses. Son travail basé sur la rencontre avec des anonymes lui permet d’exprimer le point de vue très « féminin » et novateur qu’elle revendique.

Natasha Caruana bénéficiera d’une bourse de 6 000 , du financement de son hébergement pendant trois mois au musée Nicéphore Niépce à l’automne 2014 à Chalon-sur-Saône et de la production d’une exposition présentée aux Rencontres d’Arles et à Paris Photo en 2015.

Sous la direction de François Cheval, conservateur en chef du musée et avec l’aide technique du laboratoire du musée, l’artiste aura ainsi les moyens d’approfondir sa démarche et d’explorer de nouveaux champs de réflexion. Le travail réalisé en résidence sera également édité dans un livre de la collection BMW Art & Culture aux Editions Trocadéro.

Natasha Caruana©Sarah Howe

 

Natasha Caruana est une artiste de nationalité anglaise. Née en 1983, elle a fait ses études au Royal College of Art de Londres. Son travail de recherche mené autour de l’amour, de la trahison et des fantasmes a déjà été montré à l’international et fait l’objet de publications et d’acquisitions par des collectionneurs.

 

L’artiste utilise la photographie comme un moyen pour décrire les relations entre les membres d’une communauté qu’elle observe à la manière d’un ethnographe. Ses photographies relèvent à la fois de l’ethnographie et de la performance. Ses images ne s’attachent pas à décrire un lieu ou des sujets spécifiques, elles sont plutôt un mode d’écriture qui lui permet de semer le trouble entre le réel et la représentation.

 

©Natasha Caruana(Detective)

« Les mots me manquent pour exprimer à quel point je suis impatiente de me consacrer entièrement pendant 3 mois, à mon travail artistique avec le soutien de François et de toute l’équipe du musée. Je veux aussi remercier mon employeur, l’University of the Creative Arts, de m’octroyer ce temps de recherche. Cette résidence va me permettre d’explorer de nouveaux territoires grâce au soutien de BMW et à l’expertise technique et artistique du musée. J’ai toujours été fascinée par les documents d’archives, je suis donc ravie de pouvoir travailler à partir du fonds expérimental de la collection du musée Nicéphore Niépce.

Mon projet, pendant cette résidence, est d’orienter ma pratique photographique et sa présentation vers de nouveaux domaines, en utilisant la photographie comme médium pour favoriser des débats sur l’influence des technologies dans nos relations quotidiennes » a commenté la nouvelle lauréate à l’annonce de ce choix. »

 

En finançant cette résidence au musée Nicéphore Niépce et en donnant carte blanche à l’artiste, BMW confirme son engagement culturel et plus particulièrement son soutien à la photographie contemporaine. Cette action de mécénat vise ainsi à encourager à la fois la création artistique, sa diffusion et son partage avec le plus grand nombre. Des mécènes engagés dans la création photographique contemporaine BMW soutient depuis plus de quarante ans la création contemporaine, depuis plus onze ans la photographie et pour la cinquième année les Rencontres d’Arles. BMW Group a lancé et accompagné plus de 100 projets culturels dans le monde. L’entreprise a pris le parti d’accompagner la photographie en tant que médium original et spécifique, une invention fondatrice de la modernité au même titre que l’automobile, un médium esthétique en harmonie avec les valeurs de la marque.

Cette action s’inscrit dans la politique menée par l’entreprise depuis 2003, qui se manifeste par ailleurs par les partenariats avec les Rencontres d’Arles et Paris Photo.
Musée généraliste de la photographie, le musée Nicéphore Niépce, à Chalon-sur-Saône, propose d’expliquer tous les ressorts de cette pratique, depuis ses origines jusqu’à nos jours. Des héliographies aux premières photographies en couleur, du daguerréotype au ferrotype, de l’argentique au numérique, du pictorialisme à l’humanisme français des années 1950, de la photographie de rue à celle de studio, le musée couvre tous les champs du « photographique ».

Serge Naudin, Président du Directoire de BMW Group France, commente ainsi ces engagements :
«La réussite des trois premières éditions de la Résidence BMW avec Alexandra Catiere, Marion Gronier et Mazaccio&Drowilal, nous encourage dans notre volonté d’accompagner la photographie, cet art fondamentalement en harmonie avec les valeurs de notre marque. La diversité à laquelle nous sommes attachés dans le choix de nos lauréats se confirme encore cette année. Nous sommes impatients de découvrir le projet de Natasha Caruana qui allie un sens de l’humour très féminin à une réflexion profonde sur norelations quotidiennes. La Résidence 2014 promet d’être riche en questionnement et émotions».

