Carte blanche à Caroline Capelle Tourn

HITCHCOCKBYCAROLINECAPELLETOURN

HITCHCOCK

Le parcours  de Caroline Capelle Tourn est atypique, mais ses photographies séduisent bien au- delà de cet aspect.
Sa curiosité quasi boulimique et les multiples possibilités que l’appareil  lui offre lui permettent de capter des sensations variées et inattendues. A l’écoute des individus et de leur environnement, elle nous entraine dans ses prises de vue et sur son blog à un regard attentif au mouvement de la vie quotidienne dans nos villes.

Sa quête de sensations et d’expérimentations est permanente comme s’il lui fallait rattraper le temps pendant lequel elle n’avait pas pris conscience de l’importance que  la photographie allait occuper dans sa vie.
Ses images sont bien la preuve que l’on peut être une artiste photographe tout en poursuivant des travaux de commande;  et pourquoi faudrait-il  effacer l’un ou l’autre de ces talents qui ne font certainement qu’un ?

Caroline Capelle Tourn a répondu aux questions de l’image par l’image 

Quand et comment avez-vous commencé la photographie ?

Pour la petite histoire … peu de temps avant que je ne parte pour un voyage linguistique de 3 mois à Dublin, un de mes proches m’avait offert un appareil photo dont il ne se servait pas. C’est donc machinalement que je l’ai emporté dans mes bagages. Bien m’en a pris car dès mon arrivée, j’ai été happée par un irrépressible besoin de capter, de saisir sur le vif les instants qui s’offraient à moi. Chaque jour était l’occasion de nouvelles exaltations. Chaque escapade me réservait son lot de découvertes picturales, d’expérimentations. Grâce à cette parenthèse, j’ai véritablement pris conscience que la photographie pouvait devenir pour moi un nouveau mode d’expression, un langage à part entière qui, bien que personnel, me permettrait de communiquer et de partager différemment.

Et aujourd’hui qu’en est il ?

Une nouvelle page pour une nouvelle profession. Cette fois j’ai choisi pour de bon le statut d’Artiste Photographe Indépendante ! Actuellement mes journées ressemblent à un melting-pot ordonné au sein duquel l’opportunité m’est offerte de mettre en pratique l’ensemble de mes compétences. J’aime à passer d’un projet à l’autre, à jongler entre démarche opérationnelle et approche créative. Mes journées se partagent entre prospection, développement de mon réseau, réponses aux appels d’offre pour de nouveaux projets. Si je consacre une part non négligeable de mon temps à la conception de travaux photographiques de commandes (reportages divers, architecture, vernissages, photos d’exposition), je veille également à me préserver des moments de tranquillité pour mon travail artistique nommé « L’Individualité en Mouvement ».

Pouvez-vous nous éclairer sur le processus de création de votre série artistique «L’Individualité en Mouvement » ?

« L’individualité en mouvement » est la suite de la série « Lyon, Ville en Mouvement » … je travaille depuis le mois d’Octobre 2015 sur des séries de clichés, où je m’attèle à capter le lien qui unit l’humain à son environnement proche et immédiat.

Pour mener à bien cette démarche, je pars en vadrouille dans les quartiers de Lyon, Paris … ou lors de mes voyages : San Francisco, Los Angeles, Berlin et me laisse happer par ces atmosphères, ces univers urbains animés, colorés, imprévisibles. Dans ces lieux multiples, la mobilité de chacun d’entre nous m’apparaît comme une évidence, un flux de circulation constant, dont j’essaie de saisir l’instantanéité, de capturer le mouvement, comme pour le suspendre dans le temps. Même si j’ai principalement cherché à capturer l’instant, je me suis surtout appliquée à garder l’empreinte du vivant. J’attache un soin tout particulier au travail de l’arrière plan pour qu’il soit avant tout emprunt d’un certain relief, coloré, graphique et éphémère.

