Les photos de Maria Platero m’ont séduite au Salon Photo Off par leur poésie , leur humour et leur étrangeté. Présentées par la galerie Inés Barrenechea, les images de Maria dégagent aussi un sentiment de fraicheur qui m’ont donné envie de vous proposer de les découvrir en cette période de voeux. Que souhaiter de plus que cette invitation à faire grandir les pousses des feuilles à l’aide de cette petite théière qui contient juste ce qu’il faut d’eau …et d’espoir dans la vie !
Maria Platero a répondu à nos questions
Quelle relation voyez-vous entre les marques et la photographie ?
Les Marques sont confortées par de bonnes campagnes de marketing , basée basées sur un bon design et une photographie, qui transmettent la philosophie de la marque. Cela séduit le client, en le faisant s’identifier avec la marque.
Comme un outil de document historique , La photographie rend possible la transformation de la fiction en une réalité, en étant un outil historiquement documentaire.
Quel est votre enjeu en tant que photographe quand vous faites un travail de commande pour une marque ?
Je me dois d’être capable de rendre compte de ce que le commanditaire souhaite transmettre à l’aide de l’image qu’il me demande de réaliser, tout en le le faisant frissonner d’une certaine manière. Je trouve le travail de commande très excitant pour ma part. Cela requiert de faire un travail très intéressant de brainstorming dont le résultat s’avère souvent surprenant
Quelle est votre vision des marques aujourd’hui ?
Les Marques ont le pouvoir de changer l’ humeur des gens, jusqu’ à leur propre confiance en eux; elles nous permettent de nous faire sentir comme appartenant à une grande communauté, comme c’est le cas par exemple avec des marques comme Ikéa ou Zara, ou tout au contraire nousfaisant ressentir l’appartenance à une minoirité très exclusive comme avec Rolex ou Louis Vuitton..
Maria Platero est née à Madrid en 1976
Lauréate d’une bourse d’étude délivrée par le Ministère de Culture en 2010, après avoir gagné en 2008 le Prix de Création Artistique du Gouvernement Régional de Madrid et avoir été finaliste du concours Purificaci ó N Garc í Un Concours.
En 2010 elle a présenté trois expositions solo : Estética del desconcierto, à la galerie Inés Barrenechea Galerie à Madrid; Comment avoir une crise de la quarantaine, au Festival d’Arts visuels International émergent (Lleida) et Espacio F à Madrid.
Parmi ses exposition de groupe, on peut citer principalement : le 48ème Concours d’Arts visuels Pollença (2011 à Majorque; le 12ème Visual Arts Unicaja Contest à Malaga en 2010 et Descubrimientos à PHOTOESPANA 09 à Madrid; MADRIDFOTO en 2009 et ARCOMADRID09.
Actuellement on peut voir son travail à l’exposition Novos des Courages da Fotograf í Un Espanhola, au Centre Portugais de la Photographie à Porto
Retrouvez les “Carte Blanche” 2011 :