Comité de sélection : François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce, François Hébel, directeur des Rencontres d’Arles, Julien Frydman, directeur de Paris Photo, Chantal Nedjib, conseil en communication et Patrick de Carolis, membre de l’Institut

Contacts
Maryse.Bataillard@partner.bmw.fr
jordane.de-tyssandier@bmw.fr
communication.niepce@chalonsursaone.fr
cnedjib@chantalnedjibconseil.com

L’image par l’image conseille BMW

 

Léa Habourdin et Thibault Brunet, lauréats de la « Carte blanche PMU » 2014

Le PMU et LE BAL ont annoncé les lauréats de la Carte blanche PMU 2014 .

Les Survivalistes© Léa Habourdin

 

 

Sur 90 dossiers de candidature reçus, 6 finalistes avaient été pré-sélectionnés pour la qualité de leur projet : Brigitte Bauer, Jean-François Delcourt, Chassari & Belarbi, David Favrod, Matthieu Raffard et le tandem Léa Habourdin et Thibaut Brunet.

Le jury réuni le 16 juin a été séduit par le projet de Léa Habourdin et Thibault Brunet.

Leur travail sera exposé au BAL du 14 au 25 janvier 2015 et fera l’objet d’une publication aux éditions Filigranes.

© Thibault Brunet – Typologie du virtuel

Léa Habourdin et Thibault Brunet décrivent ainsi leur projet commun : « Bien qu’il ait toujours fait partie de notre paysage, l’univers du PMU est lointain pour les novices que nous sommes. Nous en avons cependant quelques images mentales glanées au fil des années : lieux enfumés où évoluent des adultes affairés, journaux, séries de lettres et de chiffres incompréhensibles, noms de chevaux sonnant à nos oreilles comme des aphorismes abstraits. C’est à partir de cette profusion d’images mentales que nous avons choisi de travailler en plaçant plusieurs écrans entre nous et notre sujet (imagerie 3D, pièges photographiques, jeux vidéos…), cherchant plus la métaphore et l’onirisme que la réalité documentaire ».

Léa Habourdin a grandi dans le nord de la France et a étudié l’estampe et le dessin à l’Ecole Supérieure d’Art et Industries Graphiques ESTIENNE à Paris puis la photographie à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Elle observe la condition humaine par le prisme d’une approche scientifique mêlée à l’observation de l’intime. En 2011, la série « Cahier de doléances », exposée lors des rencontres d’Arles, a reçu le prix du jury des Boutographies et la Bourse du Talent décernée à la BNF. En 2013, son travail « Preuves objectives I : notes sur l’attraction » est présenté pour la première fois au Lianzhou Foto Festival en Chine. 2014 s’ouvre par une exposition personnelle à Berlin.

Thibault Brunet est titulaire d’un Master de l’Ecole Supérieure des beaux-arts de Nîmes. En 2008, la première série de photographies qu’il réalise dans un jeu vidéo, Vice City, intègre l’exposition internationale itinérante reGeneration 2 : Photographes de demain, au musée de l’Elysée de Lausanne. En 2012, son travail dans les univers virtuels est sélectionné simultanément pour les Mois de la Photo à Paris, Berlin, Vienne et, en mars, il fait partie des 5 finalistes du prix de la Fondation Aperture à New York. Récemment, ses dernières séries, First person shooter et Landscapes, ont été sélectionnées parmi les Talents FOAM 2013 et présentées dans le cadre de la 12ème biennale de Lyon. En 2014, il participe à la mission photographique France(s) Territoire liquide exposée au Tri Postal à Lille.