Avez- vous d’ autres projets en cours ?

Dans un autre registre, je travaille une nouvelle série en noir et blanc réalisée lors de mes escapades en France et à l’étranger : une série aux timbres intemporels nommée « On the Road in … ».
Quelques expositions sont en cours de planification, la première se tiendrait au coeur d’un grand hôtel, une suivante se profile à La Ciotat pour la période estivale à venir. Et du 1er au 23 septembre, une galerie Lyonnaise que j’affectionne « Ici on donne des Pommes » exposera mon travail « L’Individualité en Mouvement » ainsi qu’une sélection de la série « On the road in… ».

Vous effectuez aussi un travail photographique de commandes … appréciez-vous aussi cette approche plus orientée corporate ?

J’apprécie et pratique la polyvalence dans mon travail. Le fait de pouvoir associer, confronter ma technique, mon regard à la mise en avant d’une marque, d’un produit, d’un lieu … évoluer en équipe autour d’un projet de commande photographique pour une société privée, une fondation, une institution, me semble particulièrement enrichissant. Je suis convaincue par la force de l’image, par sa capacité à soutenir et à véhiculer un propos, une idée. Je suis captivée par son pouvoir d’attraction ainsi que par sa capacité à déclencher des émotions… c’est aussi pour tout cela que je poursuis sans relâche dans le domaine de la photographie

 

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©Alexis Tourn

Après des études de danse classique et modern jazz, Caroline Capelle Tourn suit  une formation d’assistante de production qu’elle applique au cinéma et à la musique chez Universal Music. Pendant 8 ans, elle est ensuite responsable de la communication pour le premier groupe médias français de radios indépendantes , puis  chargée de marketing au sein d’une agence de communication globale parisienne. Depuis 2 ans, elle a opéré un changement de cap radical en donnant libre cours à sa passion jusque là restée latente : la photo.

www.focusmood.com

 

La RATP invite la jeune photographie européenne dans le métro !

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©Alexander Krack

Du 22 mars au 26 juin, la RATP expose une quarantaine de photographies de 28 artistes présentés au festival Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne  dans 17 stations et gares du réseau parisien.

Parmi cette sélection, une vingtaine d’œuvres inédites est exclusivement exposée dans les espaces de la RATP.

Les photographies des artistes de Circulation(s) sont exposées sans les stations Hôtel de Ville et Pont de Neuilly (ligne 1),  Jaurès et La Chapelle (ligne 2), Villiers (ligne3) , Saint-Michel, Cité et Denfert-Rochereau (ligne 4),  Gare d’Austerlitz (ligne 5), Bir-Hakeim (ligne 6), Opéra et Ricquet (ligne 7), La Motte-Piquet(ligne 8 et ligne 10), Trocadéro et Saint-Augustin (ligne 9), Saint-Denis Porte de Paris (ligne 13) et Luxembourg (RER B).

Les voyageurs pourront également découvrir l’exposition sur ratp.fr/expophoto à travers une visite virtuelle qui présentera chacune des oeuvres et indiquera où les trouver, à partir du 26 mars, date d’ouverture du Festival.

TESTS DE L'EXPO CIRCULATIONS LIGNE 9

Photographie de Yoann Cimier afichée dans le métro

Organisée par l’association Fetart, Circulation(s)  propose un regard croisé sur l’Europe à travers la photographie et a pour but de faire émerger de nouveaux talents. Cette 6ème édition du Festival Circulation(s) est parrainée par agnès b.

Après le succès de l’ édition 2015 avec plus de 47 000 visiteurs, Circulation(s) revient au Centquatre à Paris, dans le 19ème arrondissement,  espace de programmation et de création, d’expériences et d’innovations, ouverts aux artistes du monde entier.

La vocation de ce festival rejoint une ambition forte de la politique culturelle de la RATP : accompagner les jeunes talents, faire découvrir au public la création artistique contemporaine innovante et favoriser l’ouverture et l’échange interculturel.

