« Coup de coeur » pour Tribu/s du monde

Tribu/s du monde

Le Musée de l’homme réouvert depuis un an, accueille l’exposition Tribu/s du monde d’Anne de Vandière. Mue par un engagement envers les peuples « au bord du monde », Anne de Vandière, met son art au service de la défense de leurs modes de vie, pour leur donner la parole.

Un parcours aux quatre coins du monde, sur 5 continents dans 20 pays ; des rencontres avec 46 tribus,  des portraits de visages et ceux magnifiques de leurs mains ; et puis des récits intimes sur la vie de ces habitants, leurs croyances, leur philosophie de vie.

« Des enquêtes menées autour de petites histoires qui construisent les grandes «  commente le critique d’art Jérôme Sans

65 tryptiques de portraits de mains, des visages et du texte qui raconte l’histoire de la personne photographiée, des photographies rétro- éclairées des habitants de ces tribus qui nous regardent, nous, les visiteurs; de magnifiques carnets de voyage fabriqués minutieusement par la photographe, dans lesquels on trouve des textes, des dessins, quelques photos et des collages de feuilles, de matériaux et de bijoux

Une installation originale et forte dans laquelle on se laisse immerger jusqu’à marcher sur des images sans y penser.
La photographe apporte avec ces photos un éclairage très précieux sur l’extraordinaire diversité humaine.

Un voyage à faire à Paris pendant les fêtes.

Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro jusqu’au 2 janvier 2017

Contact
f.berni@lamercerie-agence.com

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Carte blanche à Bertrand Desprez

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Bertrand Desprez est un poète photographe. On le connait pour son regard  bienveillant qui lui fait réaliser des portraits magnifiques en peu de temps. Il aime les gens et cela se voit. L’émotion est première à la vue de ses photographies toujours élégantes et sensibles. Comment ne pas être touché par ces Haïkus photographiques, qui font d’une feuille de Ginkgo posée sur le sol, de quelques branchages disposés comme un sculpture, des petits instants de vie qu’il raconte avec un coup de lumière, une poésie japonaise. Bertrand Desprez nous enchante avec son éloge du quotidien.
L’image par l’image vous présente ses meilleurs voeux pour une année lumineuse au quotidien, avec une image de ce photographe acrobate de la lumière.

Bertrand Desprez a répondu aux questions de l’image par l’image  

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Quand avez -vous commencé la photographie ?
En 1979, à l’âge de 16 ans quand j’ai acheté mon premier appareil, un Minolta XG1 avec mon salaire d’ouvrier dans une coopérative agricole.

Qu’est ce qui vous anime?
La vie, le mouvement, la nature, la lumière et les rencontres humaines !

Comment choisissez-vous vos thèmes photographiques?
Rien de rationnel, depuis trente ans mes centres d’intérêts évoluent et dans le même temps certains sont récurrents comme le mouvement au travers de la danse, la musicalité de l’image, le paysage humain. Je revisite régulièrement tous mes champs de création, l’enfance, le corps dans l’espace, le paysage incarné.

Pouvez- vous nous éclairer sur votre processus de création et leur réalisation ?
Mon processus de création est dicté par une entière disponibilité à l’espace qui m’entoure, familial, paysager, commandes. Mes différentes relations à la photographie, réalité/ abstraction, commandes/projets personnels, sont entremêlées. Je collectionne, alimente chacun de mes réservoirs.

Vous effectuez aussi des commandes, quelle est votre relation avec cette pratique ?
La commande est un acte qui occupe une partie importante de ma vie de photographe. J’ai toujours aimé faire ces aller-retours entre exercices libres et exercices imposés comme un gymnaste ou un patineur artistique. C’est une façon de se rassurer et surtout de pouvoir vivre de la photographie.

