Coup de coeur pour Photo Saint-Germain à découvrir du 7 au 22 novembre

image-0001

©Laurent Champoussin

La 4è édition de Photo Saint- Germain rassemble, du 7 au 22 novembre, une quarantaine de galeries, institutions, centres culturels et librairies de la rive gauche autour d’un parcours photographique : expositions, projections et rencontres viendront rythmer la programmation.

La programmation dynamique a été mise au point par Virginie Huet et Aurelia Marcadier, coordinatrices du festival entouré d’un comité de sélection enthousiaste, exigeant et guidé essentiellement par l’intérêt que pourra y trouver le public avisé ou non.

Créé en 2010 par Juliette Aittouarès, directrice de la Galerie Espaces 54, le festival Photo Saint- Germain fête cette année sa 4ème édition. Sa nouvelle formule s’organise autour d’une quarantaine de lieux .

En avant -première du vernissage public au départ le soir du 6 novembre, l’image par l’image vous propose ses coups de coeur nombreux et variés non exhaustifs :

©Didier Massard

©Didier Massard

 

Les expérimentations de Didier Massart, Galerie Arcturus

 

 

 

 

03 Benjamin Renoux

©Benjamin Renoux

 

Les troublantes et sensibles images de Benjamin Renoux au croisement de la photographie et de la vidéo, Galerie Antoine Laurentin.

 

 

 

 

©Eric Pillot/Académie des beaux-arts

©Eric Pillot

 

Les animaux sauvages fascinants d’Eric Pillot, Prix de l’Académie des beaux-arts à l’Institut  de France  qui nous regardent posément de leurs zoos transformés en décors riches d’influences et empreints de la culture visuelle et artistique, de leur pays.

 

 

 

 

©Barbara Balkova

©Barbara Balkova

 

Les femmes fantômes de  l’artiste tchèque Barbara Balkova  au Centre tchèque de Paris

 

 

 

 

 

©Kourtney Roy

©Kourtney Roy

 

Les autoportraits de Kourtney Roy construits dans un imaginaire qui lui semble « plus intéressant que la réalité imposée par la société », Galerie Catherine & André Hug,

 

 

 

©Mathieu Bernard -Reymond

©Mathieu Bernard -Reymond

 

Les paysages de Mathieu Bernard -Reymond qui interrompt le calcul d’un logiciel de fabrication de paysages en 3D , Galerie Eric Mouchet

 

 

 

©Thomas Jorion

©Thomas Jorion

 

Les images épurées de villas et palais portugais désertés, théâtre d’une vie aisée et insouciante aujourd’hui disparue par Thomas Jorion, Galerie Insula

 

 

 

KOLIKOVO-02

©Yan Morvan

 

Et les Champs de bataille de Yann Morvan qui nous racontent l’ irracontable sans montrer l’horreur ni le spectaculaire, un travail sur l’histoire très fort et émouvant.

 

 

 

L’image par l’image vous invite aussi à aller découvrir toutes les autres propositions photographiques et leurs  différents axes :  les photographes anonymes à la Librairie des Alpes, les techniques anciennes avec Mathilde de L’Ecotais; la vision d’Iran de Jean Michel Voge à la Galerie Chevalier, les talents découverts par Foam Magazine exposés à l’Atelier néerlandais, Carole Fékété et Martine Franck  à la Galerie Claude Bernard; les cinq séries de photographies abstraites proposées par la Galerie RueVisconti

©Lisette Model

©Lisette Modelet

 

Ne pas manquer de voir les 12 tirages emblématiques de Lisette Model à la Galerie Marcilhac, Lola Alvarez Bravo à la Maison de l’Amérique latine, l’exposition « Qui a peur des femmes photographes » au Musée d’Orsay et de l’Orangerie et les lieux plus inattendus comme l’Eglise Saint Germain avec Vasantha Yoganathan,  Deyrolle, Aesop ou l’Hôtel rue des Beaux Arts transformé en quartier général du Festival.

 

 

 

©Lola Alvarez Bravo

©Lola Alvarez Bravo

 

La coordination générale est assurée par Virginie Huet, chargée de mission du Mois de la Photo 2014 et journaliste indépendante, et Aurélia Marcadier, commissaire indépendante et co- fondatrice de TEMPLE, lieu d’exposition autour des questions de l’image contemporaine.

L’association Photo Saint-Germain-des-Prés, est désormais présidée par Christophe Lunn, expert en photographie pour la maison de ventes Artcurial et commissaire indépendant.