Ces objectifs communs ont conduit en 2014 la RATP à ouvrir ses espaces aux photographes de Circulations(s), leur permettant de bénéficier d’une visibilité unique : plus de 7 millions de voyageurs empruntent chaque jour les réseaux de métro et RER.

Photographie de Katerina Tsakiri affichée dans une station

C’est le 8ème rendez vous proposé par la RATP dans son programme « La RATP invite ».
Ce rendez-vous culturel proposé par la RATP depuis l’automne 2013 répond à l’ambition de la RATP d’enrichir toujours plus l’expérience de transport de ses voyageurs en leur offrant des moments de surprise, de découverte et d’échanges. Elle concrétise ainsi sa signature « Demandez-nous la ville » en créant toujours plus de lien avec ses voyageurs au-delà de sa mission de transporteur.

 

Contacts
servicedepresse@ratp.fr
nathalie.dran@wanadoo.fr

http:// www.ratp.fr

l’image par l’image conseille la RATP
http://www.wipplay.com/fr_FR/user/L_IMAGE_PAR_L_IMAGE/blog/ 

Coup de coeur pour Noémie Goudal au BAL

Observatoire VIII

Observatoire VIII © Noémie Goudal, 2014, Courtesy Noémie Goudal / Galerie Les filles du calvaire / Galerie Edel Assanti

C’est au BAL, impasse de la Défense à Paris que se dévoile la première exposition monographique de Noémie Goudal en France, quelques années après sa distinction comme lauréate du Prix HSBC pour la photographie.

Plusieurs séries se côtoient à cote de pièces inédites spécifiquement produites pour l’espace.

 La jeune artiste, née en 1984 à Paris est diplômée du Royal College of Art en master de photographie, a participé à de nombreuses expositions de groupe et a été récompensée par des prix prestigieux.

Elle nous fait entrer dans un univers énigmatique, celui  de ces images fabriquées de toutes pièces sans aucun recours à Photoshop ou à tout autre instrument de retouche. Ce qui l’intéresse c’est l’ambiguité et le trouble qu’elle procure sur notre perception : celle de ces immenses bâtiments intégrés dans des espaces totalement vides ou installés sur des étendues d’eau le temps d’une prise de vue.

Face à de très grandes constructions posées sur la mer, comme échoués ou détruits, elle nous installe en contemplation, entre fiction et réalité.

Le regard attentif du spectateur perçoit la trace des artifices, fissures dans le papier, fils, scotch,  qu’elle laisse volontairement apparaître pour nous aider à comprendre la construction en 2 D du dispositif installé de manière éphémère le temps de la prise de vue : ces montages de papier contrecollés sur carton et posées sur chassis, mesurant parfois 4 mètres de haut.

Plusieurs séries s’offrent ainsi à notre regard :

n-Search-of-the-first-line-II-©LEBAL_Martin-Argyroglo

n-Search-of-the-first-line-II-©LEBAL_Martin-Argyroglo

 

In Search of the First Line nous installe au cœur d’ édifices anciens, abbayes, cloîtres. Mêlés par un dispositif visuel au béton des ruines industrielles, ils évoquent des décors de théâtre italien de la Renaissance.

 

 

 

Observatoire IX

Observatoire IX © Noémie Goudal, 2014, Courtesy Noémie Goudal / Galerie Les filles du calvaire / Galerie Edel Assanti

 

Dans Les Observatoires, des images de bâtiments sont mis en scène pour donner l’illusion d’observatoires monumentaux semblant posés sur l’eau ; imprimés à l’échelle humaine sur de multiples feuilles de papier, ils sont ensuite collés sur une légère structure de bois avant de se refléter dans le miroir de l’eau transportés et installés le temps de la prise de vue.

L’exposition est proposée par Diane Dufour avec la participation de la Galerie Les filles du calvaire, Paris et de la Galerie Edel Assanti, Londres ; la réalisation d’une partie des tirages est réalisée pat le laboratoire Picto.