Quel est votre enjeu en tant que photographe quand vous faites un travail  de commande pour une marque ?
Lors d’une commande, il y a tout d’abord une rencontre, un projet partagé. Le client désire un regard sur son entreprise avec une direction qui correspond à votre sensibilité. L’enjeu est de réaliser des images qui vont satisfaire le client, le surprendre et d’être au plus proche de votre écriture photographique.
La photographie de lumière choisie par l‘image par l’image,  est extraite d’une série réalisée à sa demande pour le site internet de son client Arctus. C’ est un exemple d’une rencontre avec une marque désireuse d’une approche poétique et cohérente avec ses valeurs et son discours (énergie, dynamisme, bienveillance), sa signature (Eclaireur de l’e transformation) et ses couleurs (bleue et jaune).

Quelle vision avez-vous des marques aujourd’hui et de leur relation avec la photographie ?
La photographie est omniprésente, comme toile de fond, comme objet publicitaire ou marketing, les portraits de chefs d’entreprises, des collaborateurs, toute photographie doit être pensée, réfléchie. Les entreprises existent au travers de leurs « images ». Cette évolution a bousculé le marché de la photographie, le corporate a pris une place prépondérante si on la compare par exemple au marché de la presse.

Sur quoi travaillez – vous en ce moment ?
Après mon travail sur le Lac Supérieur, j’ai initié un nouveau travail où l’eau est de nouveau l’objet central;  je réalise des photographies au travers des relations d’une ville à son fleuve tout en travaillant de nuit pour révéler une fusion intime. Je file à Rome début décembre et sur le Gange à Bénarès en janvier.

 

 1928749_45253323449_2722_nFormé à l’ Ecole Louis Lumière, Bertrand Desprez est membre de l’Agence VU.
Après ses premières images personnelles sur la scène jazz des années 80, il se fait reconnaître par son travail, en noir et blanc sur les adolescents en France, « Pour quelques étoiles », récompensé par le Prix HSBC en 1997.
Au Japon, il glisse vers la couleur avec la découverte d’une autre culture dans la série « Quatre saisons », puis propose une  approche documentaire et conceptuelle du paysage avec la série « AO BA, la feuille bleue ». Il questionne aussi la place de l’homme dans nos sociétés contemporaines et urbaines. Bertrand Desprez travaille aussi pour la presse, en particulier pour l’Equipe, et répond à de nombreuses commandes corporate.

Ses images font partie de collections publiques et privées.

 

 

Coups de coeur de novembre au BAL et sur les Toits de Paris

TOITS DE PARIS

Sur Paris # 78, 2012 © Alain Cornu Courtesy Galerie Thierry Bigaignon

Sur Paris # 78, 2012 © Alain Cornu Courtesy Galerie Thierry Bigaignon

Amoureux de Paris, ne ratez pas l’exposition d’Alain Cornu.
Photographe français, il nous dévoile en alpiniste, les toits de la capitale comme il est difficile de les voir, éclairés des lumières de  la ville.
Son galeriste, Thierry Bigaignon, commente: « Grâce à son œil aiguisé, à sa ténacité et à sa maîtrise picturale, Alain Cornu nous offre son écriture de la lumière, et nous donne à voir la ville selon une formule qui plairait à Verlaine : « par- dessus le toit ».

Une vision théâtrale et pourtant intimiste, poétique et romantique de ces paysages urbains photographiés à la chambre, la nuit tombée par cet alpiniste de la photographie perché sur nos têtes en silence.

 » Toits de Paris »  jusqu’au 24 décembre
Galerie Thierry Bigaignon- 9 rue Charlot, 75003 Paris

 

PROVOKE au BAL

Kōji Taki, photographie extraite de Provoke 3, 1969. © Yōsuke Taki / Collection privée

Kōji Taki, photographie extraite de Provoke 3, 1969.
© Yōsuke Taki / Collection privée

Le BAL présente la première exposition consacrée à Provoke, la revue japonaise devenue culte publiée entre 1968 et 1969 qui a bouleversé l’histoire de la photographie, en lu assignant le rôle de « matière à provoquer la pensée».
Une exposition « entre contestation et performance » telle que le suggère le titre de l’exposition sur la photographie au Japon entre 1960 et 1975.
En 3 numéros,  la revue a joué le rôle de manifeste d’un nouveau langage et d’oeuvre collective de ses membres, critiques d’art, historiens, poètes,  dont Takuma Nakahira, Daido Moriyama , Yutaka Takanashi.

