Par les temps qui courent, une expérience sereine de la contemplation, fait un bien fou. L’image par l’image vous propose de faire l’expérience de cet état avec les travaux des photographes Mikya Takimoto, Olivier Pasquiers et Benjamin Deroche.
Les paysages de Mikiya Takimoto nous incitent au silence, les montagnes deviennent lieux de méditation. Ses photographies deviennent le vecteur d’une émotion brute et profonde
Photographe et cinéaste né en 1974 à Aichi, Mikiya Takimoto est connu pour son approche contemplative de l’espace et la nature. L’artiste japonais nous invite à réfléchir sur la relation de l’homme à son environnement et l’illusion du temps qui passe.
L’exposition met en lumière une sélection d’œuvres récentes de l’artiste, issues des séries Le Corbusier, Grain of Light, Snow Mountain, et Lumière.
Galerie Clementine de la Feronnière 51, rue Saint-Louis-en-l’Île, 75004 Paris
jusqu’au 15 mars.
Olivier Pasquiers réalise avec sa chambre noire numérique ce qu’il appelle des « photo-griffures ». Il cherche ainsi à replacer sa pratique de la photographie dans le longue histoire de la fabrication des images, depuis la camera obscura utilisée par les peintres de paysages jusqu’à celle d’aujourd’hui, en passant par l’invention de Nicéphore Niépce en 1826.
Avec son dispositif atypique, il modifie, en le grattant à la main, l’écran dépoli sur lequel se forme l’image dans la noire de la chambre en grattant comme le font certains sur leurs négatifs. Ce travail incite à la lenteur propice aussi à la contemplation des choses et des gens qui nous entourent
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles ou collectives. Si vous en avez l’occasion, allez voir ce travail et prenez le temps de discuter avec l’artiste passionné, vous passerez un moment très riche !
Le photographe travaille souvent en collaboration avec des écrivains, des conteurs, d’autres photographes, des graphistes ou des associations humanitaires.
Paysages hors du temps Bibliothèque Edmond Rostand, rue Nicolas Chuquet, Paris 17 jusqu’au 2 mars 2025.
Benjamin Deroche nous invite à un parcours mystique au coeur de la forêt.
Avec sa série Orbis Terrarum dont le titre latin, emprunté à la géographie ancienne, fait écho à une vision élargie du monde. Le visible et l’invisible s’entrelacent pour raconter une histoire universelle.
Le photographe capture en Bretagne, en Méditerranée, sur la mer Baltique et à Saint-Pierre-et-Miquelon, des paysages qui semblent suspendus hors du temps, à la frontière du réel et de l’imaginaire. Chaque photographie invite à une lecture multiple, entre contemplation du monde naturel et projection intérieure.
Dans ses séries inspirées par Marguerite Duras, Rabindranath Tagore ou encore Alexandra David-Néel, il explore l’idée que chaque image contient en elle une histoire. Les paysages deviennent des métaphores. Sa photographie devient un espace de contemplation et de narration.
De très beaux livres accompagnent le travail chez Filigranes
L’exposition est visible à la Galerie Leica
134, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris
jusqu’au 22 mars