CINQUIEME CORPS jusqu’au 8 mai au BAL
www.le-bal.fr

http://www.wipplay.com/fr_FR/user/L_IMAGE_PAR_L_IMAGE/blog/

 

 

Coup de coeur pour le pinceau bleu d’ Helena Almeida au Jeu de Paume

Helena Almeida, Pintura habitada [Peinture habitée], 1976,  Photographie noir et blanc, acrylique, 40 x 30 cm, Coll. Fernando d’Almeida
Photo Filipe Braga © Fundação de Serralves, Porto

Helena Almeida, Pintura habitada [Peinture habitée], 1976,
Photographie noir et blanc, acrylique, 40 x 30 cm, Coll. Fernando d’Almeida
Photo Filipe Braga © Fundação de Serralves, Porto

Les photographies d’Hélène Almeida sont-elles en noir et blanc ?

La peinture bleue avec laquelle elle se cache ou se découvre en font- elles des photographies couleur ?

Peu importe, c’est une vraie claque visuelle qui nous accueille au Jeu de Paume avec ces images habitées de peinture.

L’exposition, première rétrospective en France, s’intitule Corpus. Parcours depuis ses premières œuvres, du milieu des années 1960 jusqu’à ses productions les plus récentes, elle présente un ensemble d’œuvres – peinture, photographie, vidéo et dessin –dans lesquelles le corps enregistre, occupe et définit l’espace.

La photographie devient un moyen de faire coïncider sur un même support « l’être et le faire », « comme si dit-elle « je ne cessais d’affirmer constamment : ma peinture est mon corps, mon œuvre est mon corps ».

Au-delà des lectures poétiques et métaphoriques que ces œuvres peuvent inspirer, elles tentent d’atténuer les limites de chaque medium utilisé photographie, performance et sculpture.

Vêtue de noir, Helena Almeida intègre dans ses photos des éléments de son atelier. Elle prend des positions qu’elle a minutieusement chorégraphiées afin de créer des compositions complexes, souvent organisées en série. Depuis 1969, Helena Almeida se fait photographier par son mari, architecte. Artur Rosa collabore ainsi à son œuvre en tant qu’auteur et participe à cette forme d’autoreprésentation, qui devient dès lors une caractéristique de son travail.

Helena Almeida, Pintura habitada [Peinture habitée], 1975 Acrylique sur photographie, 46 × 50 cm,
Coll. Fundação de Serralves – Museu de Arte Contemporânea, Porto Photo Filipe Braga © Fundação de Serralves, Porto

Helena Almeida, Pintura habitada [Peinture habitée], 1975 Acrylique sur photographie, 46 × 50 cm,
Coll. Fundação de Serralves – Museu de Arte Contemporânea, Porto Photo Filipe Braga © Fundação de Serralves, Porto

Helena Almeida est une artiste portugaise, connue pour ses œuvres photographiques, mais aussi pour ses performances, peintures et dessins. Elle est considérée comme l’une des plus grandes artistes contemporaines portugaises. Sa longue carrière lui a permis de s’imposer comme une figure majeure de l’art conceptuel dès les années 1970.

Peu connue en France, de nombreuses expositions lui ont été consacrées dans le monde entier dont en 2011, Travaux récents, à la Galerie les Filles du Calvaire, Paris

Helena Almeida a représenté le Portugal à la Biennale de Venise, successivement en 1982 puis en 2005.

Marta Gili, directrice du Jeu de paume nous fait une nouvelle fois (re)découvrir une artiste construisant depuis 2006 une programmation très féminine de la photographie.

Commissaires de l’exposition João Ribas et Marta Moreira de Almeida, Museu de Arte Contemporânea de Serralves, Porto

Courrez voir la première rétrospective de cette artiste portugaise au Jeu de Paume, sans attendre le 22 mai, ce sera trop tard ! 