 

L’exposition explorimg_8491e le contexte d’apparition de la revue : la profonde métamorphose de la société japonaise, les multiples fronts de rébellion contre l’Etat et l’emprise américaine mais aussi le foisonnement de nouvelles pratiques artistiques privilégiant les actions et performances dans l’espace public.
L’ accrochage des ces images , noir et blanc, au grain très gros, est comme toujours au BAL très spectaculaire.
Pour compléter le choc visuel, pendant toute la durée de l’exposition, LE BAL CAFÉ accueille en cuisine Peco Peco et le chef japonais Masahidé Ikuta.

Provoke jusqu’au 11 décembre- Le BAL- 6, Impasse de la Défense, 75018 Paris

 

 

 

Alinka Echeverria à Paris Photo avec BMW partenaire officiel

encre-blanche-pressPartenaire de Paris Photo pour la quatorzième édition consécutive, BMW France présente l’exposition NICEPHORA de la photographe Alinka Echeverria et dévoile les premières images en cours de réalisation par Dune Varela, lauréate actuellement en cours de résidence au musée Nicéphore Niépce.

 

 

 

Alinka Echeverría

 

Alinka Echeverría, cinquième lauréate de la Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce, a développé durant sa résidence de 3 mois à Chalon-sur-Saône de septembre à novembre 2015, un projet qui examine le médium photographique – invention, reproduction, transfert de l’image – et ses supports de diffusion, en s’inspirant du personnage de Nicéphore Niépce et de son acte fondateur, l’invention de la photographie avec la première héliographie.
En savoir plus. 

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Serge Naudin, Président du Directoire de BMW Group France, commente l’engagement de BMW dans la photographie :

« BMW France est heureux et fier d’être partenaire de Paris Photo pour la quatorzième année consécutive. Cette édition revêt cependant un caractère particulier; c’est une année de célébration pour nos deux maisons : BMW fête cette année son centenaire en se projetant vers les 100 prochaines années quand Paris Photo lance sa vingtième édition.
Dans l’univers automobile comme dans la photographie, technique et esthétique se rejoignent dans une même quête d’innovation : une quête inassouvie de perfection, une recherche sans répit de l’interprétation parfaite d’une sensation, d’un moment de vie, d’une réflexion.
Oser créer, oser innover est depuis toujours dans les gênes de BMW. La pérennité de notre partenariat avec Paris Photo a pour ancrage des valeurs communes et une volonté partagée : promouvoir la création photographique contemporaine sous toutes ses formes. »

Le public de Paris Photo découvrira également en avant-première le projet et les premières œuvres réalisées par Dune Varela, lauréate 2016, dans le cadre de la Résidence BMW entamée en septembre 2016 au musée Nicéphore Niépce.

La Résidence BMW au musée Nicéphore Niépce, une « carte blanche » à la création photographique contemporaine, fête cette année ses cinq ans.

Initiée en 2011, la Résidence est née du souhait commun de BMW et du musée Nicéphore Niépce de développer les pratiques photographiques contemporaines, de l’envie partagée d’être emmené dans de nouveaux espaces de création.
Un lauréat est choisi chaque année au mois de mai, après appel à candidatures, par un jury composé aux cotés de BMW, du conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce, des directeurs de Paris Photo et des Rencontres d’Arles, et de personnalités du monde de la photo.

Les photographes Alexandra Catiere,  Marion Gronier, Mazaccio & Drowilal et Natasha Caruana ont eté les lauréats des des années précédentes.

Ce mécénat s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociale et culturelle engagée par BMW Group pour soutenir la création dans sa plus libre expression, préalable indispensable à l’émergence de nouvelles formes artistiques ou d’innovation dans l’entreprise.
BMW souhaite favoriser l’émergence de points de vue, de thèmes et de techniques éclectiques, reflet de la diversité et de la richesse de la création contemporaine.
Au travers de cette carte blanche, la personnalité de la lauréate de la Résidence BMW exposée cette année à Paris Photo s’exprime sans entraves pour donner naissance à des œuvres très personnelles.
Ce soutien à la photographie s’intègre à la politique culturelle menée depuis plus de 40 ans par le groupe à l’échelle internationale. BMW soutient en effet plus de 100 projets culturels variés dans le monde entier, dans l’art moderne et contemporain, le jazz et la musique classique, ainsi que l’architecture et le design.