 

 

 

sports d'hiver à Chamonix - deux jeunes filles tentent leurs premier pas

Anonyme, Premières skieuses à Chamonix, Au sommet du Brévent en 1900

Le comité de sélection mis en place pour l’édition 2015 réunit:
Jeanne Fouchet-Nahas, rédactrice en chef adjointe des hors-séries de Connaissance des Arts, Caroline Géraud, acheteuse d’art,  Hélène Giannecchini, écrivain et commissaire indépendante,  Luce Lebart, responsable des collections de la Société Française de Photographie, Chantal Nedjib, fondatrice et présidente de l’agence de conseil en communication l’image par l’image.

www.photosaintgermain.com

Carte blanche à Adrien Boyer

DomTom

« La photographie d’Adrien Boyer cherche l’équilibre de la composition, élabore une harmonie; à partir de la représentation d’une réalité désordonnée, elle transforme le monde qui nous entoure en objet artistique. Mais à l’aide des mots qui l’accompagnent, elle sollicite aussi l’imagination, invite au voyage. Nous quittons Paris.  » commente Gabriel Bauret -1-

Séduite par les images d’Adrien Boyer, qui s’appuie, dit – il lui-même, » sur une lecture frontale du réel » et « s’applique à ré-enchanter le monde simplement en le donnant à voir », l’image par l’image vous invite à ce ré-enchantement.

Voir la carte blanche

 

LA RATP invite Philippe Halsman dans 16 stations du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016

Halsman_13Partenaire du Jeu de Paume et de la rétrospective photographique « Philippe Halsman Etonnez moi ! », la RATP accompagne l’événement du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016 dans 16 stations et gares de son réseau.
Pour la 7e édition de « La RATP invite », la RATP offre ainsi à ses voyageurs un parcours inédit de 40 photographies, en  complément de celui proposé au Jeu de Paume.

La RATP réaffirme ainsi l’ambition qu’elle place dans sa politique photographique : offrir aux voyageurs une photographie à la fois de qualité et accessible au plus grand nombre, et ce à travers des expositions d’une ampleur exceptionnelle.

L’exposition propose aux voyageurs d’entrer dans l’univers résolument positif et dynamique d’un artiste qui n’aura eu de cesse, toute sa vie, d’expérimenter et de repousser les limites de la photographie.

Halsman_16
La devise de Philippe Halsman « Étonnez-moi !» s’illustre par ses étonnants portraits et mises en scène, ou encore ses fameux jumps.

Ainsi, dans les couloirs du métro, Marylin Monroe, Fernandel, Salvador Dali, Jean Cocteau, Grace Kelly, Andy Wharol et bien d’autres stars se dévoilent dans des photographies emplies de spontanéité et de naturel mêlés d’humour, propres à surprendre les voyageurs.

 

TEST D'AFFICHAGE DU PROGRAMME PHOTO PHILIPPE HALSMAN
Chaque photographie étant reproduite plusieurs fois, ce sont près de 300 images que les voyageurs pourront découvrir pendant leur trajet:

 

 

Du 20 octobre au 2 novembre 2015, dans les 9 stations suivantes, dans les cadres publicitaires en format 4×3 mètres sur les quais :
Alma Marceau (ligne 9), Bastille (ligne 5), Cité (ligne 4), Montparnasse (ligne 13), Saint-Lazare (ligne 12), Saint-Augustin (ligne 9), Sèvres Babylone (ligne 12), Père Lachaise (ligne 12), Place d’Italie (ligne 7).

Du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016, dans les 7 stations et gare suivantes, les images sont imprimées ur bâches grands formats, et accrochées en hauteur sous viaduc :
Bir Hakeim (ligne 6), Hôtel de Ville (ligne 1), La Chapelle (ligne 2), Jaurès (ligne 2), Saint Denis – Porte de Paris (ligne 13), Saint Michel (ligne 4) et la gare de Luxembourg (RER B).

« La RATP invite… », le rendez-vous phare de la programmation photographique de la RATP

Cette initiative lancée par la RATP en octobre 2013 et devenue un rendez-vous régulier, illustrant le nouveau souffle que l’entreprise a donné à sa politique culturelle à travers la photographie.
Ont ainsi été exposées les créations des photographes présentés à la biennale Photoquai (2013), au festival Circulation(s) (2014), puis les photographies de Garry Winogrand en partenariat avec le Jeu de Paume (fin 2014-début 2015) et celles de Harry Gruyaert en partenariat avec la Maison Européenne de la Photographie (2015).
Par ailleurs, la RATP propose des « cartes blanches » à de grands photographes invités à poser leur regard personnel sur la mobilité urbaine dans les villes du monde où le groupe RATP est implanté, afin de créer des expositions dédiées sur ses réseaux (Gueorgui Pinkhassov – agence Magnum, en 2014 puis Bruce Gilden – agence Magnum, en 2015).