1, place de la Concorde, Paris 8
www.jeudepaume.org

http://www.wipplay.com/fr_FR/user/L_IMAGE_PAR_L_IMAGE/blog/ 

 

« Nobody believes that I’m alive », une exposition et un livre d’Alexandra Catiere au Brand store BMW à Paris

Hands © @Alexandra Catiere, 2015

Hands © @Alexandra Catiere, 2015

 

Le nouveau travail d’Alexandra Catiere lui ressemble, ses images reflètent une nouvelle fois une extrême sensibilité.
Ses photographies sont exposées jusqu’au 6 février au Brand Store de BMW, conçu par l’architecte Eric Carlson, 38 avenue George V à Paris.
Un livre est édité aux éditions GwinZegal, centre d’art à Guingamp dans lequel l’artiste a passé plusieurs mois entre avril 2011 et 2014.

 

Françoise Docquiert, critique d’art, Université Paris I -Panthéon Sorbonne,nous livre son analyse à propos de ce travail : « Alexandra Catiere a une approche particulière de la photographie. Si elle ne privilégie aucun appareil, elle trouve juste le noir et blanc, plus dense et mettant en valeur sa propre transcription du réel. Elle fait elle même ses tirages dont elle aime jouer avec la matière. C’est l’un des principaux moyens de donner un écho à l’image selon qu’elle la rend plus claire ou plus sombre, plus chaleureuse ou plus froide. Enfin, elle réfléchit pour chaque cliché à une taille particulière, cadrée ou non, le plus souvent de petit ou moyen format.»

Vera © @Alexandra Catiere, 2015

Vera © @Alexandra Catiere, 2015

Alexandra Catiere n’a pas souhaité de texte pour accompagner ses photographies, elle laisse ses images nous raconter une histoire, bercés par le rythme de leur mise en page. . Elle pousse le spectateur à entrer dans chacune d’elles, à « créer sa propre lecture » et à évoquer nos émotions , faisant de ce livre une sorte de « livre poème » comme elle le qualifie elle même.

L’artiste a exposé ces images à l’automne dernier à la galerie IN CAMERA qui la représente : «  L’artiste nous invite à nous confronter à l’absence physique de personnes proches, remplacées par une présence spirituelle.
Ses photographies n’ont pas de présent, elles nous incitent à mettre à distance notre quotidien qui devient soudain trivial et trop convenu.
La force du travail d’Alexandra Catiere est de nous mettre face à nous-mêmes, face à l’autre.»

Un poème très émouvant accompagne la série :

Dream
So, how are you there ?
Fine.
And, what are you doing there ?
Whatever I wish.
And, aren’t you afraid ?
It is on the earth that I was afraid.

Alexandra Catiere © François Goizé

Alexandra Catiere © François Goizé

 

Alexandra Catiere est née en 1978 à Minsk en Biélorussie,
En 2000, elle s’installe à Moscou et commence à s’intéresser à la photographie. Elle part à New York en 2003 pour étudier à l’International Center of Photography (ICP). En 2005, elle rejoint le studio d’Irving Penn. Elle s’installe à Paris en 2008.
En 2011, après une résidence au Centre d’art de GwinZegal à Guingamp, elle est lauréate de la première édition de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niepce de Chalon sur Saône et expose aux Rencontres d’Arles puis à Paris Photo.
Alexandra Catiere avait alors produit la série « Par de là les brumes » à Chalon sur Saône, accompagnée par François Cheval, conservateur du musée Nicéphore Niépce.
Les images peuvent encore être vues dans le très beau livre publié aux éditions Trocadéro et coédité par BMW Art & Culture.

En savoir plus et voir plus d’images
http://www.wipplay.com/fr_FR/user/L_IMAGE_PAR_L_IMAGE/blog/alexandra_catiere___un_peu_de_recul_face_au_quotidien/