Informations pratiques :
Du 9 au 13 novembre 2016
Paris Photo au Grand Palais – Espace BMW art & culture – allée E stand E3

Exposition « Nicephora » par Alinka Echeverria, lauréate 2015 de la Résidence BMW au musée Nicéphore Nipéce. Commissaire d’exposition François Cheval, conservateur en chef du musée Nicéphore Niépce.
Production BMW art & Culture. 

l’image par l’image conseille BMW 

Coups de coeur de la rentrée

L’image par l’image partage ses premiers coups de coeur pour les expositions de photographie de la rentrée;  à noter dans vos agendas pour cet automne. D’autres coups de coeur à venir !

Encore quelques jours :

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BALET_MASTERS 39 : Hommage à Robert DOISNEAU, Les Pains de Picasso, 1952

 

Admirer avant le 29 octobre, les travaux de Catherine Balet à la Galerie Thierry Bigaignon. La photographe revisite les grands maîtres de la photographie avec son ami et complice Richard Martinez Paz. Une occasion de s’amuser et redécouvrir des images iconiques. Une réussite !

Le projet s’appelle Looking for the Masters in Ricardo’s Golden Shoes, la galerie est 9 rue Charlot, Paris 4è. Plus sur mon blog – wipplay

 

 

 

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Madonna (True Blue Profile), Hollywood 1986 © Herb Ritts Foundation

 

 

Courez à la Maison Européenne de la Photographie vous émerveiller devant les images sensuelles et poétique du grand photographe Herb Rittts. En pleine lumière, splendide !

 

 

 

 

 

 

Jusqu’à fin novembre

Chicago-IL-n.d.-Vivian Maier

Chicago-IL-n.d.-Vivian Maier

 

Découvrir de nouvelles images de Vivian Maier et des icônes de  Berenice Abbott- Les Douches la Galerie jusqu’au  26 novembre 2016.  Une maitrise inouie !

 

 

 

 

 

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Plonger dans les premières images d’une épopée photographique contemporaine qui revisite le Râmâyana,  livre fondateur de l’hindouisme, entre documentaire et fiction, photographie et peinture.
Un très beau projet de Vasantha Yogananthan, lauréat du Prix Levallois. A voir galerie de l’Escale à Levallois jusqu’au 26 novembre 2016

Jusqu’à fin décembre

 

Sourds-muets-New-York-1950-©-Louis-Faurer-Estate

Sourds-muets-New-York-1950-©-Louis-Faurer-Estate

 

Aller à la Fondation Henri Cartier Bresson voir les images de Louis Faurer dans les rues de New York. Ami de Robert Frank et remarqué par Edward Steichen qui dit de lui que c’est « un lyrique de l’appareil photo », le photographe montre visages anonymes, mélancolie sans violence ni outrance,  très sensible. Jusqu’au 18 décembre .

 

 

 

 

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Découvrir le musée de la Grande Guerre de Meaux qui vaut le déplacement, avec les portraits de 34 photographes par Alizé Le Maoult, et en reflet leur choix d’une image commentée, prise sur des lieux de guerre. Poignant.
Jusqu’au 31 décembre.

 

Et puis noter dans vos agendas d’aller à Paris Photo du 10 au 13 novembre .

 

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Y découvrir les photographes proposés par 153 galeries et les expositions des partenaires officiels de la Foire :
Alinka Echeverria, lauréate de la Résidence BMW avec son projet Nicéphora,  des images de la collection de JP Morgan,
et ceux des partenaires associés: le prix Oscar Barnack chez Leica, Omar Victor Diop chez Pernod Ricard, de jeunes artistes chez Huawei, Erwin Olaf chez Ruinart.