Grâce à la photographie, art de proximité et forme d’expression artistique accessible au plus grand nombre, la RATP souhaite renforcer ses échanges avec ses publics, en donnant une plus grande envergure à la politique d’animation et d’aménagement de ses espaces.
Ces rendez-vous photographiques participent de la politique culturelle de la RATP qui propose aux voyageurs des moments de détente, de surprises, de découvertes et d’échanges à travers des animations culturelles et sportives.

http:// www.ratp.fr
www.jeudepaume.org

Contact
servicedepresse@ratp.fr
annabellefloriant@jeudepaume.org

L’image par l’image conseille la RATP

Thierry Fontaine, lauréat de la Carte blanche PMU au Centre Pompidou

auto portrait T Fontaine def
Le travail de Thierry Fontaine, lauréat de la Carte blanche PMU  sera exposé au Centre Pompidou, du 7 au 19 octobre 2015, dans la Galerie de photographies, nouvel espace consacré à la photographie et gratuitement accessible au public. C’est la première fois que la Carte blanche PMU est exposée au Centre Pompidou.

Pour sa sixième édition, le PMU a de nouveau donné Carte blanche à un photographe pour exprimer sa vision sur l’univers du jeu : Thierry Fontaine se met à la place des joueurs et donne corps aux rêves que fait naître le jeu. Il fait des joueurs des alchimistes rêvant de transformer le plomb en or : « Rien d’impossible précise-t-il, transformer le joueur en rêve, le rêve en joueur, inverser les rôles ».

©Thierry Fontaine – Les joueurs-2 / Carte blanche PMU

©Thierry Fontaine – Les joueurs-2 / Carte blanche PMU


« Initiée avec LE BAL et avec le soutien déterminant de Diane Dufour, la Carte blanche PMU  a grandi pour pouvoir maintenant s’adresser à un public plus large, celui du premier centre d’art contemporain en France, lui donnant à voir pendant quelques semaines un PMU comme ils ne l’auraient pas imaginé. Cette Carte blanche PMU nous invite au rêve que provoque inévitablement le jeu. Thierry Fontaine, photographe de l’imaginaire, projette les spectateurs dans l’esprit des joueurs et les invite à regarder les objets du quotidien se transformer en or »
. a commenté Benoit Cornu, directeur de la communication du PMU

 

 

 

1Né en 1969 à Saint-Pierre de la Réunion, Thierry Fontaine vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École Supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg en 1992, il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 1999. Il est représenté par la Galerie Les Filles du Calvaire.
Thierry Fontaine est l’auteur de photographies qu’il imagine en observant les mouvements des modèles sociaux selon les lieux où il se trouve. L’artiste crée des situations avec des personnages modèles, des scènes préparées, des sculptures et des objets spécialement fabriqués pour être photographier et mise en scène.

 

couv Les joueurs
Une publication
conçue par Whitepapierstudio et éditée par Filigranes Editions accompagne l’exposition sous le titre « Les joueurs ».
Le commissariat de l’exposition est assuré par : Clément Chéroux, assisté d’Emmanuel Etchecopar-Etchart et de Françoise Vogt.
Les œuvres de l’artiste seront accompagnées de textes de Clément Chéroux, chef du cabinet de photographie du Centre Pompidou, et de Gilles Clément, paysagiste.

 


Depuis 6 ans, le PMU s’engage en faveur de la création photographique contemporaine et donne carte blanche à des photographes pour porter leur regard sur l’univers des jeux qui leur est, a priori, étranger. Le photographe sélectionné bénéficie d’une dotation de 20 000 euros pour la réalisation d’un projet inédit, d’une publication aux éditions Filigranes et, depuis cette année, d’une exposition à la Galerie de photographies du Centre Pompidou.

Le Centre Pompidou a inauguré, en novembre dernier la Galerie de photographies, nouvel espace permanente d’exposition gratuit et dédié exclusivement à la photographie. Celle-ci reste très présente au sein du musée dans le parcours pluridisciplinaire des collections modernes et contemporaines mais trouve une nouvelle visibilité grâce à la Galerie de photographies qui permet la programmation régulière de trois expositions par an, thématiques ou monographiques, déclinées selon différents modules : historique, transversal ou contemporain.