Le jury de la « Carte blanche PMU 2014 »réuni le 16 juin, a été séduit par le projet de Léa Habourdin et Thibault Brunet.
Il était composé de: Paula Aisemberg, Directrice de la Maison Rouge, Jacqueline d’Amécourt, Présidente du Comité d’honneur du IACCCA (International Association of Corporate Collections of Contemporary Art), Valérie Belin, artiste, Clément Chéroux, Conservateur au Centre Pompidou – Chef du cabinet de photographie, Diane Dufour, Directrice du BAL, Nicolas Ferrand, collectionneur, Fondateur du Quotidien de l’Art, Malik Nejmi, photographe, lauréat Carte blanche PMU 2010, Benoît Cornu, Directeur de la communication du PMU et Philippe Germond, Président Directeur Général du PMU

 La Carte blanche PMU
Le PMU témoigne de son engagement en faveur de la création photographique contemporaine en s’associant au BAL pour donner carte blanche à de jeunes photographes afin de leur permettre de porter leur regard sur l’univers des jeux et paris.
Pour la cinquième année consécutive, le PMU et LE BAL ont lancé un appel à candidature, ouvert à tout photographe professionnel. Le photographe sélectionné bénéficie d’une dotation de 20 000 euros pour la réalisation d’un projet inédit, d’une exposition au BAL et d’une publication aux éditions Filigranes.

Contacts:
paolo.antonio@pmu.fr
francoise.vogt@pmu.fr
devaine@le-bal.fr

www.carteblanchepmu.fr
www.le-bal.fr


http://www.leahabourdin.com/

http://thibaultbrunet.fr/

l’image par l’image conseille le PMU

LA RATP invite… Gueorgui Pinkhassov dans 17 stations et gares de son réseau

COREE DU SUD. Séoul. 2014. © Gueorgui Pinkhassov/Magnum Photos

« La RATP invite … Gueorgui Pinkhassov » dans 17 stations et gares de son réseau des images exclusives témoignant de son regard sur la mobilité urbaine dans cinq villes où le Groupe RATP est implanté -Casablanca, Florence, Londres, Paris et Séoul.
Il s’agit du troisième rendez-vous photographique de « La RATP invite… », programme culturel lancé par la RATP en octobre 2013, et première commande passée à un photographe, afin d’offrir un parcours artistique aux voyageurs.
Cet événement débutera par une exposition à la Magnum Gallery, à Paris, du 17 au 21 juin.


« Pour donner une nouvelle envergure à notre politique culturelle, nous avons choisi la photographie, art accessible et de proximité particulièrement adapté à nos espaces et à la diversité de nos voyageurs.

Pour cette première commande photographique, nous avons choisi Gueorgui Pinkhassov, pour la force de ses images et la sensibilité de son regard. L’art unique de Gueorgui Pinkhassov nous permet de plonger dans l’atmosphère de cinq villes où le Groupe RATP est implanté et d’ouvrir ainsi, toujours plus loin, l’espace de nos réseaux et les horizons de nos voyageurs.» commente Isabelle Ockrent, directeur de la Communication et de la Marque RATP

FRANCE. Paris. 2014 © Gueorgui Pinkhassov/Magnum Photos

La mobilité urbaine, un thème au coeur de la mission du Groupe RATP

La RATP invite l’artiste photographe Gueorgui Pinkhassov à porter son regard personnel et artistique sur le thème de la mobilité urbaine sous un angle international. A Casablanca, Florence, Londres, Paris et Séoul, villes dans lesquelles le Groupe RATP est présent au travers d’activités d’exploitation et de maintenance de réseaux de transports, le photographe nous livre son intime perception de la mobilité urbaine, un thème au coeur de la mission et du développement de l’entreprise. Ces 5 villes, où le Groupe RATP fait la preuve de ses compétences et de son expertise en matière de mobilité, portent l’ambition du groupe : rapprocher les 12 millions de voyageurs qu’il transporte quotidiennement dans le monde.

ITALIE. Florence. 2014. © Gueorgui Pinkhassov/Magnum Photos

Une oeuvre photographique au carrefour du hasard et de la lumière
Ombres soignées, composition impeccable, détails singuliers, le regard poétique de Gueorgui Pinkhassov transporte le spectateur. Dans la droite ligne de son écriture photographique, l’artiste a saisi, en un mois, le mouvement de ces 5 villes, de l’Europe à l’Asie en passant par l’Afrique, pour retranscrire la poésie propre à chaque lieu, pour saisir le mouvement de la ville. Il a ainsi réalisé un inventaire urbain composé de reflets ou jeux de miroir, de silhouettes, de tâches de couleur. Un véritable puzzle sur la mobilité urbaine qui nous plonge dans un monde aux multiples niveaux de lecture.
Cet univers photographique est proposé par la RATP comme une fenêtre ouverte sur le monde, et plus particulièrement sur le quotidien de différentes populations réinterprété par Gueorgui Pinkhassov.
Gueorgui Pinkhassov : « Le transport est mon élément. Aussi loin que remontent mes souvenirs, peut-être même avant, il me semble entendre le bruit de roues… Pour moi c’est le symbole de la liberté et du changement et ma profession ne peut se concevoir sans lui. A chaque station, arrêt, secondes, des choses banalement exceptionnelles se déroulent. Le transport avance et les stations se succèdent comme toutes les vies s’enchaînent. C’est trop curieux pour ne pas tenter de le capturer. Le stroboscope du paysage sans cesse changeant m’enchante et s’il n’arrive pas à m’endormir alors je photographie. »