Thierry Fontaine a été sélectionné pour la Carte blanche PMU 2015 par les membres du jury :
Paula Aisemberg, Directrice de la Maison Rouge, Jacqueline d’Amécourt, Présidente du Comité d’honneur du IACCCA (International Association of Corporate Collections of Contemporary Art), Valérie Belin, artiste, Olivier Cablat, photographe, lauréat de la Carte blanche PMU 2012, Clément Chéroux, conservateur au Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle du Centre Pompidou – chef du cabinet de photographie, Diane Dufour, Directrice du BAL, Nicolas Ferrand, collectionneur, Fondateur du Quotidien de l’Art, Chantal Nedjib, présidente de l’image par l’image et Benoît Cornu, Directeur de la communication du PMU, Président du jury.

www.carteblanchepmu.fr

Contacts:
 paolo.antonio@pmu.fr
 celine.janvier@centrepompidou.fr
cathphilippot@relations-media.com
cnedjib@chantalnedjibconseil.com

l’image par l’image conseille le PMU

Carte blanche à Audrey Siourd

« Liseuses de bonne aventure » est un projet photographique qui place les usagers du métro et le livre en son cœur. Une série de portraits de femmes plongées dans leur roman et le premier travail sériel d’Audrey Siourd.
Musicienne, travaillant depuis plusieurs années dans l’édition, cette « street photographer » pose un regard charmé et tendre sur les voyageuses en sous-sol et questionne notre rapport au livre et à la lecture.

L’image par l’image a découvert ce travail lors du Salon du livre, en mars dernier,  où la RATP, partenaire historique du Salon lui rendait hommage en soutenant l’exposition d’une trentaine de tirages. Nul doute que vous aurez dorénavant un regard attentif sur les liseuses du métro peut -être photographiées par Audrey Siourd et qui sait en deviendrez -vous une aussi….et vous messieurs inspirerez -vous aussi Audrey pour une série sur les liseurs ?

Audrey Siourd a répondu aux questions de l’image par l’image

Comment vous est venue l’envie de commencer ce projet? 

Il y a un an, une femme aux cheveux carmin s’est assise en face de moi dans le métro et a ouvert un livre. Quelque chose de puissant émanait d’elle. Une force dans la concentration qui m’a captivée. Elle semblait indifférente au brouhaha alentour. J’ai eu envie de la photographier. Le lendemain, une autre lectrice s’est installée près de moi. Le surlendemain, une autre encore. L’idée de faire une série de portraits de femmes lisant dans le métro m’est apparue comme une évidence.

Lire dans le métro est une activité à la fois fréquente, presque banale, et une acrobatie extraordinaire. Embusqué dans une rame, cela m’a plu dobserver toutes ces vies qui s’entremêlent et toutes ces histoires contenues dans les livres qui flottent au-dessus et au-dedans de nous. Le métro se mue en bibliothèque, le livre fait prendre la clé des champs.

Pourquoi ces femmes vous ont-elles intéressée ?

Comme un clin d’œil à l’air du temps et aux tablettes numériques, les lectrices sont ici des Liseuses. De belles résistantes, de tous âges et de toutes origines, en chair et en os. Impénétrables, souvent imperturbables, elles ne sont pas pour autant impassibles. Au contraire, les Liseuses offrent un véritable catalogue d’expressions et de postures.

 

@Gérard-Cambon

@Gérard-Cambon

Liseuses de bonne aventure s’accompagne d’une bande-son originale, constituée de lectures de textes, d’ambiances sonores et de petites pièces musicales. Réalisée et composée par Audrey Siourd et Céline du Chéné, habilleuse sonore et journaliste à France Culture, elle s’écoute en ligne ci-dessous :

 

 

©Sarah Hirsch

©Sarah Hirsch

Audrey Siourd, qui êtes vous? 

Je m’appelle Audrey, Cybèle, Kali Siourd. Je suis née le 19 octobre 1976, le jour où… (je suis en train de chercher…)
Hémisphère gauche : je suis journaliste et je travaille dans l’édition.
Hémisphère droit : je suis musicienne (pianiste), compositrice et parolière.
Un terreau propice à la créativité, entretenu depuis toujours par ma grand-mère Francine qui me disait souvent : « Ma petite-fille, la vie est un champ de pâquerettes et la plupart des gens marchent dessus sans états d’âme. »

Pour retrouver la série complète des Liseuses, rendez-vous sur instagram : @audreysiourd