 

ROYAUME-UNI. Londres. 2014. © Gueorgui Pinkhassov/Magnum Photos

40 photographies à découvrir sur les réseaux…
Du 16 juin au 30 septembre 2014, la RATP expose 40 photographies exclusives de Gueorgui Pinkhassov réparties dans 17 stations et gares. Chaque image étant reproduite dans plusieurs endroits, plus de 300 sont exposées dans les espaces.

La présentation de ces photographies se fait selon plusieurs dispositifs :
Du 17 au 30 juin, en gare de Charles de Gaulle Étoile – Salle Carnot (RER A) et aux stations Châtelet (ligne 3), Denfert (L.4), Gare d’Austerlitz (L.5), Madeleine (L.12), Montparnasse (L.4), Odéon (L.4), Saint-Lazare (L.3), Trocadéro (L.9), Villiers (L.3) : les images se déploient sous deux formats, 4×3 mètres sur les quais, et 2×1,50 mètres dans les couloirs des stations, occupant les cadres publicitaires.

Du 16 juin au 30 septembre, aux stations Bir Hakeim (L.6), Hôtel de Ville (L.1), La Chapelle (L.2), Jaurès (sous le viaduc-L.2), Saint-Denis Porte de Paris (L.13), Saint-Michel (L.4), et à la gare Luxembourg (RER B) : les formats bénéficient d’une scénographie spécifique et de plus grande envergure.… et en avant-première à la Magnum Gallery, du 17 au 21 juin.
En prélude, le public est invité à découvrir l’intégralité des 40 photographies de Gueorgui Pinkhassov qui seront réparties sur les réseaux de la RATP, à la Magnum Gallery, 13 rue de l’Abbaye – Paris 6e .

MAROC. Casablanca. 2014. © Gueorgui Pinkhassov/Magnum Photos

« La RATP invite… », le rendez-vous phare de la programmation photographique de la RATP
La RATP invite… » est une initiative lancée par la RATP en octobre 2013 et devenu un rendez-vous régulier,illustrant le nouveau souffle que l’entreprise a donné à sa politique culturelle à travers la photographie. La RATP s’est ainsi engagée à inviter régulièrement des photographes et à mettre à l’honneur leur travail en investissant massivement ses espaces. Elle fait ainsi la lumière sur une photographie exigeante et diverse.
Pour ses deux premières éditions, « La RATP invite… » a exposé les créations de photographes présentés à la biennale de PHOTOQUAI (octobre – novembre 2013) puis au festival CIRCULATION(S) (février – juin 2014).
Pour l’été 2014, la RATP a choisi de donner « carte blanche » au photographe Gueorgui Pinkhassov, marquant sa politique culturelle par un événement innovant et ambitieux.
Tout au long de l’année, la RATP organise sur ses réseaux des animations, culturelles ou sportives. Elle offre ainsi à ses voyageurs des moments de détente, de surprises, de découvertes et d’échanges… concrétisant ainsi son ambition de faire « Aimer la Ville ».

 

Gueorgui Pinkhassov© Gueorgui Pinkhassov/Magnum Photos

Gueorgui Pinkhassov

Né en 1952 à Moscou, Russe naturalisé français, il vit à Paris depuis de nombreuses années. Guergui Pinkhassov commence à s’intéresser à la photographie au terme de ses études secondaires. De 1969 à 1971, il suit les cours de l’Institut de Cinéma VGIK à Moscou. Il travaille ensuite aux studios Mosfilm dans l’équipe de cameramen, puis comme photographe de plateau. En 1978, il entre à l’Union Moscovite des arts graphiques et obtient le statut d’artiste indépendant. La même année, le réalisateur Andreï Tarkovski l’invite à photographier sur le plateau de son film Stalker. En 1979, il participe à l’exposition collective de la salle de « L’Union des artistes graphiques » où ses images sont remarquées.
En 1985, il s’installe à Paris. En 1988, il entre à Magnum Photos et commence à collaborer avec la presse internationale. Mais ce n’est pas la couverture des grands événements qui l’intéresse au premier chef. Gueorgui Pinkhassov aime explorer les détails singuliers, à travers des reflets ou des lumières particulières, souvent proches de l’abstraction. En témoigne son premier livre, « Sightwalk ».

 Le Groupe RATP à l’international
Au-delà du réseau historique qu’il exploite en Ile-de-France, le Groupe RATP exporte ses savoir-faire en matière d’exploitation et de maintenance à travers le monde, via sa filiale RATP DEV. Celle-ci est aujourd’hui implantée dans 12 pays sur 4 continents, où elle assure l’exploitation et la maintenance de réseaux de transport urbain et interurbain (bus, métro, rail, tramway).

Contacts

  • servicedepresse@ratp.fr
  • clement.saccomani@magnumphotos.com
  • carole.bourriot@magnumphotos.com
  • karen.jonsson@magnumphotos.com

www.magnumphotos.com

www.ratp.fr

L’image par l’image conseille la RATP.

Parution du livre Wild style de Mazaccio & Drowilal, Résidence BMW

 

Les Éditions Trocadéro et BMW Art & Culture viennent de publier le livre WILD STYLE de Mazaccio & Drowilal, photographes lauréats de la Résidence BMW  2013.
En librairie à partir du 5 juin, le livre présente le projet qu’ils ont mené à bien lors de la résidence effectuéee au musée Nicéphore Niépce à l’automne 2013.
Wild Style est une étude anthropologique, iconographique, mais avant tout photographique, sur l’animal et ses représentations culturelles contemporaines.
Ces images troublantes et teintées d’humour montrent que la représentation de l’animal
et sa prolifération sur des supports variés parlent autant de notre rapport aux objets de consommation, à l’artefact et à la surface en général, que de notre rapport au sauvage.

Troisième ouvrage de la collection consacrée aux lauréats de la Résidence BMW, il est introduit par un texte de François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce, et une présentation de Wild Style par Nicolas Heimendinger et Fani Morières, critiques et commissaires d’exposition.

 

« L’humour de ces images, leur caractère toujours séduisant et souvent ambigu doivent bien faire sentir que la perspective de Mazaccio & Drowilal n’est pas proprement critique : ils établissent plutôt une série de jeux et de connexions autour de ce constat, à l’ère du virtuel, d’une fusion totale […] entre le vivant et le consommable, entre l’étrange et le familier, entre le naturel et l’artificiel, entre la réalité et ses images. »commentent Nicolas Heimendinger et Fani Morières .

« L’art ne survient qu’après l’avoir renié. Sans cet acte de rupture, on se soumet à un ordre établi et on ne connaîtra jamais la lucidité. Finalement, il ne s’agit pas tant d’art et de photographie mais de s’opposer au sens commun, au spectacle facile et aux arrangements. L’appareil photographique n’est rien d’autre qu’un moyen d’exprimer son refus. Il est lui-même dans son essence rejet de l’art. Objet manufacturé, il se maîtrise aisément. Il devient le fidèle accompagnateur de celui qui aime par-dessus tout la clarté. » commente François Cheval

Ce livre accompagnera l’exposition « Wild Style », programmée cette année aux Rencontres d’Arles du 7 juillet au 7 septembre, ainsi qu’à Paris Photo du 13 au 16 novembre

Fiche technique :
Bilingue français et anglais
92 pages – 72 reproductions
Format : 200 x 256 mm
Relié couverture cartonnée, dos toilé
Prix de vente : 25 € TTC
Éditions Trocadéro
Distribution : Pollen Diffusion

Plus d’informations sur la Résidence BMW et le duo d’artistes https://chantal-nedjib.com/mazaccio-drowilal-laureat-2013-de-la-residence-bmw-au-musee-nicephore-niepce/

Contacts et demande de visuels :
mprangey@gmail.com
Maryse.Bataillard@partner.bmw.fr
jordane.de-tyssandier@bmw.fr
communication.niepce@chalonsursaone.fr
cnedjib@chantalnedjibconseil.com

L’image par l’image conseille BMW